Articles dans la catégorie : Usages - 1248 résultat(s)
L'ASBL Cap-Net a pour but de permettre l'accès et l'appropriation de tous les progrès technologiques à l'ensemble des acteurs de l'économie sociale et solidaire. Cette Asbl dynamique a rejoint le Réseau des EPN de Wallonie lors des Rewics 2010.
Ses projets vont de l'organisation de Lan Party jusqu'à la récupération de matériel informatique pour le recyclage en Afrique.
Les formations de l'EPN s'adressent également aux seniors et un accent tout particulier a été fait pour les accueillir et les suivre avec attention. En effet, à travers une pédagogie adaptée, l'ASBL Cap-Net se propose de mettre au service de ce public ces nouvelles technologies. Qu'il s'agisse de rompre l'isolement ou de s'approprier les usages que l'on croyait réservés aux plus jeunes, les seniors peuvent ainsi continuer de faire rimer retraite avec dynamisme et activité.
Dans le cadre de l'Appel à projets "Papy et Mamy surfers", Cap-Net Propose aux retraités d'apprendre à surfer sur la toile. Dans un premier temps, les élèves se familiarisent donc avec l'ordinateur, puis ils apprennent à l'allumer et à manipuler la souris et le clavier. Ainsi, aidés par les formateurs, les seniors découvrent rapidement le maniement des ordinateurs de dernière technologie.
« Cette initiative a pour but de rompre la fracture technologique entre les générations et de permettre aux « trois ou quatre fois vingt » de correspondre avec leur famille par email ou Messenger, c'est aussi une façon de renouer les contacts et les dialogues entre petits-enfants et grands-parents qui ont ainsi un centre d'intérêts commun » explique Bernard Debras, président de l'Asbl.
Des cours proposés :
- Éveil Internet et courrier électronique : naviguer et communiquer via internet
- lire son journal ou les infos sur internet et les imprimer
- Découverte des outils multimédia : écouter sa musique, visualiser ses photos, regarder ses DVD
- Initiation traitement de texte et au tableur : découverte de Word et Excel
- Utiliser ses périphériques : devenir autonome avec les appareils numériques (photo, caméscope, clé USB, imprimante...)
- Retouche photos : avec le logiciel Picasa
- Création de compositions personnelles : carte de voeux, faire-part, calendrier
- La sécurité de votre ordinateur : protéger votre ordinateur contre les virus et les logiciels espions
- Créer un diaporama : récit photos à l'aide de logiciels multimédia
Mais aussi des idées :
La prise en main intuitive avec l'ordinateur Magui :
L'idée serait de le mettre cet ordinateur spécifique à disposition des maisons de retraites. L'Asbl est passée sur le PC Magui mais en plus il peut être utilisé sur n'importe quel pc avec webcam...
Cet ordinateur se compose d'un simple écran plat entièrement tactile et ne requiert ni souris, ni clavier.
Cet ordinateur permettrait ainsi de consulter le menu des repas, recevoir des photos ou des mails de votre famille, les voir en message vidéo ou même discuter en direct par vidéoconférence avec eux, c'est désormais possible. Le tout sous Windows 7 !
L'utilisation d'Eviacam : (Lien de téléchargement : http://eviacam.softonic.fr/)
Voici un logiciel gratuit utilisé par l'Asbl qui pourra permettre à l'usager de diriger son curseur et de cliquer par les mouvements de tête à l'aide de la webcam...
"La fenêtre principale de eViacam offre aussi un raccourci vers le clavier virtuel de Windows. Pour cliquer sur un lien ou un document, il faut placer le curseur dessus et patienter quelques secondes pour qu'il s'exécute. En haut de l'écran, une barre permet de choisir le type de clic à effectuer: simple clic gauche ou droit, double-clic ou même rien du tout. Ce système permet au personnes qui ont des problèmes moteurs ou qui n'ont plus l'usage ou la dextérité des mains de pouvoir consulter simplement un menu ou lire la « Gazette »" nous explique Bernard Debras.
