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2 Appels à projets pour les EPN de Wallonie !

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"Tirer profit des TIC pour activer professionnellement et socialement les groupes fragilisés" est le nom de l'Appel à projets du Fédéral via le SPP Intégration sociale.

Au travers de cet appel, la secrétaire d'État à l'Intégration sociale souhaite encourager les organismes publics et privés à tirer profit des TIC pour activer professionnellement et socialement les personnes plus isolées afin qu'elles puissent profiter elles aussi des avantages qu'offre le monde numérique.

Objectifs :

  • Offrir aux personnes défavorisées la possibilité de dépasser les limites de leur monde numérique et de développer des capacités dans le domaine des TIC qui leur permettront d'accéder au marché du travail.
  • Renforcer les aptitudes relevant des TIC qui contribuent à l'autonomie et renforcer la confiance des personnes visées en leur propres capacités.
  • Promouvoir la collaboration entre les CPAS et les organisations actives dans la lutte contre la fracture numérique.
  • Échanger des connaissances, du savoir-faire et des exemples de bonnes pratiques

Le subside demandé peut s'élever à 25.000,00EUR maximum. L'AP s'adresse aussi bien aux ASBL, qu'aux Communes et CPAS.

Le projet doit être introduit avant le 15/07 à l'aide du formulaire en ligne disponible sur le site du SPP Intégration sociale à l'adresse suivante :

http://www.mi-is.be/be-fr/formulaire/formulaire-dinscription-pour-lappel-a-projets-tirer-profit-des-tic-pour-activer-professio

Plus d'informations ICI.

coq_wallon

La Région wallonne, via le Ministère de l'Action sociale et de l'égalité des chances, lance également l'Appel à projets "Papy Mamy surfers 2013". C'est la quatrième génération de cet AP dont l'objectif vise à la fois à lutter contre la  fracture numérique et à participer à la qualité de vie des ainés, à domicile et au sein des établissements qui les accueillent et les hébergent.

En plus des 2 volets classiques s'adressant exclusivement aux EPN de Wallonie, l'AP 2013 introduit cette année la possibilité aux Communes ne disposant pas d'un EPN sur son territoire de passer par le Conseil consultatif des Ainés (CCA) pour déposer un projet.

Le formulaire de candidature doit être complété et renvoyé au plus tard pour le 01/09/2013.

Les projets retenus bénéficieront de subvention allant de 3500EUR  (volet 1 et 3)à 5000EUR (volet 2).

Plus d'informations ICI.


Tags : appel-à-projets - fédéral - région-wallonne

Appel à projets du Fédéral SPP-IS 2012

À l'heure actuelle, les TIC font partie intégrante de notre vie. Près de 80% des utilisateurs belges d'Internet entre 16 et 74 ans se connectent chaque jour pour surfer sur des réseaux sociaux, envoyer des e-mails, postuler à des emplois, consulter des informations, etc. Faire pénétrer les personnes défavorisées dans l'univers du numérique est dès lors une manière de les intégrer socialement. Au niveau de l'activation sociale, les médias numériques peuvent également jouer un rôle. L'idée de base de l'activation sociale, c'est d'encourager les personnes éloignées du marché du travail à une participation sociale utile. Car l'inclusion est aussi un moyen de combattre l'isolement et elle constitue donc une aide à l'intégration dans notre société. Cet appel à projets a pour but d'activer certaines personnes dans la société en vue de maximiser leur autonomie, leur participation et leur intégration sociales et, à plus long terme, de les faire avancer vers le marché de l'emploi.

Au travers de cet appel, la secrétaire d'État à l'Intégration sociale souhaite encourager les organismes publics et privés à tirer profit des TIC pour activer professionnellement et socialement les personnes plus isolées.

1. Objectif de l'appel

  • Offrir aux personnes défavorisées la possibilité de dépasser les limites de leur monde numérique et de développer des capacités dans le domaine des TIC qui leur permettront d'accéder au marché du travail.
  • Renforcer les aptitudes relevant des TIC qui contribuent à l'autonomie et renforcer la confiance des personnes visées en leurs propres capacités.
  • Développer de nouvelles méthodologies sur l'utilisation des TIC pour l'activation.
  • Échanger des connaissances, du savoir-faire et des exemples de bonnes pratiques.

2. Groupe cible

  • Les personnes défavorisées qui ne travaillent plus depuis longtemps et qui cherchent à accéder au marché de l'emploi.
  • Les personnes défavorisées qui sont éloignées du marché de l'emploi et qui risquent de tomber dans l'isolement social.
  • Les jeunes (16-24) qui vont faire leur entrée sur le marché de l'emploi.

3. Financement

Le subside demandé peut s'élever à 25.000,00EUR maximum.

