Articles dans la catégorie : Usages - 1248 résultat(s)
Tags : veille
Le personnel de l'EPN de Péruwelz offre en une de son site une belle définition de ce qu'est cet espace public numérique : « Lieu de culture, d'information, de formation et espace de rencontres entre des catégories socio-professionnelles, populations et générations différentes, l'Epn se veut être un lieu convivial d'apprentissage des nouvelles technologies. »
Depuis plusieurs années, ce lieu d'accès public accompagné à Internet initie à l'informatique et à l'Internet les citoyens de cette commune à la frontière avec la France avec une offre coordonnée par Valérie et Sandra, les deux animatrices de cet EPN qui sait évoluer avec le temps.
Un programme d'activités renouvelé
Signe de ce dynamisme : un programme d'ateliers renouvelé très régulièrement, tenant compte de l'évolution des demandes/besoins et des pratiques liées à la technologie.
Force également de cet EPN : la communication et des activités dont les intitulés sont simples à comprendre, évocateurs et invitent les habitants de la commune et des villes et villages alentours à passer la porte de la bibliothèque pour découvrir le lieu EPN et ce qui s'y passe : Internet et moi : plus de secrets ; Petit lexique des termes techniques ; Goûte à mon histoire (devenir co-auteur d'un livre personnalisé) ; la magie de la retouche photo ; les achats sur le web... En tenant compte de 4 niveaux.
Des exercices en ligne pour les débutants
Pour le niveau 1 (« vous n'avez jamais mis les mains sur un ordinateur ou vous savez à peine utiliser le clavier et la souris »), l'EPN de Péruwelz a eu la très bonne idée d'intégrer des exercices « maison » directement sur le site du lieu d'accès (« des exercices pour vous entraîner à manipuler le clavier et la souris« ).
Deux exercices bien conçus pour exercer sa dextérité.
Article provenant du site Netpublic posté par JL Raymond sous CC
Tags : EPN
Tags : veille
Les TIC et plus particulièrement les réseaux sociaux (Facebook, Netlog, MySpace, etc...) peuvent-ils constituer des outils dans le travail social en faveur des jeunes défavorisés ?
Quels sont les défis que les organisations qui s'adressent à ces jeunes doivent relever si elles veulent utiliser l'engouement des jeunes pour les TIC dans le but de les sortir de l'exclusion sociale ?
Ces questions, on les retrouve à la une de la Lettre Emerit N°63 de Septembre 2010 et à l'ordre du jour d'une conférence qui s'est tenue à Leuven en septembre 2010 : "Social media for social inclusion of youth at risk".
Selon une recherche récente de la FTU sur les jeunes et le fracture numérique, les jeunes défavorisés sont souvent familiarisés d'une manière ou d une autre avec Internet qu'ils soient en décrochage scolaire, de logement, en conflit familial, en difficultés psychologiques, etc... Toutefois, ils sont rarement en situation d'en faire un usage régulier, ils ne franchissent que rarement le fossé qui les sépare de l'usage ludique à celui qui pourrait améliorer leur situation.
Cinq projets transnationaux ont été soutenus par la Commission européenne dans le cadre du programme ICT. Parmi ceux-ci, le projet Incluso qui vise à tester l'utilisation d'un logiciel de mise en réseau dans diverses associations qui aident les jeunes en difficulté sociale ou psychologique afin de faciliter le dialogue avec les travailleurs sociaux et de favoriser l'insertion des jeunes dans la société. Des ressources sont à disposition sur le site.
D'autres projets sont également soutenus comme le projet ComeIN qui consiste à transposer sur des téléphones mobiles de dernière génération le principe des communautés en ligne d'Internet. L'utilisation des plateformes mobiles permet de retisser un lien social chez les jeunes et de favoriser chez eux un comportement d'apprentissage, préalable à leur réinsertion.
Le projet Hands s'adresse lui à des jeunes autistes et vide à développer des outils multimédia persuasifs pur les aider à affronter les situations de la vie quotidienne. Il s'appuie aussi sur des technologies mobiles et utilise des représentations symboliques adaptées aux troubles de l'autisme. Cela permet ainsi de développer des environnements virtuels qui sécurisent les adolescents en leur donnant des repères face aux difficultés quotidiennes.
Le projet Replay concerne des jeunes marginalisés à cause de comportements anti-sociaux (violence, vandalisme, ...). Il s'agit d'un univers virtuel en ligne qui simule des situations problématiques et incite les jeunes les jeunes à s'écarter des comportements anti-sociaux.
Le projet Umsic s'adresse à des enfants de 3 à 12 ans victimes de troubles du langage, de l'apprentissage ou de l'émotion, ou porteurs de déficiences neurologiques. partant des vertus thérapeutiques reconnues de l'apprentissage de la musique, le projet exploite les nouvelles possibilités des plateformes de musique électronique pour enrichir la communication de ces enfants, favorisant ainsi la communication, la créativité et leurs compétences sociales.