Pour contacter l'ASBL Cap-Net à Orp-Jauche, vous pouvez le faire via ces coordonnées :
Bernard Debras
Cap-Net ASBL
rue des tanneurs, 3b
1350 Jandrain
Email : info@cap-net.be
Tel/fax: 019/51.55.59
GSM: 0474/32.69.26
site internet : http://www.cap-net.be
Lancée en 2005 par Nicholas Negroponte, célèbre professeur du Massachusetts Institute of Technology (MIT), la fondation One Laptop per Child (OLPC) a pour but de procurer un ordinateur portable, connectable à internet, aux enfants les plus pauvres de la planète. Ce pari est d'abord éducatif: connectés à l'information du monde, ces enfants disposeront des nouvelles opportunités d'apprendre, d'expérimenter et d'échanger. Avec un bagage plus grand, ils augmenteront leurs chances de sortir de la pauvreté, estime la fondation.
La tâche des promoteurs de OLPC a été particulièrement ardue : mettre au point un ordinateur à 100 $, robuste, auto-rechargeable, avec un écran permettant une lecture au soleil et susceptible de se connecter à un réseau sans fil (WiFi ou mobile). De plus, l'appareil doit pouvoir résister aux conditions locales (poussière, chaleur, etc.).
Une fois l'ordinateur conçu, il a fallu convaincre les ministères de l'éducation des différents pays en développement d'acquérir et de distribuer ces ordinateurs dans les écoles. Les gouvernements uruguayen et péruvien ont été les premiers à passer commande. En Afrique, le Ghana, le Sierra Leone et le Rwanda sont également devenus des partenaires de OLPC. Au total, près de 2 millions de XO auraient été distribués. Dans le monde, environ 1 milliard d'enfants fréquentent une école. OLPC estime à 100 millions le nombre total d'écoliers auxquels s'adresse son programme. Un long chemin reste donc encore à parcourir pour équiper cette vaste population...
Lien vers One Laptop per Child (OLPC)
Lien vers la galerie de photos de OLPC
Le Wiki officiel de l'OLPC
(Via l'article de l'AWT : "OLPC: livrer un ordinateur portable à tous les écoliers du Sud")
Tags : Afrique - AWT - enfant - International - Internet
L'Observatoire mondial sur la société de l'information (OMSI) 2009 est le troisième d'une série de rapports annuels qui contiennent une analyse critique de l'état de la société de l'information du point de vue des organisations de la société civile dans le monde.
OMSI vise trois objectifs interdépendants :
Chaque année, le rapport privilégie un thème. OMSI 2009 s'intéresse plus particulièrement à « l'accès à l'information et au savoir en ligne pour faire avancer les droits humains et la démocratie ». Il contient plusieurs rapports thématiques sur des questions essentielles dans le domaine, ainsi qu'un aperçu des institutions et des indicateurs qui permettent de rendre compte de l'accès à l'information et au savoir. Le rapport contient cette année une nouvelle section qui présente une cartographique visuelle des droits et des crises politiques au niveau mondial.
Par ailleurs, 48 rapports de pays analysent la situation de l'accès à l'information et au savoir en ligne dans des pays aussi différents que la République démocratique du Congo, le Mexique, la Suisse et le Kazakhstan, alors que six aperçus régionaux présentent une vue d'ensemble des tendances régionales.
Le rapport Observatoire mondial sur la société de l'information 2009 est disponible pour téléchargement en entier (5037Kb) ou par chapitre. (Via Revue reseau-TIC).
Depuis 10 ans, la Fing aide les entreprises, les institutions et les territoires à anticiper les mutations liées aux technologies et à leurs usages.
Explorer le potentiel transformateur des technologies... anticiper, mais aussi provoquer les mutations, découvrir de nouveaux « continents d'innovation ».
... quand il est placé entre des millions de mains, faire de l'innovation ouverte un atout plutôt qu'une menace, construire les alliances entre les grands acteurs, les petits innovateurs et les consommateurs ou citoyens.