La période de subventionnement commence au plus tôt le 01/11/2012 et se termine au plus tard le 31/10/2013. Les projets sont subsidiés pour 12 mois maximum.

4. Conditions

Qui peut introduire un projet ?

  • ASBL
  • Administrations locales (communes, CPAS,...)
  • Les initiatives de coopération sont autorisées à introduire un projet et y sont même encouragées. S'il s'agit d'un projet collectif, les partenaires désignent l'un d'entre eux comme responsable de projet. L'organisation doit avoir son siège social en Belgique, doit être établie en Belgique et ne peut avoir pour seul but de faire des bénéfices.

Quels projets ?

Le projet doit :

  • Être nouveau ou innovant

Il doit s'agir d'un projet qui soit nouveau ou qui revisite un projet existant, en y ajoutant suffisamment d'éléments neufs.

  • Apporter une plus-value sociale et répondre aux objectifs

Le projet doit apporter une plus-value sur le plan social, ce qui signifie que le groupe cible doit en tirer un avantage plus important que la simple connaissance des TIC et d'Internet. Le but du subside est d'offrir aux personnes défavorisées des chances supplémentaires de s'activer professionnellement et/ou socialement. Le projet doit répondre aux objectifs (voir plus haut).

  • Être indépendant

Le projet doit être indépendant à la fin de la période de subventionnement, grâce à des fonds propres, à l'octroi de subsides structurels par une autre autorité subsidiante ou à une combinaison de différentes sources de revenus.

Comment ?

Le projet doit être introduit à l'aide du formulaire online sur le site du SPP Intégration sociale (ICI) et ce, avant le 05/10/2012.

Plus d'informations ICI.


Tags : appel-à-projets - fédéral

L'évaluation du Plan national de lutte contre la fracture numérique (2005-2010) et recommandations pour la seconde phase du plan (2011-2015) - Deuxième partie

imageLe rapport final de l'étude confiée par le SPP Intégration sociale à la Fondation Travail-Université et au Centre de recherche K-point de la Katholieke Hoogeschool Kempen, dans le cadre du plan national de lutte contre la fracture numérique est maintenant disponible. L'étude a consisté à
évaluer la première phase du plan (2005-2010) et à préparer des orientations et des propositions pour une seconde phase du plan (2011-2015). C'est un document important car il évalue les actions menées pendant 5 ans et permet de voir quelles vont êtres les grandes lignes directrices de la politique belge en matière d'E-inclusion pour les 5 prochaines années.

Dans la deuxième partie de ce document, le rapport analyse l'évolution de la fracture numérique de 2005 à 2010.
"La notion de "fracture numérique" désigne communément le fossé séparant ceux qui bénéficient de l'accès à internet et aux technologies numériques et ceux qui n'en bénéficient pas. Toutefois,les chercheurs considèrent aujourd'hui que cette notion est moins polarisée, dans le sens où elle comporte plusieurs dimensions qui interagissent et évoluent.
La fracture numérique a d'abord une dimension matérielle. Elle renvoie alors à un déficit en termes d'équipement et d'accès. C'est ce que l'on désigne comme étant la fracture numérique au premier degré.
La fracture numérique a aussi une dimension intellectuelle et sociale. Elle renvoie alors au manque de maitrise des compétences et connaissances fondamentales pour l'usage des TIC et l'exploitation de leurs contenus, ainsi que le manque de ressources sociales pour développer des usages qui permettent de négocier une position sociale valorisante. C'est ce que l'on désigne comme étant la fracture numérique au second degré. Cette sorte de fracture dans la fracture se créée une fois que la barrière de l'accès est surmontée, au niveau des modes d'usages de la technologie et des contenus numériques.
La fracture numérique est également évolutive, dans la mesure où elle est un processus social dynamique qui évolue au fil du temps et non un état stable. Ceci implique que tous les individus - et pas uniquement ceux appartenant aux groupes sociaux défavorisés - sont susceptibles de se trouver provisoirement plus en moins vulnérables.

Cet éclairage sur l'évolution de la notion de fracture numérique permet de souligner que la
première phase du plan a eu le mérite d'appréhender la fracture numérique dans sa double dimension d'accès et d'usage."

