Résultats du tag : fracture-numérique - 118 résultat(s)
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Ce 11 avril 2013, le SPF économie, via la Direction générale Statistique et Information économique, a publié les résultats d'une enquête sur l'équipement TIC des ménages à partir d"un échantillon de plus de 6000 belges.
On y apprend qu'en 2012, 80% des ménages belges disposaient d'au moins un ordinateur et 78% d'une connexion à internet. Parmi les 20% de ménages ne disposant pas d'ordinateur, 5% ont l'intention d'en acheter un au cours des 12 prochains mois.
«La façon dont les gens se connectent à la toile évolue», analyse le SPF. Les GSM (33% des foyers) ou les tablettes (14%) deviennent des outils incontournables pour de plus en plus de Belges. En 2011, on relevait 22% de connexions à partir de GSM et 4% depuis une tablette.
En 5 ans, le pourcentage des personnes âgées de 16 à 74 ans ayant effectué des achats en ligne au cours des 12 derniers mois a plus que doublé pour atteindre 45% en 2012.
Le communiqué de presse : ICI
Indicateurs TIC (2005-2012) : ICI
Tags : étude - fracture-numérique
Tags : formations - fracture-numérique - Intergénérationnel
L'ANSA (Agence nouvelle des solidarités actives) publie ce mois une étude sur l'accès aux TIC des publics en situation de précarité.
Dans la continuité de la réflexion engagée avec des partenaires autour des solutions locales et des orientations nationales qui pouvaient être mises en place pour encourager l'accès et la maitrise des nouvelles technologies, l'ANSA a souhaité consulter directement les utilisateurs à petits revenus. Car analyser les besoins pour rendre les télécoms accessibles à tous sans écouter les premiers concernés par la "fracture numérique" serait non seulement absurde mais également inefficace.
Cette contribution est le produit du travail mené avec 80 utilisateurs des télécoms en France, âgés de 18 à 76 ans : jeunes accompagnés par les Missions locales, allocataires du RSA et personnes âgées. L'ANSA s'est appuyée sur la parole des utilisateurs pour identifier leurs usagers, les difficultés qu'ils rencontrent et leurs perceptions des offres sociales.
L'objectif étant d'appuyer les pouvoirs publics et les opérateurs dans le développement de solutions innovantes pour répondre au mieux aux besoins des usagers. Télécharger la contribution
Tags : fracture-numérique - france - public précarisé
Le projet Web Experts de Belgacom est un nouveau projet éducatif pour lutter contre la fracture numérique où les jeunes viennent en aide aux plus âgés pour leur apprendre l'Internet !
Lancé en octobre de l'année passée, le projet 'Web Experts', dont le but est d'encourager les jeunes à apprendre à leurs grands-parents ou à d'autres aînés à se familiariser avec internet, fait son bilan.50 jeunes et écoles se sont inscrits, ont utilisé du matériel mis à leur disposition et ont envoyé leur projet. Au total, ce sont 700 aînés qui ont été accompagnés dans leur découverte d'internet. Chaque mois, un gagnant est choisi, à la fois parmi les jeunes et parmi les écoles.
Shana a été la toute première gagnante Web Experts et a appris à sa grand-mère Paola à faire des recherches sur internet. Lorsque Paola a découvert qu'il lui était possible de communiquer avec sa famille en Italie via Facebook, il n'en a pas fallu davantage pour la convaincre ! Jordan, quant à lui, a appris à plusieurs de ses connaissances comment utiliser internet pour la toute première fois de leur vie. Certains n'avaient même pas d'ordinateur et, depuis les explications fournies par notre Web Expert, ont décidé d'en acheter un ! Caelan a non seulement initié sa grand-mère à l'utilisation d'internet, mais il a également été chaleureusement accueilli lorsqu'il a contacté la maison de repos "Alphonse Allard" pour montrer aux résidents comment utiliser les ordinateurs, les imprimantes et le multimédia.
