Le blog

Le Centre de documentation sur l'éducation des adultes et la condition féminine du Canada (CDÉAFC) a récemment ajouté une nouvelle rubrique à sa bibliothèque virtuelle en proposant 400 nouveaux documents francophones sur l'alphabétisation des adultes. Ceux-ci sont mis à disposition gratuitement sur Internet.

A l'occasion de la mise en ligne de ce catalogue utile de ressources, Julie Leclerc, responsable du développement des collections au CDÉACF, a déclaré : "La culture est importante pour la formation des adultes parce qu'elle fait appel à l'expérience des gens, à leur contexte de vie."

Depuis 2003, la Bibliothèque virtuelle du CDÉAFC met en ligne une pluralité de documents (textes, documents audio ou vidéo) répartis entre trois collections et en provenance d'établissements scolaires, de maisons d'édition ou d'organismes communautaires au Canada.

Cette nouvelle Collection thématique sur l'alphabétisation baptisée "Culture en mots" comprend un volume impressionnant de ressources en français grâce à 200 organismes ayant fourni gracieusement et en licences non exclusives des centaines de documents pédagogiques immédiatement utilisables.

On notera parmi ses ressources 15 parcours d'apprentissage en alphabétisation conçus par des professionnels :

"Chaque parcours propose de réaliser un projet à partir d'un proverbe. À chaque étape du parcours, on suggère des activités et on réfère à des documents disponibles en ligne, soit en version imprimable, en format audio ou en format vidéo. Ces documents font partie de la collection Culture en mots, une collection de 400 documents."

Efficace! Voilà un bien bel ensemble de dispositifs pédagogiques pour les Espaces Publics Numériques travaillant auprès/avec des publics adultes en difficulté et pour qui l'analphabétisme est un vrai obstacle dans la vie de tous les jours.

JeSuisFantasTIC.be ... Un titre encourageant pour une initiative qui décoiffe... A l'initiative du gouvernement wallon et dans le cadre du plan Marshall, l'Agence de Stimulation Economique, l'AWT et l'Union des Classes Moyennes, en collaboration avec 2 partenaires privés, lancent un programme de sensibilisation et de stimulation à l'usage des TIC auprès des PME et TPE wallonnes ; visant à encourager les TPE et PME à intégrer davantage les outils informatiques et de télécommunication dans leur stratégie.

Un constat

Les Technologies de l'Information et de la Communication permettent aux indépendants et chefs d'entreprise de mettre en oeuvre des solutions qui facilitent la gestion de leur quotidien ou favorisent la croissance de leur entreprise. Malheureusement, et c'est un constat récurrent, par manque d'information et de temps (et aussi de prise en main des outils : formation...), les indépendants et PME en Wallonie exploitent encore trop peu toutes les possibilités offertes par les outils informatiques, même si la majorité d'entre eux sont déjà bien équipées (ordinateur, connexion internet, GSM, etc.) ; les statistiques l'indiquent.

Des préoccupations

L'information est donc nécessaire. Et les thématiques concrètes du monde de l'entreprise clairement identifiées :

• Comment dynamiser mes ventes ou mieux me faire connaitre auprès de mes clients ?
• Comment répondre aux demandes de mes clients si je suis souvent en déplacement ?
• Comment faciliter le travaille en équipe et rendre mes collaborateurs plus productifs ?
• Comment éviter des catastrophes informatiques telles que les virus ou la suppression de fichiers clients, etc. ?

Des questions qui ne sont pas anodines du tout... Et c'est la raison d'être de la campagne de sensibilisation à l'usage des TIC baptisée JeSuisFantasTIC.be.

Des réponses concrètes

Concrètement, des séminaires ThémaTIC et sectoriels gratuits à destination des professionnels sont organisés dans le cadre de cette campagne ainsi que des articles et des ressources. L'ensemble du Programme JeSuisFantasTIC.be est consultable sur le site dédié de l'opération.

Jennifer A. Schradie est Doctorante et chercheuse au Département de Sociologie de l'Université de Californie - Berkeley. Elle a récemment mis à disposition sur la plateforme Scribd un working paper vraiment passionnant qui lui a servi de trame pour une présentation à l'American Sociological Association Conference, le 8 août 2009 à San Francisco : "The Digital Production Gap: The Digital Divide and Web 2.0 collide" (Le fossé de la production numérique : le choc entre Fracture numérique et Web 2.0).