Les propositions pour un "Plan stratégique belge e-inclusion 2011-2015"
  • Mettre en place une coordination nationale avec une articulation forte entre les niveaux de pouvoir et donc mettre sur pied un dispositif institutionnel qui permettra une coopération active entre les structures.
  • Création d'une fonction de "Porte-parole e-inclusion" pour assurer la promotion et la visibilité du plan vers l'extérieur.
  • Création de plateformes régionales pour impliquer la participation des acteurs de terrain et des pouvoirs locaux et régionaux.
  • Redéfinir les politiques d'aide à l'acquisition individuelle d'équipements informatiques multimédia.
  • Garantir une réduction du coût de l'internet à haut débit pour l'ensemble de la population.
  • Créer un "tarif social internet" pour les catégories les plus défavorisées de la population.
  • Développer et soutenir une offre de services de maintenance informatique à des coûts adaptés aux situations des différentes catégories de la population.
  • Renforcer les engagements pris par les autorités fédérales et régionales en matière d'e-accessibilité.
  • Poursuivre et renforcer la sécurité d'utilisation d'internet et la confiance des utilisateurs, en particulier pour les groupes les plus vulnérables.
  • Renforcer la visibilité et renforcer les points d'accès publics et les espaces publics numériques existants.
  • Poursuivre la création d'au moins un espace public numérique par commune.
  • Développer et renforcer les réseaux régionaux d'espaces publics numériques et soutenir la réflexion menée par les EPN/OCR sur leur avenir et l'évolution de leur rôle.
  • Développer et soutenir des services associatifs de maintenance et de développement informatique à destination du secteur socio-éducatif.
  • Sensibiliser les autorités locales à la mise en place de plans locaux d'inclusion numérique et leur apporter un meilleur soutien financier pour qu'elles investissent dans des projets TIC à la portée de tous et qu'elles favorisent une articulation locale entre les différentes initiatives en matière d'inclusion numérique et sociale
  • Assurer la reconnaissance professionnelle du métier d'animateur d'EPN/OCR, en valorisant notamment son rôle social grandissant et en professionnalisant son statut.
  • Soutenir et renforcer des dispositifs locaux innovants de formation aux TIC mis en place par des EPN, des organismes sociaux ou des infrastructures publiques en vue de toucher des publics traditionnellement éloignés des TIC.
  • Imbriquer les TIC dans la formation générale, tout au long de la vie, en travaillant à
    l'incorporation systématique des formations à l'usage des technologies numériques au sein d'un parcours intégré d'enseignement, de formation professionnelle, de formation continuée ou d'éducation permanente.
  • Pour les publics particulièrement vulnérables ou isolés, prolonger et renforcer la convergence de l'accompagnement social et de l'accompagnement aux usages des TIC.
  • Améliorer la culture numérique des enseignants, des travailleurs sociaux et autres intermédiaires de l'action socioculturelle et mobiliser davantage l'ensemble des professionnels de l'action sociale autour de la problématique de l'inclusion numérique en les formant à une meilleure appropriation des technologies numériques dans leurs pratiques professionnelles quotidiennes.
  • Former à la production de contenus et inclure la communication interactive et la production de contenus dans les programmes d'insertion socioprofessionnelle.
  • Sensibiliser aux formes nouvelles de culture numérique, dans la lecture, l'audiovisuel, la musique, les arts et spectacles, etc.
  • Mettre en place un cadre juridique pour les nouveaux usages du web 2.0 dans le travail social.
  • Encourager l'acquisition et la diffusion d'une meilleure culture numérique par les décideurs de tous les niveaux des administrations et du pouvoir politique, notamment par la mise en réseau de bonnes pratiques entre les administrations et par l'information constante de leurs décideurs.
  • Soutenir le développement de filières de recyclage et de réhabilitation pour le matériel informatique et pour les consommables, notamment à travers l'économie sociale et l'entrepreneuriat "vert.
  • Réduire l'empreinte écologique des TIC en sensibilisant les divers acteurs institutionnels et de terrain aux critères concrets de diminution de l'empreinte écologique de leurs activités.
  • Promouvoir la conception et le développement de solutions open source pour les besoins spécifiques du monde de l'enseignement, de la culture et de l'action sociale.
  • Promouvoir des applications simples des TIC, à la portée de tous, pour optimiser la
    consommation d'énergie des ménages et améliorer la qualité de l'habitat.
  • Prolonger et renforcer les initiatives de communication et de collaboration entre générations à l'aide des TIC, pour viser non seulement un objectif de formation des séniors, mais aussi et surtout un double objectif de solidarité intergénérationnelle et de capitalisation de l'héritage culturel.
  • Promouvoir des applications des TIC au service de la qualité de vie et de l'autonomie des personnes handicapées, des personnes âgées, des personnes en mauvaise santé ou des malades chroniques.
  • Mettre en place une plateforme de veille technologique dans le domaine des risques et des opportunités des innovations émergentes, en créant des synergies nouvelles entre les initiatives existantes en matière de veille technologique (AWT, IBBT notamment).
  • Mettre en place un monitoring des usages émergents des technologies numériques.
  • Anticiper la vulnérabilité numérique en prolongeant non seulement les actions à caractère curatif auprès des populations exclues, mais aussi en renforçant les actions de prévention auprès de ceux qui courent le risque d'être exclus à plus ou moins long terme.
  • Améliorer le dispositif existant en matière de baromètre des inégalités numériques en articulant, au niveau d'un groupe d'experts inter-institutionnel, les approches et les résultats des enquêtes réalisées aux différents niveaux de pouvoir et dans différents domaines.
  • Mettre en place, au niveau national, un groupe permanent d'experts, provenant des mondes académique, institutionnel et associatif pour formuler notamment des conseils aux décideurs politiques en matière d'inclusion numérique.
  • Associer plus systématiquement les centres de recherche et les universités aux démarches de monitoring et d'anticipation en matière d'inclusion numérique.
  • Lancer et soutenir des projets de recherche dans le domaine des sciences sociales et humaines, concernant l'évolution des usages des TIC ainsi que des inégalités, des risques et des opportunités qui y sont liés.
  • Mettre concrètement en oeuvre le principe de l'intégration d'un volet de recherche sur les aspects sociaux, juridiques et éthiques dans les programmes de développement technologique.
  • Développer plus systématiquement une évaluation scientifique externe des actions conçues et mises en oeuvre dans le cadre de la deuxième phase du plan.