C'est sur ce site (et via une animatrice multimédia des EPN de Wallonie, Valérie Martin de l'EPN de Haute-Lesse) que nous avons trouvé un ouvrage de réflexion sur les enjeux des nouvelles technologies sur la population des aînés.
L'ouvrage montre "l'importance de l'interdépendance et le rôle des TIC dans une nouvelle organisation du collectif, respectueuse des âges de la vie. Les usages sociaux du numérique deviennent un levier pour repenser une réponse collective, sociale et préventive du vieillissement, et participent à la construction d'une nouvelle économie du lien. Les deux années de veille et de réflexion collaborative ont montré que les conditions étaient réunies pour inventer de nouveaux modèles durables et éthiques, une nouvelle économie du service relationnel et du lien social, répondant aux enjeux d'une société de longévité. Cela nécessite de prendre en compte les transformations des processus d'innovation (nouvelles méthodes de conception avec les utilisateurs acteurs), et de réagencer la participation de tout un eco-système d'acteurs au processus d'innovation, sociale et numérique."
Le lien vers l'aperçu (32 p.) sur Scribd
Le lien pour l'acheter sur Amazon
Le lien vers la maison d'édition
Dans le contexte de la coordination fédérale de la Semaine numérique, le Centre de Ressources a découvert les actions menées par la ville de Gent (Gand) et c'est assez spectaculaire : pour la cinquième année consécutive, dans le cadre du programme Digitaal.Talent@Gent, plus de 50 animations ont été programmées !
Mais le travail de l'équipe de Digitaal Talent ne s'arrête pas là, un label "Digitaal Talent @ Gent" permet à toutes structures de se faire reconnaître comme acteur de la lutte contre la fracture numérique, des bornes d'informations sont mises à disposition des usagers, un service de location d'ordinateurs a été mis en place, etc...
Mais demandons à la responsable de ce programme, Martine Delannoy, de nous expliquer davantage tout cela...
Le programme «Digitaal.Talent@Gent» cadre dans la stratégie «Gent2020». Dans celle-ci des thèmes prioritaires ont été identifiés sur lequel nous travaillons de manière coordonnées avec tous les acteurs locaux, avec les différents niveaux gouvernementales (provinciale, fédérale et européenne) et avec les experts dans le domaine de la facture numérique. Nous élaborons ensemble une stratégie logique, identifions les lacunes et développons des solutions durables.
Les axes sur lequel nous travaillons sont les suivantes :
1. Aptitudes digitales
2. L'aide à l'utilisation des TIC
3. Compétences digitales pour trouver un emploi
4. Communication digitale
5. Participation par le biais d'outils informatiques
Concrètement, nous faisons :
- Un inventaire de toutes les activités locales
- Nous informons le public sur l'offre complète à Gand
- Nous fournissons l'information nécessaires et amenons les différents acteurs à collaborer
- La semaine numérique gantoise depuis 2006
- Nous offrons des cours « train the trainer »
- Service de location d'outils informatiques
- Nous offrons du support aux espaces publics numériques
- Nous travaillons sur des thèmes d'actualité
- Développons des projets qui répondent à des besoins réels
...
La label Digitaal.Talent@Gent à été développé pour aider les citoyens à reconnaitre les activités contre la fracture numérique. Ces activités sont très diverses. Pour pouvoir utiliser ce label, le projet ou l'activité doit traiter des TIC, être ouvert à tous et si un coût est demandé, celui-ci doit être minimal.
Toutes les espaces numériques à Gand sont gratuits. La plupart d'entre-eux ont commencés seuls sans savoir qu'il y en avait autant. Chacun travaillait sur la fracture numérique et considérait un espace numérique comme une solution évidente. Mais chaque espace est très différent, la plupart sont petits et très peux d'entre eux sont animés, malheureusement...
Nous venons de terminer une étude de tous ces lieux. Des critères ont été élaborés et un plan d'action a été mis en place pour améliorer la qualité de toutes ces espaces, offrir de l'accompagnement et du support technique. Durant la semaine numérique 2011 nous montrerons les résultats.
