Le blog

Ressource indiquée par Cases.lu, excellent portail de la sécurité de l'information de l'Etat Luxembourgeois), un nouveau Mémoire de Master en Gestion de la sécurité des systèmes d'information (Université du Luxembourg) de Laurent Collée intitulé : "Sécurité et vie privée sur les réseaux sociaux" (101 pages, en pdf) avec comme terrain d'étude Le Parlement Européen :

"Le but de cette étude est de découvrir les atouts mais aussi et surtout les risques, du point de vue de la sécurité des données, à utiliser les services de réseautage social en ligne (SRS). Ils sont devenus très vite indispensables pour les jeunes de l'ère numérique car ils ont ouvert des nouvelles voies de communication.

Ils sont partout et transforment, petit à petit, notre manière de socialiser. Ils présentent certains aspects de la vie privée des utilisateurs et reposent sur un principe de transparence ce qui pousse à se poser des questions sur ce qu'il en est de la protection des données à caractère personnel.

Il faut essayer de comprendre la raison de l'engouement pour ce nouveau moyen de socialisation tant du point de vue des utilisateurs que du point de vue des employeurs. Il est nécessaire d'ébaucher des nouvelles solutions pour réduire les risques envisageables notamment au sein des compagnies et émettre des recommandations pour mieux se protéger. Une analyse des moyens de se défendre du point de vue juridique et le lancement de plusieurs démarches pour sensibiliser mon institution seront au coeur de ce travail (...)."

Le travail de Laurent Collée constitue une ressource de premier plan. Le mémoire présente un ensemble succinct de définitions avant de s'intéresser aux principaux réseaux sociaux et à leurs caractéristiques et de dresser un portait de leurs utilisateurs. Avantages, inconvénients et recommandations quant à l'utilisation des réseaux sociaux sont ensuite envisagés avec mise en avant d'études de cas. De nombreux schémas explicatifs et tableaux sont agrégés rendant la lecture de ce dossier universitaire particulièrement agréable et instructif.

En complément : Un glossaire, une bibliographie et webographie ainsi qu'une liste thématisée des réseaux sociaux actuels figure dans le mémoire.

Ce travail de Laurent Collée trouve également une expression sur le Web avec un site personnel dédié : Social Network Privacy: Nude On The Net comme annexe sur cette même thématique.

C'est une nouveauté et une première en Belgique annoncée ce vendredi sur le Portail de l'Université de Liège... Les podcasts audio et vidéo font leur entrée à la Faculté de Liège avec un système automatisé de capture et de diffusion des cours directement dans la salle de cours.

Après enregistrement et traitement du son, chaque cours est intégré dans le portail étudiant myULG et chaque étudiant a accès à cette ressource en version streaming, en téléchargement pour lecteur audio mp3 ou en podcasting vidéo.

Dès la fin septembre, une première salle sera équipé de ce système, puis 4 d'ici à la fin de cette année. Cette première phase représente un investissement de 250 000 EUR réalisé avec le concours financier de la Région Wallonne.

Le système utilisé baptisé UniCast a demandé 18 mois de recherche et développement par les services informatiques de l'Université de Liège (SeGI), en partenariat avec Apple Belgique.

Contact :  Didier Korthoudt. Tél. : 04 366 49 01. E-mail : didier.korthoudt@ulg.ac.be

L'Université du Travail de Charleroi organise le 6 mai 2009, de 9h à 17h dans ses locaux (Boulevard Roullier, 1), la 4e Edition du Forum des Technologies de l'Information et de la Communication, avec comme thème générique : "Convergence et éthique : de nouveaux enjeux pour les environnements numériques de travail?".



La convergence des techniques et des méthodes de travail modifie le paysage des environnements numériques de travail pour les sociétés comme pour le monde académique. Le groupe campusnumerique.be a voulu pour son Forum 2009 axer sa réflexion sur les enjeux et défis, amenés par cette convergence mais également sur les aspects éthiques qui en découlent et ce, dans une démarche compréhensible par tous.