Tags : fédéral - fracture-numérique

L'évaluation du Plan national de lutte contre la fracture numérique (2005-2010) et recommandations pour la seconde phase du plan (2011-2015) - Première partie

imageLe rapport final de l'étude confiée par le SPP Intégration sociale à la Fondation Travail-Université et au Centre de recherche K-point de la Katholieke Hoogeschool Kempen, dans le cadre du plan national de lutte contre la fracture numérique est maintenant disponible. L'étude a consisté à
évaluer la première phase du plan (2005-2010) et à préparer des orientations et des propositions pour une seconde phase du plan (2011-2015). C'est un document important car il évalue les actions menées pendant 5 ans et permet de voir quelles vont êtres les grandes lignes directrices de la politique belge en matière d'E-inclusion pour les 5 prochaines années.

Il est à noter que dans leur travail d'évaluation des réalisations et de préparation de propositions, les équipes de recherche ont mis en oeuvre une méthode de participation active d'acteurs de terrain à travers des workshops.

Dans la première partie de ce document, on peut lire l'évaluation de la première phase du plan national de lutte contre la fracture numérique (2005-2010) et, par là-même, avoir des chiffres récents et officiels sur la fracture numérique en Belgique.
Les objectifs généraux du plan 2005-2010 étaient les suivants : réduire d'un tiers la fracture
numérique dans les cinq années à venir et mettre au point un baromètre de la fracture numérique ainsi que de participer à l'effort européen en faveur de l'inclusion numérique.

Alors, la fracture numérique s'est-elle réduite en Belgique ?
En Belgique, la diffusion d'internet s'est poursuivie à un rythme soutenu au cours des cinq
dernières années, de 2005 à 2009 (+29.3% sur la période, soit +6.6% par an en moyenne). En 2009, la proportion d'utilisateurs d'internet dans la population belge de 15 à 75 ans s'élève à 75%, contre 58% en 2005. L'augmentation de la proportion d'utilisateurs d'internet est visible dans toutes les catégories sociodémographiques habituellement utilisées pour mesurer les inégalités numériques. On peut affirmer que l'objectif général du plan de "réduire d'un tiers la proportion de citoyens qui ne sont pas capables aujourd'hui d'utiliser les TIC" a été atteint.
En effet, la proportion de non-utilisateurs dans l'ensemble de la population a été réduite de plus d'un tiers : de 42% à 25% de la population, ce qui constitue une baisse relative de 40%. Le nombre de ménages ne disposant pas de connexion à internet a été réduit d'un tiers (de 50% à 33%).
Toutefois, la fracture numérique ne se mesure pas au nombre total de personnes connectées ou non, mais aux écarts entre différentes catégories pour une même variable sociodémographique. En ces termes, on peut également affirmer que les inégalités au sein de la population se sont réduites, puisque les écarts entre les catégories défavorisées et la moyenne des utilisateurs ont diminué entre 2005 et 2009 pour toutes les variables sociodémographiques (niveau d'instruction,âge, genre, localisation géographique) sauf pour le revenu où l'écart entre les plus faibles et les plus gros revenus augmente.