Gand est la seule ville qui participe à la semaine numérique en Flandre depuis son début en 2006. Et la première à le faire de manière coordonnée. Par le biais de ce projet concret on invite tous les ASBL et organisations à Gand à collaborer, et le résultat en vaut certainement la peine ! Ensemble, nous arrivons à motiver les citoyens à découvrir ou développer leurs talents pour devenir de vrais pros (ou comme on dit à Gand :« Digitale talenten »).
La ville de Gand est jumelé avec Mangaung la ville capitale de la province Free-State depuis 2004. Nous travaillons ensemble sur plusieurs sujets et échangeons nos bonnes pratiques et notre expertise. Sur le sujet de la fracture numérique et nous avons beaucoup en commun, ceci fut confirmé lors de notre vidéoconférence...
Je suis toujours à la recherche de nouveaux projets, peut-être un jeux de foot virtuel dans le futur ? On verra bien ;)
Lien vers le site : http://www.gent.be/eCache/THE/1/22/407.html
Tags : EPN - fracture-numérique - semaine-numérique
La Lettre Emerit du mois de juin 2010 est entièrement consacrée à la présentation des résultats d'une recherche sur la fracture numérique "au second degré", c.a.d. sur les inégalités dans les usages une fois que la barrière de l'accès a été franchie.
Cette recherche a été réalisée par la FTU Namur dans le cadre du programme "Société et avenir" de la Politique scientifique fédérale et a reçu le label de qualité "Science Certified Quality".
Ce qu'on appelle la fracture numérique "au premier degré" (c.a.d. les écarts entre les différentes couches de la population dans l'accès aux TIC) s'est considérablement réduite au cours de ces cinq dernières années mais elle n'est pas encore résorbée (voir article). L'expansion de la diffusion de ces nouvelles technologies amène un autre problème qu'on nomme fracture "au second degré" qui est le déplacement des inégalités de l'accès vers les usages. En effet, à travers des enquêtes et statistiques, on observe qu'au-delà d'une utilisation courante dInternet (recherches basiques, courrier, communication interactive, divertissement), la plupart des utilisateurs se limitent à une portion très étroite des possibilités d'Internet. Ce sont ces usages limités qui aujourd'hui posent problèmes avec notamment le décalage des compétences par rapport à l'emploi.
Une hypothèse avancée par de nombreuses recherches est que ces nouveaux clivages sont d'abord liés à une répartition inégale des compétences numériques. L'appropriation des TIC requiert, en effet, un bon niveau de compétences générales notamment en maîtrise du langage et d'aptitude à l'apprentissage continu. Les ressources sociales jouent également un rôle très important.
Il est donc essentiel aujourd'hui de ne plus s'arrêter, en matière de politique publique, sur les conditions à l'accès mais bien à la consctruction des compétences et à l'accompagnement de groupes sociaux bien identifiés comme potentiellement défavorisés en termes de ressources cognitives et sociales.
Liens vers le résumé de l'étude : sur le site de la FTU et sur celui de "Société et avenir"
Le rapport final sera publié prochainement aux éditions Academia Press.
Tags : étude - fracture-numérique
Tags : citoyenneté - EPN - jeune
Cet article d'Elisabeth Le Faucheur Joncour provient du site @Brest.
Margot Beauchamps, doctorante à l'université de Paris 1, qui travaille sur les inégalités d'accès aux ressources d'Internet dans les quartiers en politique de la ville, interviendra jeudi dans la session "Qu'entend-on aujourd'hui par e-inclusion ?"
La tendance est de plus en plus de parler d'e-inclusion à la place de fracture numérique. Est-ce que pour toi, ce changement de discours a un sens et rend compte d'une réalité ?