Ces projets ont la caractéristique commune de cibler des groupes de jeunes en difficulté tout en exploitant les outils interactifs du Web 2.0. Leur conception associe étroitement des experts TIC, des travailleurs sociaux et des chercheurs en sciences sociales et humaines.
Il apparait ainsi que les réseaux sociaux sur Internet ont la capacité de développer et capitaliser des liens avec des personnes au-delà du réseau dit habituel mais dont on retire des avantages pour accéder à de nouvelles informations. C'est précisément de cela dont les jeunes défavorisés ou marginalisés ont besoin pour dépasser les frontières de leur groupe de référence et sortir ainsi de leur situation d'exclusion.
(D'après la Lettre EMERIT N°63 Septembre 2010 - FTU Namur)
(Via l'article de Louise Maton)
Tags : conférence - livre
Tags : veille
Handimobility, le site d'information indépendante de tous les handicaps, met à disposition un guide Intitulé "Intégration d'enfants handicapés en milieu scolaire - Méthodes, conseils et moyens ", ce guide PDF de 19 pages que vous pourrez retrouver en téléchargement à la fin de cet article est du à la plume de Julien Torrent Informaticien de gestion HES & Psychologue Conseiller en accès ergonomique à l'ordinateur.
Ce document définit, démontre et propose différentes possibilités d'utilisation de l'outil informatique pour encourager et faciliter la scolarisation de personnes en situations de handicap.
Les méthodes présentées peuvent être adaptées sur des logiciels équivalents. Il est en effet assez rare, en informatique, que des fonctionnalités natives disparaissent dans les versions postérieures, ce qui devrait tout de même donner une certaine pérennité aux techniques proposées dans ce document.
Ce document présente des solutions concrètes dans des domaines tels que la numérisation de documents scolaires, l'aide à la notation, la lecture assistée par voix de synthèse de documents numériques etc...
(Via Philippe Steinier et le Forum d'Handimobility)
Dans le cadre de ses missions d'animation du dispositif Ordi 2.0 en Régions Nord-Pas de Calais / Picardie, ANIS s'est associée durant l'été 2010 avec une illustratrice professionnelle (Mlle Jeanne JOSEPH) pour réaliser une Bande-Dessinée sur le thème du Réemploi de matériel informatique.
L'objectif de ce support, composé d'une page de couverture et de 10 illustrations titrées, est de faire comprendre de manière simple, ludique et pédagogique les grandes étapes du cycle de vie d'un ordinateur.
Cette Bande-Dessinée met ainsi en scène les différents acteurs de la filière du réemploi : le commerçant, le premier acheteur, le reconditionner et son équipe, les bénéficiaires du matériel reconditionné, le recycleur (assurant la fin de vie du matériel).
Sous licence Creative Commons, ces illustrations sont disponibles ci-dessous : Galerie de vignettes au format jpg, et support intégral téléchargeable au format pdf.
Cette Bande-Dessinée peut être utilisée par tout acteur désirant mettre en oeuvre des actions d'information et de sensibilisation sur le thème du réemploi, en direction de publics (jeunes par exemple). Elle sera particulièrement appréciée des Centres de loisirs, des Centres sociaux, des Espaces Publics Numériques, des enseignants, etc.
Lien : BD ANIS - Ordi 2.0 - "Je réemploie, et toi ?"
(Via le site d'Ordi 2.0)
Tags : développement-durable
D'après un article de Marie Meurisse du 10 septembre 2010 paru dans Le Temps
Utiliser les réseaux sociaux du Web pour enseigner? Demander aux élèves de faire leurs devoirs sur Twitter? De Paris à Sierre, les enseignants lancent des idées inédites. Horizons
Quand Laurence Juin donne des consignes à ses élèves, elle envoie un message instantané via le réseau Twitter. «Rédigez un tweet présentant votre futur lieu de stage». «Je serai au service logistique d'une industrie», répond immédiatement l'un d'entre eux sur le «mur» virtuel de la classe. Au lycée professionnel de Pierre Doriole (La Rochelle, France), la rentrée scolaire ne respire pas seulement les cahiers et crayons. Le savoir s'y transmet aussi par ordinateur, sur les réseaux sociaux.
«Au début, j'étais amie sur Facebook avec mes élèves, explique Laurence Juin, 36 ans, qui enseigne le français, l'histoire-géographie et l'éducation civique. Mais cela mélangeait trop ma vie privée avec ma vie professionnelle. Et quand mes élèves ont compris que je voyais leurs photos de soirées arrosées, ils m'ont supprimée de leur liste... Comme j'utilisais moi-même Twitter, je les ai alors fait travailler dessus. Depuis l'année dernière, c'est un vrai succès!»
En classe, ces apprentis maturistes commentent textes et images par petites phrases, en 140 signes, selon le principe du fameux site de micro-blogging. À la maison, ils débattent en ligne avec leurs camarades d'une émission télévisée ou d'un livre. Même s'ils respectent une charte d'utilisation très stricte, ces adolescents sont conquis par la modernité de la méthode. «Nous faisons un travail collaboratif et mutualisé, ajoute leur professeur. Ainsi, ils deviennent acteurs et non pas consommateurs du cours».