Les écoles ont également participé activement au projet Web Experts. Ainsi, les élèves de quatrième année de l'école primaire De Kraal ont invité leurs grands-parents pour une après-midi de découverte d'internet afin de leur montrer comment chercher des recettes en ligne, planifier un voyage en train, utiliser l'e-mail et même les blogs. Quant au projet de l'Institut Saint-Joseph de Libramont, qui consistait à organiser des rencontres intergénérationnelles au cours desquelles les élèves expliquaient à leurs grands-parents ce qu'ils avaient appris lors de leurs cours d'informatique, il a eu tellement de succès qu'il a fait l'objet d'un reportage sur la chaîne de télévision locale TVLux.
Cliquez ici pour découvrir d'autres récits de jeunes qui donnent le meilleur d'eux-mêmes pour réduire la fracture numérique.
Tags : école - fracture-numérique - jeune
Nous avons le plaisir de vous annoncer la parution de l'ouvrage Diversité et vulnérabilité dans les usages des TIC - La fracture numérique au second degré, chez Academia Press. Il s'agit de la publication finale d'une recherche réalisée par la FTU pour la Politique scientifique fédérale (programme "Société et avenir"), de 2008 à 2010. Les auteurs sont Périne Brotcorne, Lotte Damhuis, Véronique Laurent, Gérard Valenduc et Patricia Vendramin.
Le livre peut être commandé via le site de vente en ligne de Academia Press, au prix de 12.00 EUR via le lien : http://www.academiapress.be/diversite-et-vulnerabilite-dans-les-usages-des-tic.html (Le site est en néerlandais)
Une version électronique est téléchargeable sur le site de la Politique scientifique fédérale via le lien : http://www.belspo.be/belspo/ta/publ/academia-usagesTIC-U1527.pdf
Pour vous informer sur les travaux et les publications sur le thème de la fracture numérique et de l'inclusion numérique, vous pouvez consulter la page web de la FTU consacrée à ce thème: http://www.ftu-namur.org/projets/proj-14.html
Tags : fracture-numérique - livre
En ouverture de la Semaine numérique 2011, le 25 février de 9h à 13h aura lieu au Sénat de Belgique le Colloque fédéral sur "Les compétences TIC et l'emploi".
C'est une organisation LINC et Technofutur TIC, et cela se passera à la Salle du Congrès au Sénat, Palais de la Nation, Rue de Louvain, 21 à 1000 Bruxelles.
Programme :
? 09h00 Accueil des participants
? 09h30 Allocution de bienvenue et introduction par Mme Ilse Van Gorp, Présidente de Vlaams Steunpunt Nieuwe Geletterdheid.
? 09h40 Résultats de l'évaluation du Plan d'Action National de Lutte Contre la Fracture Numérique par M. Jan Dekelver, rechercheur KHKempen et M. Gérard Valenduc, Chercheur à la Fondation Travail-Université.
? 10h00 La technologie va-t-elle résoudre la fracture numérique ? par M. Bruno Schröder, Microsoft Benelux Technology Officer.
? 10h15 ICT-skills et l'emploi par M. Pierre Lelong, Coordinateur du projet EPN de Wallonie et Mme. Mieke Coulembier, federation centres Basiseducatie
? 10h45 Facebook@work par M. Steve Paulussen, rechercheur MIC T (Université de Gand)
Mme. Eva Lievens, Chercheuse ICRI (Université de Louvain)
? 11h00 M/F et la fracture numérique par Mme. Kirsten Dewaelheyns, Responsable 'Activerend Arbeidsmarktbeleid' (Anvers)
? 11h30 Pause
? 11h30 Ateliers
? 12h35 Allocution de M. Philippe Courard, Secrétaire d'Etat à l'Intégration sociale et à la Lutte contre la pauvreté.
? 12h50 Séance plénière de clôture : conclusions par Mme Olga Zrihen, Sénatrice, et Mme Cindy Franssen, Représentante flamande.
? 13h00 Buffet déambulatoire
Réservation obligatoire avant le 23 février 2011 (nombre de places limité)
L'accès est gratuit. Le colloque est bilingue français-néerlandais.