Le discours commun (et marketing) sur les outils Web 2.0 relève souvent d'un idéalisme marqué : les plateformes et fonctions proposées aux internautes sont faciles à prendre en main, à utiliser et cela permet une expressivité des utilisateurs dans un univers de consommation.

Ecrire et créer sur des services en ligne : la naïveté de l'outil démocratique pour tous

C'est ce discours que le papier de travail scientifique de la jeune chercheuse Jennifer A. Schradie bat très sérieusement en brèche : dès que l'on parle de production de contenu en ligne sur les plateformes de contenus générés par les utilisateurs (users generated content) : blogs, partage vidéo ou photo, réseaux sociaux - l'inégalité est présente avec des différences significatives d'usages relatives au niveau d'étude initiale des internautes.

La chercheuse développe son propos en mentionnant 2 théories en présence. La première déclarant que l'Internet facilite l'expression des citoyens dans une sphère publique, un lieu où les élites ne dominent plus dans les discours. Ce serait donc un renouvellement profond de l'espace médiatique et le numérique qui permettrait aux pauvres et à la classe ouvrière américaine de pouvoir enfin s'exprimer. La seconde posture veut que les inégalités de taux d'adoption des outils technologiques en ligne s'amenuisent au cours du temps car ces mêmes outils sont utilisés au fur et à mesure par de plus en plus de personnes. Se pose alors la question de l'interminable course poursuite : les internautes avec un "handicap" socio-économique doivent sans cesse s'informer et se former à de nouvelles activités de production en ligne qui émergent sur le marché.

Les freins à la production de contenu en ligne

Jennifer A. Schradie montre qu'il existe des différences culturelles, techniques, affectives dans ce qui caractérise la production de contenu en ligne dans une interaction avec le marché. L'abondance de contenus produits n'est pas synonyme d'un égalitarisme entre les individus. Le capital social, les compétences de lecture numérique, de compréhension des systèmes logiciels, le capital culturel permettent de passer ou non au stade d'un engagement prononcé sur le Web.

Schradie pointe aussi les facteurs clé d'une stratification des activités sur Internet : la position sociale, la qualité et l'autonomie par rapport à chaque activité internet pratiquée et des habiletés notables sur le Web.

Web 2 : Communication et Participation, ce n'est pas la même chose

La jeune chercheuse introduit une différenciation très intéressante au niveau de la production en ligne sur les plateformes Web 2 : ce qui relève de la communication (échange entre un internaute et un autre internaute) et de la participation (échange d'un internaute à plusieurs, ou de plusieurs à plusieurs).

Le Web 2 se situe davantage dans cette seconde sphère qui demande un caractère d'engagement important chez l'internaute : prendre sur son temps de loisirs, alimenter régulièrement avec du contenu et contrôler ce même contenu. Cela demande donc bien évidemment de bénéficier de possibilités de connexions régulières (de plusieurs lieux).



Fracture numérique persistante : les facteurs

En étudiant des données de production de contenus sur une période de 9 ans, la chercheuse constate des inégalités persistantes entre des profils socio-économiques différents. Certes, avec les années, les usages de production de contenus des internautes ont augmenté et aussi évolué.

Quels sont les facteurs de différenciation dans les activités de production en ligne ? L'éducation et le niveau de revenu, principalement. Pouvoir créer en ligne demande des compétences d'écriture (complexe), de maîtrise de la grammaire et de compréhension. Education et revenus sont 2 facteurs fortement corrélés.

En outre, les personnes ayant accès à Internet au travail et à domicile montrent une autonomie de production en ligne plus importante. De même, la régularité de la production impacte la continuité de la création en ligne. Ainsi, mettre des photos en ligne est peu "engageant", écrire et rédiger demande des "habiletés".