Pionnière, Laurence Juin a interpellé et fasciné le monde enseignant. Son approche est-elle démagogique? Anecdotique? Ou médiatique? Pourtant, d'autres expériences du même type se rapprochent de sa sympathique communauté Twitter. En France toujours, à Lyon, le professeur de gestion Jean-Paul Moiraud a développé un blog participatif avec ses étudiants. À Lille, François Jourde enseigne la philosophie sur Twitter. Sur le même principe, d'autres pédagogues privilégient sites ou blogs.
Il existe peu d'études sur le sujet. Et les rares spécialistes sont loin de crier au scandale. Audrey Guilbaud-Varachaud, professeur à Bayonne, mène par exemple une étude sur ce type de pédagogie. «Les élèves jouent le jeu et sont demandeurs. L'apprentissage des dates en histoire devient ludique, mais tout aussi efficace. La publication numérique permet en outre de mettre en valeur leur travail». «En passant par l'écrit, les élèves améliorent leur mode d'expression. Ce qu'ils mettent en ligne est entièrement public, ils réfléchissent donc également à leur identité virtuelle et à leur vie privée. Et puis inconsciemment, cette réflexion collective renforce la cohésion, crée une identité de classe et d'établissement. Comme du team building!», approuve Julien Llanas qui est, à Créteil, chargé de mission sur l'utilisation des nouvelles technologies dans l'éducation.
En Suisse romande, Lyonel Kaufmann sera le premier à adopter Twitter dans un cadre scolaire. D'ici début 2011, ce professeur d'histoire à la Haute école pédagogique du canton de Vaud fera travailler ses élèves sur le site. Son modèle? Le projet mis en place l'année dernière à l'université de l'Utah (Etats-Unis). «En 48 heures, onze étudiants ont reconstitué sur Twitter la bataille de Gettysburg, dit-il. Chacun devait endosser le rôle d'un des personnages, dont celui de Lincoln. Pour cela, ils ont dû reconstruire les faits, trouver des informations et les synthétiser... Très intéressant! Avec des collègues, nous allons donc développer un nouveau scénario en français».
Lyonel Kaufmann, blogueur émérite et fan des nouvelles technologies, est l'un des rares Suisses à faire entrer, pour l'instant, les réseaux sociaux sur les bancs de l'école. Jacques Daniélou, président de la société pédagogique vaudoise: «Il y a une méfiance généralisée sur cette question. Certains collègues ont été la cible d'injures publiées sur des blogs d'élèves. D'autres ont accepté leurs étudiants comme amis sur Facebook et s'en sont mordu les doigts. Parfois, il y a un mélange des genres un peu regrettable. Malgré cela, ce n'est pas une raison pour tout diaboliser.»
«Je crois que de nombreux professeurs craignent ce qu'ils ne connaissent pas», note François Flückiger, enseignant détaché au Centre de ressources interjurassien. «Il faut que l'école s'intéresse à Facebook afin de prévenir les dérapages et éduquer les élèves. Ceux qui s'y refusent peuvent utiliser educanet, un outil communautaire gratuit et moins risqué que les réseaux sociaux classiques».
En Suisse, nombre de professeurs optent pour cette alternative. Ou pour de simples blogs ainsi que des wikis - des sites modifiables par tous les utilisateurs. François Lombard, chargé d'enseignement en biologie auprès des professeurs du secondaire à Genève, utilise ces wikis depuis plus de sept ans. «Mes élèves vont chercher et trier des informations, qu'ils mettent ensuite dans le wiki pour nous les faire partager. Ils produisent leur propre savoir! Cela remet totalement en question le rapport maître-élèves. Celui qui enseigne n'a pas la science infuse, puisque les étudiants eux-mêmes sont porteurs de compétences et d'idées. 90% de ce qu'ils apprennent ne vient pas de moi».
Bel horizon. Les professeurs engagés sur ces voies insistent tout de même sur le fait que ce genre de dispositif suppose de cadrer rigoureusement les élèves (souvent au moyen d'une charte) et d'être souvent disponible, y compris le soir, pour corriger les fautes, donner les instructions, rappeler à l'ordre et vérifier le contenu du blog. La «pédagogie embarquée», comme les spécialistes l'appellent, dépend de l'engagement bénévole de l'enseignant...
Car les enseignants, eux aussi, ont une vie privée. Et s'ils n'utilisent pas Facebook en classe, ils s'en servent souvent pour garder contact avec leurs anciens élèves. Pascal Rey, enseignant de troisième primaire à Sierre, refuse les demandes d'amitié virtuelle de ses élèves de dix ans. Par contre, il est ravi de garder contact avec les enfants qu'il a connus il y a dix ou vingt ans. «En tant qu'enseignant, je me préoccupe de l'avenir de tous mes élèves. Sans Facebook, je les aurais perdus de vue. Alors que là, j'ai retrouvé ceux des anciennes volées avec beaucoup de bonheur. Je sais quel diplôme ils ont, où ils vivent... Comme on dit: loin des yeux, près du coeur».
Tags : enfant - enseignement - réseaux sociaux - Twitter