Outre le "hall d'exposition" et suite aux séances plénières, des ateliers thématiques seront proposés au public : utilisation du web, e-services, e-gestion, e-pédagogie, traitements multimédias, multimédia et e-learning, convergences technologiques, innovations technologiques... Sponsorisée par des parrains issus du monde de l'entreprise", la participation à ce forum est gratuite pour le public avec une inscription en ligne recommandée.

Pour en savoir plus sur ce rendez-vous à Charleroi, vous pouvez consulter le mini-site dédié à l'évènement.

La littérature scientifique francophone sur la fracture numérique est abondante en ce premier semestre 2009. Après la publication en janvier de "Fracture numérique et justice sociale" sous la direction de Alain Kiyindou, dans la revue Les cahiers du Numérique vol.5/n°1, 2009, sous sa direction, aux éditions Hermès Lavoisier (Paris, France)...

...Notons la parution, en ce mois d'avril, de l'ouvrage "Inégalités numériques : clivages sociaux et modes d'appropriation des TIC" sous la direction de Fabien Granjon, Benoît Lelong et Jean-Luc Metzger aux éditions Hermès Lavoisier, Collection Technique et Scientifique des Télécommunications.

Ce tout nouveau livre broché de 254 pages est donc centré  sur les inégalités numériques qui ont surtout été étudiées au travers des notions de fracture ou de fossé numérique, sont fondées sur des indicateurs quantitatifs simples comme les taux d'acquisition et d'utilisation des nouvelles technologies. Si elles s'expriment avec la force de l'évidence dans le non usage ou dans une pratique relativement indigente, elles ne sauraient toutefois se résumer aux phénomènes d'e-exclusion.

Les inégalités numériques se manifestent aussi sous la forme d'une diversité de pratiques reflétant les clivages sociaux et participant à leurs évolutions. Elles se nichent notamment dans des modalités différenciées d'appropriation et d'usages des TIC, produites soit par des inégalités de capitaux ou de compétences, soit par des capacités et des sens pratiques qui sont les produits intériorisés de formes de domination sociale.

Cet ouvrage analyse ces phénomènes variés et présente les résultats de recherches portant sur différents domaines de pratiques : domestique, professionnel ou encore éducatif.

Sommaire de "Inégalités numériques : clivages sociaux et modes d'appropriation des TIC" sous la direction de Fabien Granjon, Benoît Lelong et Jean-Luc Metzger :

Introduction. Inégalités sociales, inégalités numériques : quelles articulations ? - F. GRANJON, B. LELONG, J.-L. METZGER.

Chapitre 1. Les usages du PC et d'Internet au sein des classes populaires - F. GRANJON.

Chapitre 2. L'inégale distribution des usages des TIC dans les réseaux personnels - B. FRIBOURG.

Chapitre 3. S'équiper à domicile. Micro-informatique domestique et clivages sociaux - D. LE GALL, C. LE VAN.

Chapitre 4. Entraide technique et conjugalité - L. LE DOUARIN, B. LELONG.

Chapitre 5. La fracture numérique passe-t-elle par le travail ? - G. VALENDUC.

Chapitre 6. Renouvellement technologique et inégalités numériques au travail - P. LALLEMENT, J.-L. METZGER.

Chapitre 7. Distribution d'ordinateurs portables et réduction des inégalités numériques au collège - S. CRAIPEAU, J.-L. METZGER.

Chapitre 8. Inégalités sociales et différenciation des usages de l'ordinateur à l'adolescence - C. FLUCKIGER.

Postface. Quelle posture critique à l'ère du numérique ? - S. PROULX.

"Le Web 2.0, Un phénomène de société" , c'est le titre et le thème du numéro spécial de la nouvelle édition de la lettre d'information scientifique EMERIT (Expériences de Médiation et d'Evaluation dans la Recherche et l'Innovation Technologique) éditée par la Fondation Travail-Université, Namur (Belgique) : n°57 - Mars 2009.

Au coeur de ce passionnant numéro consacré dans son intégralité au Web 2, les chercheurs Gérard Valenduc, Périne Brotcorne, Véronique Laurent et Patricia Vendramin dressent un panorama de ce qu'on entend par Web 2, des usages en cours et des questionnements induits (identité numérique...), s'interrogent sur une typologie des outils collaboratifs avant d'évoquer la question du modèle économique gratuit.