Tags : Colloque - fracture-numérique - métier - semaine-numérique - TIC
Tags : fédéral - fracture-numérique
Le rapport final de l'étude confiée par le SPP Intégration sociale à la Fondation Travail-Université et au Centre de recherche K-point de la Katholieke Hoogeschool Kempen, dans le cadre du plan national de lutte contre la fracture numérique est maintenant disponible. L'étude a consisté à
évaluer la première phase du plan (2005-2010) et à préparer des orientations et des propositions pour une seconde phase du plan (2011-2015). C'est un document important car il évalue les actions menées pendant 5 ans et permet de voir quelles vont êtres les grandes lignes directrices de la politique belge en matière d'E-inclusion pour les 5 prochaines années.
Il est à noter que dans leur travail d'évaluation des réalisations et de préparation de propositions, les équipes de recherche ont mis en oeuvre une méthode de participation active d'acteurs de terrain à travers des workshops.
Dans la première partie de ce document, on peut lire l'évaluation de la première phase du plan national de lutte contre la fracture numérique (2005-2010) et, par là-même, avoir des chiffres récents et officiels sur la fracture numérique en Belgique.
Les objectifs généraux du plan 2005-2010 étaient les suivants : réduire d'un tiers la fracture
numérique dans les cinq années à venir et mettre au point un baromètre de la fracture numérique ainsi que de participer à l'effort européen en faveur de l'inclusion numérique.
Alors, la fracture numérique s'est-elle réduite en Belgique ?
En Belgique, la diffusion d'internet s'est poursuivie à un rythme soutenu au cours des cinq
dernières années, de 2005 à 2009 (+29.3% sur la période, soit +6.6% par an en moyenne). En 2009, la proportion d'utilisateurs d'internet dans la population belge de 15 à 75 ans s'élève à 75%, contre 58% en 2005. L'augmentation de la proportion d'utilisateurs d'internet est visible dans toutes les catégories sociodémographiques habituellement utilisées pour mesurer les inégalités numériques. On peut affirmer que l'objectif général du plan de "réduire d'un tiers la proportion de citoyens qui ne sont pas capables aujourd'hui d'utiliser les TIC" a été atteint.
En effet, la proportion de non-utilisateurs dans l'ensemble de la population a été réduite de plus d'un tiers : de 42% à 25% de la population, ce qui constitue une baisse relative de 40%. Le nombre de ménages ne disposant pas de connexion à internet a été réduit d'un tiers (de 50% à 33%).
Toutefois, la fracture numérique ne se mesure pas au nombre total de personnes connectées ou non, mais aux écarts entre différentes catégories pour une même variable sociodémographique. En ces termes, on peut également affirmer que les inégalités au sein de la population se sont réduites, puisque les écarts entre les catégories défavorisées et la moyenne des utilisateurs ont diminué entre 2005 et 2009 pour toutes les variables sociodémographiques (niveau d'instruction,âge, genre, localisation géographique) sauf pour le revenu où l'écart entre les plus faibles et les plus gros revenus augmente.
Le deuxième objectif du plan 2005-2010 qui consistait à mettre au point un baromètre de la fracture numérique en Belgique a été réalisé dans l'ensemble puisque le plan a bénéficié de la mise en oeuvre, sous l'égide d'Eurostat à partir de 2004, d'un dispositif européen d'enquêtes sur l'accès aux TIC et leurs utilisations par les ménages, par les individus et par les entreprises. Le SPF Économie et statistique (Statbel) s'est chargé de la réalisation et de l'analyse de ces enquêtes en Belgique. Le baromètre permet donc non seulement d'obtenir un portrait statistique pour la Belgique, mais aussi de faire des comparaisons avec les autres pays européens. De plus, les autres niveaux de pouvoir ont aussi lancé ou poursuivi des travaux réguliers de mesure de l'accès aux TIC et de leurs utilisations, notamment le Studiedienst Vlaamse Regering (SVR) et l'Agence wallonne des télécommunications (AWT).
Le troisième objectif du plan consistait à participer à l'effort européen en faveur de l'inclusion numérique. On peut affirmer dans l'ensemble que cet objectif est atteint puisque le plan belge,conçu à l'origine dans l'esprit du Sommet mondial de la société de l'information en 2004, s'estintégré sans difficulté dans les objectifs européens définis à Riga en 2006, reformulés en 2007,puis en 2010. Les politiques européennes et belges en matière d'inclusion numérique montrent en effet de nombreux points de convergence.