De ces données et de leur analyse, Schradie établit le modèle suivant dans la chaîne de production :

(Education + Lieu d'accès à Internet) -> Fréquence -> Production

Elle recombine d'autres variables pour expliquer que créer des outils numériques nécessite ces 3 éléments clés :

Outils numériques = Lieu + Haut débit + Gadgets

Puis en y ajoutant la question du capital culturel :

Capital culturel = Outils numériques qui aident pour les échanges sociaux, le travail, l'entourage et la famille

Ce qui lui permet de compléter son modèle initial :

(Education + Lieu d'accès à Internet + Capital culturel) -> Fréquence -> Production

tout en sachant que l'

Education + Lieu d'accès à Internet + Capital culturel = Classe sociale

et que donc la :

Classe sociale -> Production

En conclusion, Schradie ne nie pas que l'Internet a donné la possibilité à plus d'américains de contribuer à s'exprimer dans la sphère publique sur Internet.

Mais alors que les applications en ligne de création de contenus en ligne se sont répandues, les populations précaires et la classe ouvrière n'ont pas pu utiliser ces nouveaux outils en y consacrant un temps suffisant ou dans d'autres champs fonctionnels, ceci ayant bénéficié à la création - en même temps que la production de contenus - d'une élite créative.

Reproduction du système

Le capital culturel et le frein à l'équipement sont deux facteurs déterminants qui expliquent une limitation de la création de contenus en ligne chez les populations susnommées.

Au lieu de démocratiser un accès aux média, cette création de contenus rendue possible techniquement pour le plus grand nombre perpétue, comme dans les médias traditionnels, la prise de parole dominante des élites.

La génération née avec le numérique (dite "digital natives") ne solutionnera pas cette inégalité de production de contenus en ligne : le fait d'être présent sur le Web n'est pas forcément lié avec une production de contenu soutenue.

Crédit photos : J.-L. Raymond. Oeuvres d'artistes de "Street Art Without Borders", Brésil. Paris 1er Arrondissement. Juin 2009.

Comme chaque année, l'AWT communique les résultats de son enquête concernant les équipements et les usages TIC des citoyens et des ménages en Région wallonne (téléphonie, équipement TIC, usages Internet, commerce électronique, etc).

Voici quelques chiffres importants :

• 65% des ménages wallons disposent d'un ordinateur. Il s'agit donc du même chiffre que l'année précédente. On enregistre par contre une nette augmentation du nombre total d'ordinateurs dans les ménages wallons. De plus en plus de ménages disposent de 2 (32%), voire de 3 ordinateurs ou plus (15%), avec une hausse conséquente de la part des PC portables, le taux passant de 58% à 73% de PC portables en moyenne parmi les foyers disposant d'au moins un ordinateur.
  
• En 2008, 70% des Wallons ont utilisé un ordinateur. Il s'agit également d'une stagnation par rapport à 2007. Cet usage est régulier (au moins une fois par semaine) pour 61% des Wallons. Si 70% de la population active utilise l'ordinateur pour le travail (soit 50% de la population totale), presque tous les utilisateurs l'emploient aussi à des fins privées (67% des Wallons). La formation et l'influence des proches ont un impact important sur ces usages.
  
• 71% des Wallons de 15 ans et plus ont utilisé Internet au moins une fois au cours de l'année 2008. Il s'agit d'une légère augmentation de 2 points par rapport à 2007 (69% d'internautes dans l'année). Selon leurs parents, les enfants utilisent beaucoup Internet (96% des 15 à 18 ans, 90% des 11 à 14 ans et 46% des moins de 11 ans).
  
• 59% des ménages wallons sont équipés d'un accès à Internet, ce qui fait 2 points de plus par rapport à 2007. La part de l'Internet à haut débit croît encore pour atteindre 99% des connexions au domicile. 54% des ménages connectés à Internet disposent d'un réseau WiFi domestique. C'est une belle croissance par rapport aux 45% de 2007, 34% de 2006 et aux 20% de 2005.
  
• 34% des Wallons de 15 ans et plus ont effectué des achats en ligne (via le commerce électronique classique ou via les sites d'enchères). Il s'agit d'une progression continuelle par rapport aux 31% de 2007, 22% de 2006, 21% de 2005 et 17% de 2004.

