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DE QUOI S'AGIT-IL ?
Le dispositif « Droit et EPN, le Jeu ! » a été créé par un ensemble de partenaires, tous membres de l'association CRéATIF. Il a pour ambition de répondre aux besoins, souvent énoncés par les animateurs multimédia et médiateurs numériques, de pouvoir accéder à des connaissances juridiques dans l'utilisation d'Internet afin de mieux répondre aux questions du public des espaces (EPN).
Les partenaires du projet
Il s'agit d'un jeu multimédia autour de plusieurs notions juridiques liées à l'utilisation d'Internet et du multimédia qui s'adresse en premier lieu aux animateurs multimédia et médiateurs numériques. Les sujets traités sous forme de modules sont les suivants :
o Vie privée : Liberté d'expression - Droit à l'image
o Propriété littéraire et artistique : Droits d'auteur et droits voisins
o Faciliter la réutilisation des contenus numériques
o Vie privée : Données personnelles
o Responsabilité au sein de l'EPN et gestion de l'EPN
Un sixième module « Boîte à outils » recense un grand nombre de ressources, et vient compléter ces thèmes.
Selon la définition de Wikipédia, le « jeu sérieux (de l'anglais serious game : serious, « sérieux » et game, « jeu ») est, d'après la définition proposée en 2006 par Julian Alvarez et Olivier Rampnoux, un logiciel qui combine une intention sérieuse, de type pédagogique, informative, communicationnelle, marketing, idéologique ou d'entraînement avec des ressorts ludiques. La vocation d'un serious game est donc de rendre attrayante la dimension sérieuse par une forme, une interaction, des règles et éventuellement des objectifs ludiques.
De manière synthétique, un serious game englobe tous les jeux vidéo qui s'écartent du seul divertissement. »
Les aspects juridiques au travers de leurs lois, décrets et articles, sont souvent assez rébarbatifs pour les non juristes... sans parler de ceux qui concernent Internet, dont le contexte est nouveau et mouvant. En créant un jeu sérieux, nous avons donc voulu rendre plus attrayant le côté sérieux des sujets...
Ce jeu (Droit et EPN, le Jeu !) a pour objectif de répondre à plusieurs défis :
o celui de favoriser l'acquisition de connaissances sur certaines questions juridiques d'Internet d'une façon ludique et concrète ;
o celui de permettre aux animateurs de se former sur leur outil de travail ;
o celui de se former à petites doses, module par module en fonction de sa disponibilité ;
o celui de permettre la réutilisation du contenu du dispositif dans une configuration d'animation avec le public ;
o Etc.
Conçu comme un tout mais utilisable module par module, ce jeu offre tout d'abord une introduction permettant de comprendre les grands principes qui régissent le fonctionnement du jeu et de chacun des modules.
Cette introduction est composée de trois parties :
o La présentation des objectifs opérationnels du dispositif : ce que la formation devrait permettre aux animateurs : se faire une bonne représentation des « bonnes pratiques » en matière d'usages d'Internet, répondre à une question de type « Est-ce que j'ai le droit de faire ça », expliquer la signification de termes juridiques, conseiller les publics, choisir des règles de fonctionnement pour la gestion de l'EPN ;
o Une explication de l'organisation du dispositif et des contenus que l'on trouvera dans les modules ainsi que quelques consignes pratiques de navigation ;
o Un quiz qui permet de tester ses connaissances et de choisir les modules les plus appropriés au besoin de l'utilisateur.
Chacun des 5 modules précédemment cités est constitué :
o D'une présentation explicitant le ou les sujets traités dans le module ;
o D'une étude de cas, qui représente la partie ludique et permet de se mettre en situation de « résolution de problème » spécifique. Au coeur d'une bande dessinée, des personnages évoluent dans leur problématique et le joueur doit faire une sélection dans les choix permettant de résoudre la question posée ;
o D'une rubrique compléments d'information (« en savoir plus ») qui offre d'autres ressources non traitées dans l'étude de cas en relation avec le thème du module ;
o D'un quiz qui permet de tester les connaissances acquises sur le module. Ce quiz peut être fait et refait à plusieurs reprises, dans la mesure où le choix des questions posées est aléatoire, permettant une variété de questionnements.
o D'une conclusion qui permet de faire le point sur les notions traitées dans le module.
Des liens et des ressources permettent d'approfondir par soi-même les sujets grâce à la « Boîte à outils » reliée à chacun des modules.
Dès maintenant vous pouvez aller jouer... en cliquant sur la mascotte du jeu.