Le deuxième objectif du plan 2005-2010 qui consistait à mettre au point un baromètre de la fracture numérique en Belgique a été réalisé dans l'ensemble puisque le plan a bénéficié de la mise en oeuvre, sous l'égide d'Eurostat à partir de 2004, d'un dispositif européen d'enquêtes sur l'accès aux TIC et leurs utilisations par les ménages, par les individus et par les entreprises. Le SPF Économie et statistique (Statbel) s'est chargé de la réalisation et de l'analyse de ces enquêtes en Belgique. Le baromètre permet donc non seulement d'obtenir un portrait statistique pour la Belgique, mais aussi de faire des comparaisons avec les autres pays européens. De plus, les autres niveaux de pouvoir ont aussi lancé ou poursuivi des travaux réguliers de mesure de l'accès aux TIC et de leurs utilisations, notamment le Studiedienst Vlaamse Regering (SVR) et l'Agence wallonne des télécommunications (AWT).

Le troisième objectif du plan consistait à participer à l'effort européen en faveur de l'inclusion numérique. On peut affirmer dans l'ensemble que cet objectif est atteint puisque le plan belge,conçu à l'origine dans l'esprit du Sommet mondial de la société de l'information en 2004, s'estintégré sans difficulté dans les objectifs européens définis à Riga en 2006, reformulés en 2007,puis en 2010. Les politiques européennes et belges en matière d'inclusion numérique montrent en effet de nombreux points de convergence.

Toujours dans l'évaluation, des actions de sensibilisation ont été menées.Dans l'ensemble, plusieurs campagnes et activités de sensibilisation ont été réalisées à la fois par les autorités et par de nombreux acteurs de terrain, dont notamment la "Semaine numérique"qui couvre les trois régions du pays. Les actions ont permis d'atteindre un public important mais elles doivent se renouveler, dans la mesure où le public atteint par les médias classiques ou numériques a déjà été touché. Pour toucher d'autres
publics plus difficiles à atteindre, la sensibilisation doit désormais s'accompagner d'un
accompagnement à plus long terme.

Dans les grands orientations Plan national 2005-2010, une large part avait été consacrée au du volet "formation". Le plan affichait trois objectifs : assurer une formation aux TIC à tous les jeunes, offrir des instruments d'auto-apprentissage pour les citoyens désireux de se former aux TIC et favoriser les structures de formation aux TIC pour les publics défavorisés. Toutefois, l'auto-formation ne semble pas être une méthode pertinente, notamment pour des publics socialement fragilisés ou culturellement défavorisés, car ceux-ci ont besoin d'un médiateur humain pour les accompagner dans leur apprentissage.
Développer les structures de formation aux TIC pour les publics défavorisés est un objectif qui a fait l'objet d'une grande attention, tant de la part des pouvoirs publics, essentiellement pour les demandeurs d'emploi, que de la part des acteurs de terrain, pour les publics faiblement scolarisés et les séniors en particulier. Si la pertinence de ces types de formation ne fait aucun doute, on peut toutefois déplorer que les initiatives des acteurs de terrain aient été le plus souvent développées dans une certaine précarité financière, ce qui a eu des impacts négatifs sur ces formations en termes d'efficacité.

Un volet important dans la lutte du fédéral contre la lutte contre la fracture numérique a été la mise en place de l'initiative "accès pour tous".

Le premier objectif qui consistait à garantir à chaque citoyen un accès public à internet proche de son domicile par le biais de la création d'EPN/OCR a été un axe majeur des politiques publiques en matière de réduction de la fracture numérique. De nombreux acteurs associatifs ont également été très actifs dans ce domaine. La pertinence de ces mesures a évolué. Aujourd'hui, l'objectif est moins de fournir un accès à ceux qui n'en ont pas, que de proposer un environnement non seulement technique, mais aussi et surtout pédagogique et humain de qualité. Le modèle des EPN/OCR peut s'avérer efficace, moyennant la réunion d'une série de conditions concernant la professionnalisation du métier d'animateur, l'intégration dans le tissu social local et la stabilisation des modalités de financement.
Le second objectif qui visait à encourager la connexion des ménages et fournir des services attractifs a été un axe important des politiques d'inclusion numérique au niveau fédéral. Cependant, la pertinence des mesures de type "internet pour tous" décline au fur et à mesure que la diffusion d'internet s'accroît. Leur efficacité est limitée étant donné qu'elles se basent sur des incitants fiscaux, qui bénéficient plus aux classes moyennes qu'aux publics réellement défavorisés. Ces derniers sont d'ailleurs arrêtés davantage par d'autres obstacles, comme le coût des connexions et des charges de maintenance, ainsi que le manque d'accompagnement dans l'utilisation.