Ce glissement de vocabulaire est le résultat d'une prise de conscience. Le terme de fracture numérique est largement décrié, car il semble inadapté pour rendre compte des multiples manières de se sentir éloigné de la société de l'information. Il suggère une division binaire entre les connectés et les non-connectés et laisse penser qu'il suffit de résoudre la question de l'accès pour passer d'un côté à l'autre de la fracture.
L'adoption du terme d'e-inclusion témoigne d'un changement d'approche dans les politiques publiques numériques des pays du Nord, où, si la question de l'accès au réseau n'est pas résolue pour tout le monde, le défi posé par l'inégale capacité de chacun à tirer le meilleur bénéfice social d'Internet semble plus difficile à relever. Elle témoigne non seulement d'une plus grande attention aux usages, mais aussi d'un élargissement de la perspective des actions de lutte contre les inégalités d'accès aux ressources d'Internet avec une meilleure prise en compte des dimensions multiples de l'exclusion sociale.
Les politiques de la ville se préoccupent-elles de ces questions aujourd'hui ?
Au niveau national, l'e-inclusion devient une préoccupation qui prend une importance de plus en plus grande, au moins dans les discours : les colloques et journées d'étude organisés par les organismes gouvernementaux sur la question de l'inclusion numérique, notamment dans les quartiers en difficulté, se multiplient. Cependant, ces discours ne se traduisent qu'à la marge en actes. Au niveau local, on constate une très grande diversité du degré de prise en compte de la question. Un sondage récent réalisé par l'IRDSU (le réseau des acteurs du développement social urbain), montre que les acteurs de la politique de la ville ne saisissent que rarement les enjeux liés à l'inégale accessibilité aux ressources d'Internet et au risque d'exclusion sociale qui peut en découler. Il apparaît même qu'une grande partie des acteurs du développement social et urbain, notamment dans le secteur associatif, n'ont pas les moyens (en terme d'équipements et de formation) de bénéficier des avantages qu'apporteraient Internet dans leur travail au quotidien auprès des publics en difficulté. Néanmoins, sur certains territoires, une réelle dynamique d'e-inclusion a été impulsée et irrigue tout un réseau de personnes impliquées dans l'action sociale. Le travail des acteurs brestois sur le quartier de Kérourien, de la maison@ Grigny, en sont des exemples.
Quels sont, selon toi, les axes à développer dans le cadre d'une politique publique 'e-inclusive' concrète aujourd'hui ?
Les mesures visant à une meilleure inclusion numérique ne peuvent faire l'économie d'une approche globale de la question de l'exclusion sociale. C'est en partant des besoins, des attentes et des envies des publics en difficulté que les actions en faveur de l'inclusion numérique peuvent permettre une réelle appropriation d'Internet et rencontrer les objectifs sociaux qu'elles visent. À mon sens, les politiques publiques doivent se garder de faire peser sur les personnes en difficulté une injonction à l'usage d'Internet qui peut être contre-productive. Il ne faut pas perdre de vue qu'Internet reste un outil qu'il s'agit, dans la démarche d'inclusion numérique, de mettre au service d'une augmentation des capacités de chacun. Il faut s'affranchir de l'idée d'un déterminisme technique qui semble sous-tendre encore une partie des actions de lutte contre la « fracture numérique », idée selon laquelle le dispositif technique, en l'occurrence Internet, orienterait nécessairement les usagers vers des pratiques socialement libératrices. C'est pourquoi il me semble important de travailler à la convergence du travail social et du travail plus spécifique de l'accompagnement aux usages d'Internet. Pour certains publics particulièrement isolés, ce n'est qu'en s'appuyant sur les travailleurs sociaux ayant établi une relation de confiance dans la durée que l'on peut définir des projets individuels ou collectifs utilisant l'ordinateur et Internet comme support. L'expérience montre que l'apprentissage de l'utilisation de l'outil dans le cadre d'un projet défini plaçant l'apprenant dans une démarche active qui donne du sens à la pratique télécommunicationnelle peut être un outil de reconquête de l'estime de soi.