En terme de recul critique sur les outils et plateformes Web 2, sur les enjeux d'utilisation des données personnelles fournies aux services, sur la mise en place de compétences au sein des réseaux sociaux... Et donc d'une réflexion fournie (sans aucune pression commerciale, ni angélisme notoire qui entoure très souvent la présentation du Web 2 et des réseaux sociaux), ce numéro de la lettre EMERIT téléchargeable gratuitement apporte des repères essentiels dans le monde du Web d'aujourd'hui et de demain.

Sont ainsi évoqués : Facebook, MySpace, les blogs, FlickR, YouTube...

Au sommaire (intitulés des articles et extraits de ceux-ci) :

Introduction

"Le web 2.0 n'est pas une révolution technique. C'est avant tout une transformation progressive des usages du web, qui reposaient depuis près de quinze ans sur un modèle de diffusion, structuré par les fournisseurs de services et de contenus."

Le Web 2.0, un phénomène de société

"Aucune innovation technologique majeure n'a provoqué ni soutenu cette expansion; la plupart des logiciels du web 2.0 sont des versions améliorées de logiciels existants, déjà expérimentés à plus petite échelle."

"Le foisonnement des activités réalisables en ligne et la quantité d'informations mises en réseau par les utilisateurs soulèvent des problèmes de régulation, qui ne sont pas nouveaux en soi mais qui prennent aujourd'hui une dimension inattendue. C'est le cas de la protection des données personnelles et de la vie privée. Les dispositifs juridiques (lois, commissions consultatives) qui ont été mis en place à grand peine dans les années 1990 se trouvent démunis face à l'étalage et à la dissémination d'informations personnelles, livrées par les gens eux-mêmes, sans beaucoup de souci de leur confidentialité. Dans la mesure où l'évolution des pratiques sociales et l'évolution technologique sont toutes deux beaucoup plus rapides que l'évolution des cadres juridiques, le web 2.0 se développe dans
un flou réglementaire presque total."

La mise en scène numérique de soi

"N'importe quelle information - aussi futile qu'elle soit - devient un véritable instrument de reconnaissance et de socialisation, au premier rang desquelles se situe l'ampleur du réseau relationnel. On existe, en effet, d'autant plus sur le web que l'on affiche un nombre impressionnant d'"amis" en ligne."

"Du simple grossissement d'un trait de la personnalité au travestissement pur
et simple, l'endossement d'un rôle sur le web est bien entendu limité. De nombreux internautes se bornent à utiliser cet espace comme tout autre espace public classique. Il n'en reste pas moins que la plasticité de l'univers du web 2.0 donne à cette capacité à « faire comme si » la possibilité de s'étendre et de se diversifier. L'identité numérique est une sorte de coproduction où se rencontrent les possibilités innovantes des interfaces et les calculs que font les utilisateurs pour produire la meilleure image d'eux mêmes.

Ceux-ci ont ainsi l'opportunité d'user de multiples stratégies pour créer de la distance entre leur personnalité réelle et leur identité numérique.

C'est sans aucun doute cette capacité à ajuster cette distance au réel qui caractérise le mieux les stratégies de mise en scène numérique."

Une nouvelle vague d'outils collaboratifs

"Les nouveaux espaces collaboratifs ne sont pas figés. Ils se parcourent, s'aménagent et s'organisent en permanence. Leur disposition, leur organisation et leur alimentation sont en constante négociation. Dans l'univers professionnel ou dans le monde associatif, ces espaces soulèvent des enjeux à la fois communicationnels, sociaux et technologiques.

L'enjeu communicationnel est la cohabitation de communications ascendantes (user generated contents), à coté de contenus produits par la hiérarchie. Jusqu'où peut-on encourager ou accepter, dans une organisation, la production de ces contenus ascendants ? Jusqu'où les contrôler ou les surveiller ?

Au niveau social se pose la question du degré de participation des différents acteurs aux systèmes d'échange et aux réseaux mis en place autour de ces outils collaboratifs. Qu'est-ce qui va stimuler la production de contenus dans des blogs ou des wikis à la place de leur simple consultation ? Qui sera actif, qui sera passif ?"

Le business de la gratuité, un nouveau modèle économique ?