Toujours dans l'évaluation, des actions de sensibilisation ont été menées.Dans l'ensemble, plusieurs campagnes et activités de sensibilisation ont été réalisées à la fois par les autorités et par de nombreux acteurs de terrain, dont notamment la "Semaine numérique"qui couvre les trois régions du pays. Les actions ont permis d'atteindre un public important mais elles doivent se renouveler, dans la mesure où le public atteint par les médias classiques ou numériques a déjà été touché. Pour toucher d'autres
publics plus difficiles à atteindre, la sensibilisation doit désormais s'accompagner d'un
accompagnement à plus long terme.
Dans les grands orientations Plan national 2005-2010, une large part avait été consacrée au du volet "formation". Le plan affichait trois objectifs : assurer une formation aux TIC à tous les jeunes, offrir des instruments d'auto-apprentissage pour les citoyens désireux de se former aux TIC et favoriser les structures de formation aux TIC pour les publics défavorisés. Toutefois, l'auto-formation ne semble pas être une méthode pertinente, notamment pour des publics socialement fragilisés ou culturellement défavorisés, car ceux-ci ont besoin d'un médiateur humain pour les accompagner dans leur apprentissage.
Développer les structures de formation aux TIC pour les publics défavorisés est un objectif qui a fait l'objet d'une grande attention, tant de la part des pouvoirs publics, essentiellement pour les demandeurs d'emploi, que de la part des acteurs de terrain, pour les publics faiblement scolarisés et les séniors en particulier. Si la pertinence de ces types de formation ne fait aucun doute, on peut toutefois déplorer que les initiatives des acteurs de terrain aient été le plus souvent développées dans une certaine précarité financière, ce qui a eu des impacts négatifs sur ces formations en termes d'efficacité.
Un volet important dans la lutte du fédéral contre la lutte contre la fracture numérique a été la mise en place de l'initiative "accès pour tous".
Le premier objectif qui consistait à garantir à chaque citoyen un accès public à internet proche de son domicile par le biais de la création d'EPN/OCR a été un axe majeur des politiques publiques en matière de réduction de la fracture numérique. De nombreux acteurs associatifs ont également été très actifs dans ce domaine. La pertinence de ces mesures a évolué. Aujourd'hui, l'objectif est moins de fournir un accès à ceux qui n'en ont pas, que de proposer un environnement non seulement technique, mais aussi et surtout pédagogique et humain de qualité. Le modèle des EPN/OCR peut s'avérer efficace, moyennant la réunion d'une série de conditions concernant la professionnalisation du métier d'animateur, l'intégration dans le tissu social local et la stabilisation des modalités de financement.
Le second objectif qui visait à encourager la connexion des ménages et fournir des services attractifs a été un axe important des politiques d'inclusion numérique au niveau fédéral. Cependant, la pertinence des mesures de type "internet pour tous" décline au fur et à mesure que la diffusion d'internet s'accroît. Leur efficacité est limitée étant donné qu'elles se basent sur des incitants fiscaux, qui bénéficient plus aux classes moyennes qu'aux publics réellement défavorisés. Ces derniers sont d'ailleurs arrêtés davantage par d'autres obstacles, comme le coût des connexions et des charges de maintenance, ainsi que le manque d'accompagnement dans l'utilisation.
Le plan s'était également fixé trois objectifs "transversaux" à travers huit actions concrètes :
L'objectif de favoriser la diversité des types de logiciels a essentiellement consisté en actions de promotion des logiciels open source, tantôt au niveau des pouvoirs publics, tantôt dans le monde associatif, notamment au bénéfice des EPN/OCR. L'objectif de garantir l'accès de tous aux canaux traditionnels de service public est, quant à lui,
un principe politique qui n'était pas formulé de manière opérationnelle, ce qui rend son
évaluation impossible. Enfin, dans le domaine de l'e-accessibilité, les objectifs fixés ne sont que très partiellement atteints. Les sites des pouvoirs publics présentent toujours des déficits importants en termes de conformité aux recommandations de la Commission européenne.
Tags : fédéral - fracture-numérique