Mais vous pouvez aussi décider d'embarquer ce jeu sur votre portail pour le mettre à la disposition de votre réseau grâce à ce code d'embarquement :
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Ce projet est lancé officiellement le 28 Octobre 2011 à l'occasion du séminaire de clôture au Conseil Régional Midi-Pyrénées à Toulouse
(Article de Marie-Hélène Feron repris du site Créatif sous CC) CRéATIF - Accès public et appropriation citoyenne des technologies de l'information
Nda : Il peut y avoir des différences entre la législation française et la législation belge. Pour plus d'informations, nous organisons des sessions de formation sur ce sujet (Responsabilité juridique dans le non-marchand : propriété intellectuelle, aspects juridiques de la vie privée et cyber surveillance).
D'après un article de Marie Meurisse du 10 septembre 2010 paru dans Le Temps
Utiliser les réseaux sociaux du Web pour enseigner? Demander aux élèves de faire leurs devoirs sur Twitter? De Paris à Sierre, les enseignants lancent des idées inédites. Horizons
Quand Laurence Juin donne des consignes à ses élèves, elle envoie un message instantané via le réseau Twitter. «Rédigez un tweet présentant votre futur lieu de stage». «Je serai au service logistique d'une industrie», répond immédiatement l'un d'entre eux sur le «mur» virtuel de la classe. Au lycée professionnel de Pierre Doriole (La Rochelle, France), la rentrée scolaire ne respire pas seulement les cahiers et crayons. Le savoir s'y transmet aussi par ordinateur, sur les réseaux sociaux.
«Au début, j'étais amie sur Facebook avec mes élèves, explique Laurence Juin, 36 ans, qui enseigne le français, l'histoire-géographie et l'éducation civique. Mais cela mélangeait trop ma vie privée avec ma vie professionnelle. Et quand mes élèves ont compris que je voyais leurs photos de soirées arrosées, ils m'ont supprimée de leur liste... Comme j'utilisais moi-même Twitter, je les ai alors fait travailler dessus. Depuis l'année dernière, c'est un vrai succès!»
En classe, ces apprentis maturistes commentent textes et images par petites phrases, en 140 signes, selon le principe du fameux site de micro-blogging. À la maison, ils débattent en ligne avec leurs camarades d'une émission télévisée ou d'un livre. Même s'ils respectent une charte d'utilisation très stricte, ces adolescents sont conquis par la modernité de la méthode. «Nous faisons un travail collaboratif et mutualisé, ajoute leur professeur. Ainsi, ils deviennent acteurs et non pas consommateurs du cours».
Pionnière, Laurence Juin a interpellé et fasciné le monde enseignant. Son approche est-elle démagogique? Anecdotique? Ou médiatique? Pourtant, d'autres expériences du même type se rapprochent de sa sympathique communauté Twitter. En France toujours, à Lyon, le professeur de gestion Jean-Paul Moiraud a développé un blog participatif avec ses étudiants. À Lille, François Jourde enseigne la philosophie sur Twitter. Sur le même principe, d'autres pédagogues privilégient sites ou blogs.
Il existe peu d'études sur le sujet. Et les rares spécialistes sont loin de crier au scandale. Audrey Guilbaud-Varachaud, professeur à Bayonne, mène par exemple une étude sur ce type de pédagogie. «Les élèves jouent le jeu et sont demandeurs. L'apprentissage des dates en histoire devient ludique, mais tout aussi efficace. La publication numérique permet en outre de mettre en valeur leur travail». «En passant par l'écrit, les élèves améliorent leur mode d'expression. Ce qu'ils mettent en ligne est entièrement public, ils réfléchissent donc également à leur identité virtuelle et à leur vie privée. Et puis inconsciemment, cette réflexion collective renforce la cohésion, crée une identité de classe et d'établissement. Comme du team building!», approuve Julien Llanas qui est, à Créteil, chargé de mission sur l'utilisation des nouvelles technologies dans l'éducation.
En Suisse romande, Lyonel Kaufmann sera le premier à adopter Twitter dans un cadre scolaire. D'ici début 2011, ce professeur d'histoire à la Haute école pédagogique du canton de Vaud fera travailler ses élèves sur le site. Son modèle? Le projet mis en place l'année dernière à l'université de l'Utah (Etats-Unis). «En 48 heures, onze étudiants ont reconstitué sur Twitter la bataille de Gettysburg, dit-il. Chacun devait endosser le rôle d'un des personnages, dont celui de Lincoln. Pour cela, ils ont dû reconstruire les faits, trouver des informations et les synthétiser... Très intéressant! Avec des collègues, nous allons donc développer un nouveau scénario en français».
Lyonel Kaufmann, blogueur émérite et fan des nouvelles technologies, est l'un des rares Suisses à faire entrer, pour l'instant, les réseaux sociaux sur les bancs de l'école. Jacques Daniélou, président de la société pédagogique vaudoise: «Il y a une méfiance généralisée sur cette question. Certains collègues ont été la cible d'injures publiées sur des blogs d'élèves. D'autres ont accepté leurs étudiants comme amis sur Facebook et s'en sont mordu les doigts. Parfois, il y a un mélange des genres un peu regrettable. Malgré cela, ce n'est pas une raison pour tout diaboliser.»