"Le business model de la gratuité peut buter sur divers obstacles, notamment les comportements imprévus des utilisateurs ou la vulnérabilité face à la conjoncture socioéconomique.

Dans la plupart des innovations, les comportements des utilisateurs s'écartent souvent des prescriptions des concepteurs. Comme l'a montré l'article sur "la mise en scène numérique de soi", les utilisateurs ne rentrent pas tous dans le jeu en livrant une information exacte, précise et gratuite. Au dévoilement de soi, ils peuvent préférer le travestissement, l'allégorie, la retouche, la mise en conformité. À l'échange gratuit, ils peuvent préférer le troc. Car le web 2.0 n'est pas seulement une pratique économique, c'est aussi une pratique sociale, dont les subtilités échappent souvent aux modèles économiques."

Alain Kiyindou (MCF/HDR Université de Strasbourg, Président de la Société Française des Sciences de l'Information et de la Communication) nous informe de la publication du numéro thématique "Fracture numérique et justice sociale" publié dans la revue Les cahiers du Numérique vol.5/n°1, 2009, sous sa direction, aux éditions Hermès Lavoisier ; une édition scientifique de premier plan très intéressante.

Pour les personnes travaillant dans le champ d'actions de lutte contre la fracture numérique (EPN, CPAS...), cette revue propose des articles reflétant un large éventail des problématiques liées à ce sujet.

Présentation

Les politiques publiques de réduction de la « fracture numérique » visent à ce que les femmes et les hommes, quels que soient leur statut ou leur lieu d'habitation, puissent avoir les mêmes chances de tirer profit des opportunités offertes par les technologies de l'information et de la communication.

Mais, en l'absence des dispositions et des mesures particulières, il est facile de constater la persistance des inégalités « sexospécifiques » ou « tribales » observées dans les autres domaines ainsi que dans des processus d'introduction d'innovations. La question est éminemment éthique, dans la mesure où il s'agit d'éviter d'accroître les écarts et de ce fait de limiter les injustices.

Aborder la question en termes de rapport entre « fracture numérique » et justice sociale, c'est prendre le parti d'envisager la technologie dans une perspective humaine.

L'objectif est ici de mettre en débat la notion de « fracture numérique », de questionner les enjeux techniques, politiques, économiques, sociaux et culturels liés. Elle renvoie à une justice sociale basée sur la mise en oeuvre de réelles solidarités entre les femmes et les hommes, les jeunes et les moins jeunes, les pauvres et les nantis, les analphabètes et les autres...

Sommaire

Avant-propos - FABRICE PAPY

Introduction - ALAIN KIYINDOU

Inégalités numériques et reconnaissance sociale. Des usages populaires de l'informatique
connectée - FABIEN GRANJON

Les compétences numériques et les inégalites dans les usages d'internet. Comment réduire ces inégalités ? - PERINE BROTCORNE, GERARD VALENDUC (chercheurs belges)

Mieux comprendre les situations de non usages des TIC. Le cas d'internet et de l'informatique. Réflexions méthodologiques sur lesindicateurs de l'exclusion dite numérique - ANNABELLE BOUTET, JOCELYNE TRÉMENBERT

L'accessibilité numérique. Transformer le risque de renforcement des inégalités numériques en opportunité - MARGOT BEAUCHAMPS

Fracture numérique, le chaînon manquant. Les services d'e-administration locale dans les
communes françaises - AMEL ATTOUR, CHRISTIAN LONGHI

Fracture numérique chez les seniors du 4e âge - CHRISTINE MICHEL, FRANCK TARPIN-BERNARD MARC-ÉRIC BOBILLIER-CHAUMON

Utiliser les TIC dans l'automobile. Appréhender le système embarqué d'une automobile
à partir de la culture numérique - EMMANUEL PAGÈS

Politiques publiques. Construction de la fracture par les usages dans l'enseignement - ISABELLE PYBOURDIN

L'opportunité numérique d'un dispositif audiovisuel dans une cité en France. Le cas de la cité Berthe de La Seyne-sur-mer - NATACHA CYRULNIK

Référence

Fracture numérique et justice sociale (Les cahiers du numérique, Volume 5, n°1, janvier-mars 2009) sous la direction de Alain Kiyindou. Date de parution: 03-2009.
250 pages. Broché. Tarif : 55 EUR. Disponible en ligne auprès de la Librairie Lavoisier.