Mais on constate également que :

• 12% de la population déjà usagère de l'informatique manque toutefois compétences pour cet usage
• Presque un tiers des Wallons n'utilise pas Internet (29%)
• La principale raison de la non utilisation d'Internet est le manque d'intérêt pour cette technologie, la raison suivante est l'âge.
• 56% des non utilisateurs d'Internet sont des personnes de 65 ans ou plus, retraitées
• Comme en 2007, concernant l'équipement nécessaire pour utiliser Internet, l'obstacle économique constitue un frein à l'usage
• 29% de la population wallonne n'ont jamais utilisé une souris pour démarrer un programme. 42% de la population wallonne, dont 30% utilisent déjà l'ordinateur (soit 12% des Wallons), n'ont jamais corrigé un texte dans un traitement de texte
• S'agissant des actions les plus simples et les plus usuelles sur Internet (utiliser un moteur de recherche et envoyer un e-mail avec un fichier attaché), on peut considérer que ces 13% de population wallonne déjà internautes sont en fracture numérique de second degré, c'est-à-dire qu'il leur manque des compétences pour pouvoir surfer sur Internet de manière suffisamment mature

Source et lien vers l'intégralité de l'enquête : Les résultats de l'enquête "Citoyens wallons: usages TIC 2008? de l'AWT

En Belgique, dans le cadre du volet de la Lutte contre la Fracture Numérique, le SPP Intégration Sociale, Lutte contre la Pauvreté, Economie Sociale et Politique des Grandes Villes vient de lancer un nouvel appel à projets "Espaces Publics Numériques 2009" .

L'appel à projets est téléchargeable à l'adresse suivante (document au format .doc) :

"Appel pour la création et la rénovation d'Espaces publics numériques (EPN)"

Voici quelques détails de l'appel à projets ; indications fournies par le Fédéral :

Objectifs généraux

"Avec cet appel, nous souhaitons d'une part créer de nouveaux EPN et d'autre part, continuer à soutenir les EPN existants afin de développer et d'approfondir leur fonctionnement. Les nouveaux EPN ont la possibilité de demander une subvention de 6.500 euros maximum ; les EPN qui étaient déjà soutenus par le passé par le SPP IS peuvent obtenir une subvention de 2.500 euros maximum."

Qui est concerné ?

"Cet appel est aussi bien adressé aux organisations ne disposant pas encore d'EPN qu'aux organisations souhaitant étendre ou rénover leur EPN existant.   Il va de soi que les EPN doivent encore toujours satisfaire aux mêmes conditions qu'à l'époque. Voir page 3 de cet appel pour une liste complète à ce sujet."

Timing

"Complétez le formulaire de demande et renvoyez-le à pascale.lafontaine@mi-is.be pour le 31 juillet 2009 minuit au plus tard. Vous pouvez trouver le formulaire en annexe ou le télécharger sur www.mi-is.be. Seuls les formulaires introduits électroniquement seront acceptés et cela, dans le cadre d'une politique durable et écologique."

Contact

Pour toutes les questions pratiques relatives à cet appel à projets, veuillez contacter question@mi-is.be ou appeler le frontdesk du SPP Intégration Sociale, Lutte contre la Pauvreté, Economie Sociale et Politique des Grandes Villes : 02/508.85.86.

Dans le cadre de l'accompagnement des projets EPN lauréats de l'appel à candidatures de la Région Wallonne "Packs Espaces Publics Numériques 2008" (afin de soutenir le déploiement d'actions de terrain au sein des Espaces Publics Numériques des Pouvoirs Locaux de Wallonie), le Centre de Ressources des EPN des Pouvoirs Locaux de Wallonie propose un séminaire de formation thématique relatif au pack 3 : "Intégration sociale par les TIC des publics éloignés de l'Internet" le 9 juin 2009 de 9h à 17h dans les locaux de TechnofuturTIC à Gosselies :

Accueil et première appropriation de l'informatique et de l'internet par des publics précaires

La participation à ce séminaire est gratuit et TRES FORTEMENT RECOMMANDE sur inscription à cette adresse (bas de page) par formulaire pour tout projet EPN lauréat de l'appel à candidatures de la Région Wallonne "Packs Espaces Publics Numériques 2008? ayant souscrit au pack 3 et n'ayant pas déjà suivi ce séminaire en 2008 (liste des 32 projets lauréats du pack 3 à cette adresse) et également librement pour les autres EPN souhaitant bénéficier de ce séminaire de formation.

Formulaire d'inscription à cette session

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Coordination du séminaire :

Ce séminaire est animé par Jean-Luc Raymond, consultant-formateur. Titulaire d'un Master 2 Management de l'Intégration des TIC, Options : collectivités territoriales avec mémoire de recherche sur l'appropriation de la e-administration par les publics précaires - Université de Paris Est Marne-la-Vallée, France.