Le plan s'était également fixé trois objectifs "transversaux" à travers huit actions concrètes :

  • favoriser la diversité des types de logiciels,
  • garantir aux citoyens le droit aux services traditionnels,
  • augmenter l'accessibilité et la connaissance des TIC pour les publics défavorisés

L'objectif de favoriser la diversité des types de logiciels a essentiellement consisté en actions de promotion des logiciels open source, tantôt au niveau des pouvoirs publics, tantôt dans le monde associatif, notamment au bénéfice des EPN/OCR. L'objectif de garantir l'accès de tous aux canaux traditionnels de service public est, quant à lui,
un principe politique qui n'était pas formulé de manière opérationnelle, ce qui rend son
évaluation impossible. Enfin, dans le domaine de l'e-accessibilité, les objectifs fixés ne sont que très partiellement atteints. Les sites des pouvoirs publics présentent toujours des déficits importants en termes de conformité aux recommandations de la Commission européenne.


Tags : fédéral - fracture-numérique

Ensemble contre la pauvreté

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Le SPP Intégration Sociale organise avec les CPAS une campagne à grande échelle contre la pauvreté et l'exclusion sociale.
Une personne pauvre, c'est déjà une de trop. Malheureusement dans notre pays, de nombreuses personnes vivent encore dans la pauvreté. Le slogan de la campagne «Ensemble contre la pauvreté. Moi aussi» invite clairement à oeuvrer tous ensemble pour aider les gens qui vivent dans la pauvreté à s'en sortir. Le SPP IS souhaite ainsi sensibiliser le grand public sur la pauvreté structurelle et l'exclusion sociale.

missbelgieCilou Annys (Miss Belgique 2010) s'est engagée dans cette campagne en lui prêtant son visage. Avec nous, elle veut encourager la prise de conscience et les débats sur la pauvreté, en luttant notamment contre les préjugés. Parce que personne n'est à l'abri de la pauvreté. Il n'y a pas de honte à demander de l'aide. Les CPAS aident toutes les personnes qui rencontrent des difficultés. Et leur aide ne se limite pas à un soutien financier. En proposant une assistance juridique et psychologique, des formations, des soins à domicile, des soins de santé, etc. , ils apportent une aide précieuse aux personnes qui connaissent des difficultés passagères ou de longue durée.

Vous aussi, vous pouvez vous engager !

Dans le kit de la campagne, vous trouverez des affiches à imprimer, à mettre à votre fenêtre, dans le local de votre association ou à distribuer à vos amis et aux membres de votre famille. Montrez, vous aussi, que vous voulez vous engager contre la pauvreté. La campagne s'inscrit dans le cadre de l'Année européenne de lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale «Stop poverty now!».

Faites le test pour connaitre les risques que vous encourez

Télécharger le kit de la campagne

Consulter le calendrier des activités


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3 nouveaux appels à projets !

L'actualité est riche en appels à projets en ce début mars...

region-wallonneLe tout premier est régional et s'intitule : "Papy et Mamy surfeurs" et il s'inscrit dans le plan global "La Wallonie solidaire". Le public des seniors constitue un public très touché par la fracture numérique et c'est pourquoi la Région Wallonne, dans le but de renforcer les liens entre les générations, a adopté 3 mesures visant à favoriser l'accès des personnes âgées aux TIC :

La première mesure repose sur un projet pédagogique et un transfert de compétences entre les jeunes et leurs grands-parents.  "J'apprends à Papy-Mamy à utiliser un ordinateur et à surfer sur internet". Un appel à candidature est lancé aux écoles équipées d'une Cyberclasse . Les écoles qui s'inscriront dans la dynamique "Papy-Mamy branchés" et rentreront un projet pédagogique en ce sens bénéficieront chacune d'une subvention de 1000 EUR.  Un budget de  50 000EUR est dédicacé à cette mesure.

La deuxième mesure repose sur la dynamique des EPN (Espaces publics numériques), un budget de 100 000EUR est réservé aux EPN pour des projets de formation / acculturation aux TIC dédicacés à nos aînés.

Par ailleurs, et c'est l'objet de la 3e mesure, ce budget pourra également être utilisé pour permettre aux EPN d'organiser de développer des initiatives de formations mobiles ou des modules de formation au plus près des lieux de vie des aînés et, notamment, dans les maisons de repos et de soins, ce qui permettra en outre aux personnes âgées de rester ouvertes au monde extérieur et d'entretenir des contacts privilégiés avec leur famille et leurs amis.

Plus d'infos très prochainement...

POD_MILe deuxième appel à projets est fédéral, il a pour nom : "Construire des ponts entre le monde numérique des jeunes et la société de l'information".

Fin 2009, la Fondation Travail-Université a rendu public les résultats de son étude sur « les Jeunes Off-line et la fracture numérique ». Ce travail fait un constat surprenant : une partie significative des jeunes que l'on qualifie de « natifs numériques » n'ont souvent qu'une connaissance partielle du monde des technologies de l'information et de la communication.