Du 23 au 29 mars, en Wallonie et à Bruxelles, c'est le Printemps des Sciences! Une semaine a pour objectif, de sensibiliser les jeunes et le grand public à l'importance des Sciences et des Techniques, mais également de mieux faire connaître les acteurs de diffusion et les produits d'éveil aux sciences et techniques en Communauté française. L'an dernier, près de 42 000 personnes ont participé à cet évènement.

Le Printemps des Sciences propose un large panel d'activités pédagogiques gratuites partout en Wallonie et à Bruxelles. Un site Internet dédié recense tous les évènements de la fête. Cette 9e édition est intitulée "Evolutions-Révolutions" et propose plusieurs animations et ateliers sur le thème de l'Internet.

L'Université de Liège dévoile les secrets de Google

Ainsi, l'Université de Liège présente durant cette semaine : une activité de découverte de la Géomatique pour les enfants des écoles : "Géo-révolution : Galileo, Google Earth, Géomatique" ou encore quelques secrets de Google via "La matrice cachée de Google".

La face cachée de Facebook, MSN... à la FUNDP de Namur

Aux Facultés Universitaires Notre-Dame de la Paix (Namur), le mercredi 25 mars de 20h à 22h, une conférence est organisée sur des utilisations phares actuelles de l'Internet : "L'autre visage d'Internet... la face cachée de Facebook, MSN..." :

"Internet, tel que nous l'utilisons aujourd'hui, n'a plus rien avoir avec l'usage que lui avaient destiné ses pères fondateurs. Les services qu'il offre sont infiniment plus riches que le seul courrier électronique des origines. Et si les media nous parlent souvent de piratage, de risques qu'Internet peut nous faire courir dans notre quotidien, il est bien moins question des menaces qui pèsent sur Internet. La conférence-débat du mercredi 25 mars rassemblera trois praticiens qui discuteront des implications techniques, légales et sociales de cette fragilité méconnue."

Un débat intéressant pour les EPN et leurs publics!

La semaine dernière, dans le cadre d'une formation sur l'accueil des publics précaires dans les EPN à destination des animateurs multimédia du réseau des Espaces Publics Numériques de Wallonie (Belgique), nous nous sommes interrogés à un moment sur l'acte d'apprendre et qu'est-ce que l'apprendre ?

Vaste question qui amène des réflexions, des débats et des positions souvent relatifs à ses compétences, à son éducation, à ses études et à son expérience professionnelle et familiale. Nous sommes en quelque sorte imprégnés de notre vie pour aider l'autre à apprendre. C'est d'autant plus vrai en tant qu'animateur multimédia dans un Espace Public Numérique où les publics et les situations d'apprentissage diffèrent grandement selon les activités, les utilisateurs et aussi les contingences locales ou saisonnières.

Dans ce métier en perpétuel mouvement, la formation permanente (ou continuée) est vraiment indispensable. Elle constitue non seulement une aide mais également un repère dans un monde où les outils foisonnent et les utilisations sont plus que diffuses.

XBlogFolio, blog d'animateur multimédia en formation

C'est ainsi qu'une drôle d'aventure de formation est contée sur la Toile, celle de Carl, animateur multimédia expérimenté exerçant dans un EPN en Corse qui a ouvert un blog XBlogFolio où il évoque jour après jour son parcours de formation en Licence Pro Service Tique (Campus Virtuel, Université de Limoges, France).

Ce blog, c'est celui d'un étudiant qui partage ses découvertes, son enthousiasme dans son désir d'apprendre, le partage de connaissances avec d'autres et de savoir-faire. C'est aussi un formidable exercice de construction du savoir et un bloc-notes marqué par l'enthousiasme et aussi quelques déceptions. Reflet de la vie d'un animateur multimédia dans sa soif de communiquer avec d'autres aussi... Un bien beau blog et projet plein de sens!