Contenu :

• Travailler sur les aspects pratiques de la communication des activités de l'EPN pour des publics précaires et en difficulté, sur les ateliers à proposer et sur la démarche d'appropriation de ces personnes : comment les motiver ?
• Comment agir avec elles dans des micro-objectifs de réussite ?
• Comment les accompagner vers une autonomie vis-à-vis des outils et quelles sont les conditions pour que cela fonctionne ?

Le séminaire s'inscrit dans une démarche participative par un échange d'expériences et de ressources entre les participants (animateurs multimédia, gestionnaires d'EPN...).

Modalités d'inscription et de participation :

Inscription gratuite via les liens d'inscription ci-dessus.

Que ce soit en EPN ou en formation, on demande souvent des applications ou des sites pour apprendre à se servir du clavier et surtout pour s'en servir efficacement, c.a.d. avec ses dix doigts ! Pourquoi changer ses habitudes ou pourquoi rendre plus difficile un apprentissage? Tout simplement parce que taper des dix doigts permet de soulager énormément le cou ainsi que le dos et, par l'automatisme que cela produit (après quelques heures d'exerçices quand même), cela augmente la concentration et donc la productivité.

Voici donc trois sites qui proposent d'apprendre gratuitement à utiliser efficacement le clavier :

• Typingweb : Après une courte inscription, vous avez accès à 4 niveaux (Débutant, Intermédiaire, Avancé et Spécialisé), eux-mêmes divisés en plusieurs niveaux d'exerçices. Pour chaque exerçice, vous avez la position idéale des doigts et une évaluation de votre frappe.

• Sense-Lang : propose 15 leçons de dactylographie en utilisant le clavier belge avec ou sans pavé numérique. Quelques jeux accompagnent l'apprentissage.

• Keybr.com : Après une détection du clavier, el système vous enseigne une manière d'apprendre sur un rythme horaire à partir du texte d'un site web choisi. Les résultats sont donnés sous forme de graphiques.

On sait que le clavier constitue souvent le premier obstacle de manipulation de l'ordinateur aussi ces sites peuvent rendre ludique l'apprentissage et ainsi favoriser l'appropriation des TIC. (Merci àThierry pour son article sur le blog Cocktail de Web News)

Le 19 mai à Namur, l'Agence Wallonne des Télécommunications (AWT) organise une journée de de réflexion et de mise en perspective sous la forme d'une conférence dédiée à l'avenir du Web et des technologies, journée intitulée "Convergence Web". La participation est gratuite sur simple inscription en ligne.

A cette occasion, des acteurs du monde de l'entreprise et des médias évoqueront leur vision du futur du Web et des nouvelles technologies dans une diversité des utilisations sans oublier, bien évidemment, les bouleversements vécus et envisagés dans l'environnement économiques.

Quelques interventions prévues : Du web d'hier au Web de demain: l'expérience d'un innovateur du Web ; Quand le Web réinvente la communication interactive ; Quelles stratégies pour les médias traditionnels face au Web? ; Mythes et réalités sur les "Web Applications" pour l'entreprise...

Pour les acteurs locaux et les professionnels (PME-TPE, artisans et commerçants), voilà une journée qui s'annonce riche en idées, projets et explicitations pour comprendre les enjeux du Web de demain et anticiper sur cet univers en constante remodélisation qui impacte socialement sur le développement économique et les emplois. Les EPN ne manqueront pas de relayer cette info auprès de leurs partenaires sur les territoires.

Le programme complet de la journée Convergence Web est disponible à cette adresse. La journée est animée par Alain Gerlache (RTBF).

Dans le cadre de ses activités, la Fondation Roi Baudouin via son Fonds Pauvreté lance un nouvel appel à projets intitulé "Projets créatifs pour lutter contre la pauvreté en Belgique".

Parce que "La pauvreté n'est pas seulement une question d'argent mais aussi et surtout une question de chances", le Fonds Pauvreté soutient des projets qui luttent contre la pauvreté sous toutes ses facettes et dans plusieurs domaines.

A cette fin, le Fonds organise un appel à projets. Les dossiers de candidature peuvent être introduits de façon permanente. Seules les demandes introduites à l'aide du formulaire de candidature (figurant à cette adresse) seront prises en considération.