Dans le cadre du "Plan d'action national de Lutte contre la fracture numérique", le Secrétaire d'état à l'Intégration sociale et la Lutte contre la Pauvreté souhaite dès lors encourager la création de projets ayant pour objectif de construire des passerelles entre le monde numérique des jeunes et les usages que la société attend d'eux en matière de TIC.

Les projets doivent donc permettre aux jeunes de dépasser progressivement les limites de leur propre univers numérique afin qu'ils arrivent à être autonome dans l'utilisation des TIC dans les différents domaines de la vie en société, leur donner confiance dans leurs capacités d'apprentissage, favoriser leur esprit critique et exploiter leur potentiel créatif.

Les Asbl et les pouvoirs locaux (Et donc, les EPN Wallons) peuvent rentrer un dossier en complétant le formulaire de dossier de candidature qui doit être introduit au plus tard le 30/04/2010.

telenetfoundationLe troisième et dernier appel à projets est soutenu par la Fondation Telenet. Avec son portail "Ca Clic", la Fondation Telenet soutient des projets sociaux destinés à réduire la fracture numérique. 

Cette année, les projets doivent concerner les enfants de milieux socialement défavorisés et leur faire découvrir les TIC de manière éducative et pédagogique. Réalisez votre projet dans l'année et complétez le formulaire en ligne avant le 15 juin 2010 pour faire partie des projets éventuellement retenus par le jury.


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Colloque fédéral du 2 mars, "la fracture numérique, la formation tout au long de la vie"

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Ce mardi 2 mars aura lieu au Sénat de Belgique le colloque fédéral «la fracture numérique, la formation tout au long de la vie», que le groupe parlementaire informel « ATD Quart Monde, Inclusion Sociale » organise chaque année à l'approche de la semaine numérique en partenariat avec Technofutur TIC, Vlaams Steunpunt Nieuwe Geletterdheid et l'asbl Banlieues.

Cette édition se déroulera le mardi 2 mars de 09h00 à 13h00, à la Salle des Congrès du Parlement fédéral (entrée par le 21 Rue de Louvain à 1000 Bruxelles). Le colloque est bilingue français - néerlandais, une traduction simultanée sera réalisée. L'accès y est gratuit. Les places sont limitées et l'inscription est obligatoire.

Le programme du colloque est axé sur quatre thèmes :

- Les stratégies e-learning du Forem-Formation en direction des publics précaires.
- L'enjeu des compétences TIC.
- Les méthodes pédagogiques appliquées aux publics précaires.
- Les compétences chez les jeunes, résultats de l'Etude 'Les jeunes off-line et la fracture numérique'.

Interviendront au colloque : Phillippe Courard, Secrétaire d'état à l'intégration sociale et à la Lutte contre la pauvreté, Lieve De Gols, Présidente de Vlaams Steunpunt Nieuwe Geletterdheid, Ilse Mariën, Chercheuse à IBBT-SMIT, Vrije Universiteit Brussel (VUB), Odile Dupont, Responsable e-learning et coaching au Forem-Formation, Sofie Verhoeven, Staff EVC, Pierre Lelong, Chef de projet de Technofutur TIC, Sara Van Damme, Coordinatrice IT-Huis, Hedwig Seutens, Expert Compétences général de marché du travail, VDAB, Hubert Soumoy , Coordinateur général du service social, CPAS de Fleurus, Marie Pirotte, agent d'insertion et formatrice PMTIC, CPS de Fleurus, Luc Mertens et Périne Brotcorne, chercheurs à la Fondation travail-Université.


Tags : Colloque - fédéral - formation - fracture-numérique - semaine-numérique

Protéger la vie privée des jeunes avec le nouveau site de la CPVP

jedecide C'est aujourd'hui qu'est lancé officiellement le site Je décide!, un site d'informations destiné prioritairement aux jeunes mais également aux parents, aux enseignants et les directions qui sont les accompagnateurs de ces jeunes.

Pour chaque groupe, le site donne des informations sur les nouveaux usages TIC et la transmission de données personnelles. En plus d'être un site d'informations, jedecide.be a été conçu pour proposer de l'interactivité avec les utilisateurs : ils pourront laisser leurs questions, leurs témoignages et communiquer avec la Commission de la protection de la vie privée, à l'origine de l'initiative. "Sensibiliser les jeunes d'aujourd'hui, cela signifie aussi responsabiliser les adultes de demain aux enjeux démocratiques liés à la défense de libertés fondamentales", déclare Stefan Verschuere, vice-président de la CPVP. "Nous devons donner aux jeunes les moyens de pouvoir comprendre les nouveaux usages, de s'y engager et de les maîtriser."

http://www.jedecide.be/


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De "Internet pour tous" à "Start2Surf@Home"

Comme en 2006, le gouvernement fédéral lance une opération visant à connecter à Internet un maximum de belges. Des packs ordinateurs et internet seront commercialisés à des prix très avantageux jusqu'au 30 avril 2010. Objectif : 100.000 nouveaux internautes!