«Je crois que de nombreux professeurs craignent ce qu'ils ne connaissent pas», note François Flückiger, enseignant détaché au Centre de ressources interjurassien. «Il faut que l'école s'intéresse à Facebook afin de prévenir les dérapages et éduquer les élèves. Ceux qui s'y refusent peuvent utiliser educanet, un outil communautaire gratuit et moins risqué que les réseaux sociaux classiques».
En Suisse, nombre de professeurs optent pour cette alternative. Ou pour de simples blogs ainsi que des wikis - des sites modifiables par tous les utilisateurs. François Lombard, chargé d'enseignement en biologie auprès des professeurs du secondaire à Genève, utilise ces wikis depuis plus de sept ans. «Mes élèves vont chercher et trier des informations, qu'ils mettent ensuite dans le wiki pour nous les faire partager. Ils produisent leur propre savoir! Cela remet totalement en question le rapport maître-élèves. Celui qui enseigne n'a pas la science infuse, puisque les étudiants eux-mêmes sont porteurs de compétences et d'idées. 90% de ce qu'ils apprennent ne vient pas de moi».
Bel horizon. Les professeurs engagés sur ces voies insistent tout de même sur le fait que ce genre de dispositif suppose de cadrer rigoureusement les élèves (souvent au moyen d'une charte) et d'être souvent disponible, y compris le soir, pour corriger les fautes, donner les instructions, rappeler à l'ordre et vérifier le contenu du blog. La «pédagogie embarquée», comme les spécialistes l'appellent, dépend de l'engagement bénévole de l'enseignant...
Car les enseignants, eux aussi, ont une vie privée. Et s'ils n'utilisent pas Facebook en classe, ils s'en servent souvent pour garder contact avec leurs anciens élèves. Pascal Rey, enseignant de troisième primaire à Sierre, refuse les demandes d'amitié virtuelle de ses élèves de dix ans. Par contre, il est ravi de garder contact avec les enfants qu'il a connus il y a dix ou vingt ans. «En tant qu'enseignant, je me préoccupe de l'avenir de tous mes élèves. Sans Facebook, je les aurais perdus de vue. Alors que là, j'ai retrouvé ceux des anciennes volées avec beaucoup de bonheur. Je sais quel diplôme ils ont, où ils vivent... Comme on dit: loin des yeux, près du coeur».
Tags : enfant - enseignement - réseaux sociaux - Twitter
Tags : collaboration - enseignement - EPN - pédagogie - TIC
Tags : enseignement - Twitter
C'est aujourd'hui qu'est lancé officiellement le site Je décide!, un site d'informations destiné prioritairement aux jeunes mais également aux parents, aux enseignants et les directions qui sont les accompagnateurs de ces jeunes.
Pour chaque groupe, le site donne des informations sur les nouveaux usages TIC et la transmission de données personnelles. En plus d'être un site d'informations, jedecide.be a été conçu pour proposer de l'interactivité avec les utilisateurs : ils pourront laisser leurs questions, leurs témoignages et communiquer avec la Commission de la protection de la vie privée, à l'origine de l'initiative. "Sensibiliser les jeunes d'aujourd'hui, cela signifie aussi responsabiliser les adultes de demain aux enjeux démocratiques liés à la défense de libertés fondamentales", déclare Stefan Verschuere, vice-président de la CPVP. "Nous devons donner aux jeunes les moyens de pouvoir comprendre les nouveaux usages, de s'y engager et de les maîtriser."
Tags : enseignement - famille - fédéral - jeune - vie-privée
Pour se former à Twitter...
Tags : bibliothèque - enseignement - formation - pédagogie - réseaux sociaux
Une chanson Rap "Internet c'est pas que net, pense plutôt avec ta tête"
"Sur Internet, il y a toujours des gens pas nets
Tu peux pas savoir s'ils sont clean ou s'ils cherchent une meuf in
C'est pareil pour certaines go (= filles), qui pensent aussi à des moments chauds
Mais bon, mets-toi pas ça dans la tête, y'en a quand même qui te respectent
On est là pour vous expliquer le danger qu'il y a quand vous surfez
Internet pour vous, ça peut paraître perfect
Mais quand tu vois leur tête, tu te dis mais c'est qui ce grand
Dans les médias on parle que de ça, faut que tu fasses gaffe à toi
Internet c'est pas que net, pense plutôt avec ta tête !"
Internet : Guide de prévention à l'usage des parents et des enseignants
Assurer la sécurité en ligne de vos enfants
La protection des enfants sur Internet : 10 conseils
Tags : audio - éducation - enfant - europe - france - guide - International - jeune - sécurité - son - vie-privée
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