Des projets de lutte contre la fracture numérique à destination des publics précarisés peuvent correspondre à cet appel à projets.

Sélection des dossiers

La sélection des dossiers est confiée à un jury indépendant, composé de manière pluraliste. Dans sa sélection, le jury sera sensible aux critères de sélection qui sont mentionnés à la page une du dossier de candidature (voir ci-dessous).

Le jury se réunit deux fois par an et sélectionne, dans les limites du budget disponible (350.000 euros par an), une série de projets qui bénéficieront d'un soutien. Les projets retenus peuvent recevoir un soutien financier de maximum 12.500 euros. Le jury détermine le montant du soutien. Ce montant devra être intégralement investi dans le projet.

Appel à projets

La prochaine date limite d'introduction des dossiers est le 30 septembre pour la sélection d'automne. Le résultat de la sélection et le montant des soutiens (12.500 euros maximum par projet) seront communiqués respectivement fin décembre.

Quel public cible ?

Les associations et institutions qui en Belgique s'adressant effectivement aux plus pauvres et qui veulent mettre en oeuvre un projet novateur de lutte contre la pauvreté, qui s'inscrit dans une dynamique locale de solidarité et de dialogue avec les personnes qui vivent en pauvreté.

Timing

Lancement de l'appel: 01/04/2009
Date limite d'introduction des dossiers: 30/09/2009
Annonce de la sélection par un jury indépendant: 23/12/2009

Comment introduire un dossier de candidature?

Suivre la procédure indiquée à cette adresse.

L'Agence Nationale de Lutte contre l'Illettrisme, ANLCI (France) qui travaille sur l'accès de tous à la lecture, l'écriture et aux compétences de base s'intéresse de très près à l'apport des technologies dans la lutte contre l'illettrisme au quotidien.

Sur son site, l'Agence a mis en place un espace de ressources sur le thème "Les usages des TIC" : "Quels usages des technologies de l'information et de la communication pour lutter contre l'illettrisme ?"

L'organisme entend montrer par des exemples concrets que la maîtrise des TIC s'inscrit dans le champ des compétences clé d'apprentissage tout au long de la vie, que ce soit pour s'informer, apprendre, communiquer et agir.

Aussi, cette page de ressources essaye de répondre à des questions essentielles telles que : Comment les personnes illettrées peuvent-elles accéder à ces technologies de l'information et de la communication ? Comment ces technologies peuvent-elles être intégrées, utilisées, dans des actions de lutte contre l'illettrisme ?

Sur le terrain, les initiatives ne manquent pas avec des dispositifs intégrant les TIC dans des manières de faire. L'ANLCI a inscrit ces usages dans les travaux de son Forum permanent des pratiques dès 2004, en permettant aux praticiens, porteurs d'initiatives, ainsi qu'aux experts impliqués dans ce domaine de faire reconnaître les pratiques réussies.

Ce sont des groupes de travail qui apportent des grilles de lecture et un état des lieux sur les usages des TIC destinés aux acteurs de la lutte contre l'illettrisme.

On retrouve sur cet espace des documents très utiles pour les EPN travaillant sur le problématiques de publics illettrés avec des associations/Asbl ou des établissements d'enseignement :

• Présentation du module développé dans le cadre du projet TRAIN (2008),
• Quels usages des TIC pour lutter contre l'illettrisme (Points de repères - Rencontre nationale thématique - 2008),
• Les usages publics numériques pour les personnes en situation d'illettrisme (Dossier de l'atelier Midi Pyrénées - FPP2 - 2007),
• Les TIC en formation de base (Dossier du groupe national - FPPI - 2005),
• Formation ouverte à distance en formation de base (Dossier du groupe national - FPPI - 2005),
• Illico : de l'interrogation sur les ressources au questionnement sur les pratiques (Dossier du groupe régional PACA - FPPI - 2005),
• Les usages du multimédia auprès des personnes en situation d'illettrisme (Dossier du groupe régional Midi-Pyrénées - FPPI - 2005),
• Les communautés éducatives  OLIVIER-Télépédagogique (Contribution de Sophie Delouis - FPPI - 2005),
• Alice au pays des savoirs, ou le réseau des savoirs de base en région Centre (Contribution de Vincent Chenet - FPPI-2005).