Souligner l'importance de cette convergence entre l'accompagnement des usages d'Internet et l'action sociale ne signifie pas qu'un travail sur des solutions infrastructurelles (réseau de télécommunication et équipements) plus inclusives, visant notamment à réduire le coût d'accès à Internet, sont inutiles. Au contraire, il apparaît que le frein financier reste important pour une partie des personnes éloignées d'Internet. Et pour les personnes à faibles revenus qui surmontent cet obstacle, c'est souvent au prix d'un sacrifice sur d'autres postes de dépenses aussi indispensables. Ce pan infrastructurel des politiques publiques se décline selon plusieurs axes qui mobilisent des réseaux d'acteurs de milieux très différents à toutes les échelles. L'implication des acteurs locaux (intercommunalités, communes, régions et acteurs du logement social) peut permettre de mettre en place des solutions de connexion à Internet à tarif social, comme Eric Lamoulen, et Norbert Friant le montreront. Au niveau national, une réflexion a été lancée pour faire évoluer le service universel des télécommunications. Pour le moment, cette tarification sur critère social, financée par une contribution versée par l'ensemble des opérateurs, ne concerne que le service de téléphonie fixe. Il s'agit de la transformer en un service universel numérique, permettant aux bénéficiaires de ce tarif social d'accéder à une gamme de service en adéquation avec le offres proposées par les opérateurs. Diverses pistes sont également explorées pour faciliter l'équipement des ménages à faibles revenus.
Posté le 30 juin 2010 par Elisabeth Le Faucheur Joncour
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Tags : fracture-numérique - france
Dans le cadre de l'Appel à candidatures de 2008 et, plus précisément du projet "EPN et écoles", l'EPN de Neufchâteau s'est investi dans un projet de sensibilisation des enfants et des enseignants à l'utilisation de l'outil informatique.
Si à l'origine, l'animateur dynamique de Neufchâteau, Patrick Weyders, avait l'idée de sensibiliser les enfants à l'utilisation d'Internet, l'idée d'exploiter les ressources multimédias s'est vite imposée. Voici un aperçu des deux projets menés par Patrick :
Et si on créait une chanson ? Les enfants de l'école de Longlier ont travaillé sur les photos, écrit des textes en collaboration avec l'animateur et pour la musique, Patrick (Chanteur, accordéoniste et guitariste au sein de Cré Tonnerre, nous le rappellons) a collaboré avec avec Raphaël, un ami de longue date et coutumier des clips originaux (cfr "On n'a pas peur du gros chat" sur la panthère noire ardennaise).
Quelques séances de retouches sur le texte, de "clics" sur les photos, d'écoute de musiques, de choix difficiles, il ne restait plus qu'à mettre tout cela en forme...
Et voilà "J'fais des clics" par les 6° primaires de Longlier, une chanson aux rythmes endiablés mise en musique et en images par Patrick Weyders, dans le cadre des TICMANIA, à l'EPN de Neufchâteau. Bravo !
Toujours dans le même esprit, une autre collaboration s'est développée avec l'école maternelle de Namoussart. Le projet, appelé "Contes en clips..." a consisté ici en la création et la mise en images de 4 contes écrits par les enfants.
Ce projet a nécessité d'abord l'apprentissage de l'utilisation de la souris, la recherche de photos, le travail sur le choix des couleurs, des polices de caractères... L'apprentissage de la retouche photo numérique et du montage des images ont développé l'imaginaire des enfants qui se sont montrés enthousiastes à l'idée de réaliser 4 clips illustrant leurs 4 contes : "La fée de la cabane", "Le lion de la mer", "L'épée de la montagne" et "Gare au loup".
Les 4 réalisations ont été présentées le 25 mai dernier sur écran géant dans les locaux de l'école de Namoussart. L'occasion pour les enseignants, les parents et les enfants de visualiser le résultat final d'heures de création et de travail. Une réussite indéniable !
Le site TICMania : http://ticmania.jimdo.com/
Making-Off en vidéos : Lien 1 - Lien 2
Tags : enfant - EPN - multimédia