La Revue de l'Université Catholique de Louvain (Belgique), bimestriel, dans sa dernière édition d'Octobre-Novembre 2008 (n°175) propose un numéro spécial entièrement consacré à Google et titré "Google : To Be Or Not To Be" (40 pages) vraiment passionnant, sur cette entreprise, ses déclinaisons commerciales d'outils en ligne, les usages que l'on peut en faire, des réflexions universitaires et mises en perspective sur l'univers Google ; ce qui est plutôt rare.

Des chercheurs belges, journaliste, bibliothécaires et le directeur de Google Belgique ont participé à ce numéro spécial Google qui propose en fin de revue une bibliographie et webographie.

Ce numéro est téléchargeable gratuitement en ligne (au format pdf) à ces adresses : de la page 1 à la page 19 et de la page 20 à la page 40.

Exister, c'est être "googleable" : L'omniprésence de Google est telle qu'on ne parle plus de chercher sur le Web, mais de "googler". Google a le pouvoir de faire naître, exister, ou disparaître, constate Vincent Blondel

Google Books : une bibliothèque universelle ? En Belgique, Google et l'Université de Gand sont partenaires. Pour la bibliothécaire en chef, cette audience mondiale est une chance. Cela n'empêche pas les questions, notamment du directeur de la Bibliothèque royale de Belgique.

Nous sommes tous des profilés : Google serait-il devenu le "big brother" du 21e siècle ? Le moteur de recherche génère des applications qui font frémir les avocats de protection de la vie privée.

Le Web a changé les règles du jeu : Pour Erik Portier, directeur de Google Belgium, Internet, et en particulier les moteurs de recherche, ont changé les règles de l'économie.

Google Earth, mappemonde virtuelle : D'un simple clic, Google Earth permet d'errer à l'envi sur la planète. Pour la géographe Isabelle Thomas, il constitue une révolution technique mais génère aussi des peurs.

Quelle liberté d'expression ? Google invite au dialogue et... à la vigilance. Pierre-François Docquir, juriste, analyse la question autour de termes tels que censure, droit d'auteur ou transparence.

(Remerciements à Laëtitia Vanderstocken de l'EPN La Toile de Magritte de Lessines pour l'information).

Aux animateurs des EPN du réseau wallon des EPN

La Fondation Travail-Université réalise actuellement une étude commanditée par le Ministère de l'Intégration sociale, dans le cadre du programme national d'action contre la fracture numérique (2005-2009), qui s'intitule Lutte contre la fracture numérique et construction des compétences numériques ». Il s'agit d'une étude orientée vers l'aide à la décision politique. Elle s'intéresse aux enjeux de la fracture numérique au second degré, c'est-à-dire aux inégalités sociales qui peuvent résulter de la différenciation des usages d'internet, une fois que la barrière de l'accès est surmontée. Elle prend pour fil conducteur la construction des compétences numériques chez les usagers des TIC.

Cette étude implique la participation d'acteurs de terrain à travers l'organisation de workshops thématiques dont l'objectif est de confronter les expériences de terrain des participants et les éléments d'analyse qui ressortent de ces expériences.
Un de ses workshops se penche particulièrement sur la question du rôle des espaces publics numériques pour prévenir et combattre la fracture numérique du second degré. Dès lors, il s'interrogera sur la mesure dans laquelle les EPN sont non seulement des lieux d'accès aux TIC mais aussi des lieux d'apprentissage et de socialisation.

Nous voudrions vous inviter à participer à ce workshop qui se tiendra durant la matinée du vendredi 4 avril 2008 à Namur (9h30 à 12h30).

Nous espérons la présence d'une quinzaine de participants auxquels il sera donné successivement la parole lors de tours de table structurés, sur des questions qui leur auront été préalablement communiquées. Le workshop sera suivi d'un lunch pour ceux qui le souhaitent.

Si vous êtes intéressé, vous pouvez annoncer votre participation par courriel à Périne Brotcorne ( pbrotcorne@ftu-namur.org ), qui est aussi à votre disposition pour toute question relative à ce workshop.

De la part de :
Périne Brotcorne ( pbrotcorne@ftu-namur.org )
Gérard Valenduc ( gvalenduc@ftu-namur.org )
FTU - Fondation Travail-Université, Rue de l'Arsenal, 5 à 5000 Namur
http://www.ftu-namur.org