Start2Surf-atHome-WEB_tcm166-61881

But de l'opération "Start2Surf@Home" ? Réduire la fameuse fracture numérique. "
Un ordinateur est intéressant et important pour tout un chacun. Grâce à un ordinateur avec accès Internet, vous pouvez, de chez vous, faire des achats, chercher du travail, effectuer vos opérations bancaires, consulter l'actualité, introduire votre déclaration d'impôt. etc...
" explique la brochure réalisée par le Gouvernement Fédéral. Aujourd'hui, "un Belge sur trois n'est pas connecté à internet (36 %) contre 24 % aux Pays-Bas, c'est inacceptable souligne le ministre de l'Économie, Vincent Van Quickenborne"

Le Gouvernement Fédéral met donc en place cette opération qui débutera le 30 novembre et se terminera le 30 avril 2010. Pour en bénéficier, il suffit de se présenter dans un des 600 points de vente en Belgique et choisir un pack portant le label "Start2Surf@Home". Payez le prix complet mais gardez précieusement la facture, cela vous donnera droit à une réduction sur votre déclaration d'impôt. Ce pack comprend :

start2surfpack

  • Un ordinateur avec 2 ans de garantie (Choix entre 4 packs)
  • Des logiciels dans votre langue pour utiliser votre ordinateur en toute sécurité et surfer sur Internet, écrire des textes, sauvegarder et traiter des photos, conserver des adresses...
  • Un abonnement d'un an à Internet ainsi qu'une connexion gratuite de votre ordinateur à Internet. L'abonnement est gratuit la première année, vous décidez ensuite de le prolonger ou pas.
  • Une formation à l'informatique et à Internet grâce à laquelle vous apprenez à vous servir facilement et en toute sécurité de votre ordinateur et d'Internet. Chaque formation dans le cadre de Start2surf @home est accessible aux personnes handicapées.

Pour plus d'informations (à partir du 30/11/2009) :


Tags : accès - équipement - fédéral - fracture-numérique - intégration-sociale

Médicaments par Internet ? Ne surfez pas avec votre santé

pharmacie

Médicaments par Internet ? Ne surfez pas avec votre santé, c'est l'intitulé d'une campagne de l'Agence Fédérale des Médicaments et des Produits de Santé, Belgique (AFMPS) qui lance une campagne d'information d'un mois sur cette thématique.

Pour le grand public, acheter des médicaments sur Internet en dehors du circuit légal habituel n'est pas sans danger. Bien sûr, la publicité pour de telles offres foisonnent sur Internet via de la publicité contextuelle, des spams, messages non sollicités... Mais le danger est bel et bien là : médicaments contrefaits et falsifiés vendus par correspondance pullulent sur Internet.

Laurette Onkelinx, Vice-Première Ministre et Ministre de la Santé publique évoque cette dangerosité récurrente et indique qu'il faut "alerter le citoyen sur les risques auxquels il expose sa santé quand il achète des médicaments par internet hors des pharmacies autorisées en Belgique ou de leur site internet quand il s'agit de médicaments non soumis à prescription médicale. Les sites internet de vente de médicaments des pharmacies autorisées en Belgique doivent avoir été notifiés auprès de l'AFMPS et de l'Ordre des Pharmaciens."



Une mission d'éducation et d'information des patients s'avère donc indispensable ; c'est l'objectif de cette campagne afin d'alerter et d'informer le citoyen sur les risques qu'il encourt en se procurant des médicaments sur Internet.

"Médicaments par internet ? Ne surfez pas avec votre santé !", c'est le message simple et clair de cette campagne... Qui invite le public à se renseigner auprès de son pharmacien, praticien de santé, meilleur conseiller en matière de bon usage des médicaments et garant de la qualité des médicaments qu'il délivre.

Affichage publicitaire sur des portails Internet, annonces Presse dans le journal gratuit Métro, affichages dans les clubs de sports et dans les universités renvoient vers le site Web de la campagne : Médicaments par Internet.
On peut y tester ses connaissances en matière d'achat de médicaments par internet et surtout y retrouver des conseils en ce qui concerne l'achat de médicaments par internet ainsi qu'y télécharger le flyer de la campagne.


Il est utile que les EPN puissent largement relayer cette information responsable.



Contact presse et actions de communication externe de la Campagne :

Bénédicte SIMON, contact FR - Tél. : 0032 2 524 84 16 - E-mail : benedicte.simon@afmps.be


Crédit photo : Pharmacie, cliché de Thomas Nicot sous Licence Creative Commons Paternité.

Tags : fédéral - site-internet

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