Le blog

Ce week-end, la Région fête la Culture patrimoniale avec la 21e édition des Journées du Patrimoine en Wallonie. Au programme : une thématique "Patrimoine Et Modernité" avec un intérêt tout particulier pour le Patrimoine du 20e siècle et Patrimoine contemporain (1980-2008). C'est donc l'occasion de découvrir ou de redécouvrir gratuitement au coeur des communes de Wallonie des constructions d'Art nouveau, Art déco, Architectures Modernistes et Post-modernistes.

Journées du patrimoine en Wallonie : modernité et oeuvres contemporaines

Nivelles, Ottignies-Louvain-la-Neuve, Charleroi, Mons et Tournai, Liège, Spa et Verviers, Arlon et Namur sont quelques unes de communes participant à l'évènement avec un programme de valorisation et de visites du patrimoine Wallon ouvertes à toutes et à tous ce samedi et dimanche. Circuits à pied et en vélo, initiatives de la communauté germanophone... Ces journées du Patrimoine sont marquées par une diversité remarquable d'initiatives.

Les nouvelles technologies au programme

Nouveauté notable pour cette édition 2009 : un volet du programme des Journées du patrimoine en Wallonie intitulé "Patrimoine, réaffection et nouvelles technologies" mettant en valeur les interventions d'éléments architecturaux modernes (après 1980) dans un bâtiment ancien en vue d'un nouvel usage de celui-ci ; nouvelles technologies en matière de valorisation des espaces (visites virtuelles, reconstitutions infographiques et autres techniques audio-visuelles nouvelles) ; les réaffectations de monuments anciens leur permettant d'être moins énergivores.

A ne pas manquer, pour les Journées du Patrimoine, tous les bus et tram TEC vous permettent d'emprunter gratuitement les lignes régulières vers les visites en découpant un bon sur la brochure "Journées du Patrimoine" ou en le téléchargeant à cette adresse.

Ressources en ligne

L'actualité des Journées du Patrimoine en Wallonie est consultable sur un site dédié de ressources. La brochure du programme officiel est téléchargeable en pdf à cette adresse.

Ne manquez pas sur la même thématique, la visite du portail des Sites Archéologiques de Wallonie (Connaissance vulgarisée et savoir scientifique) et le site foisonnant de l'Institut du Patrimoine Wallon.

CD-Rom : "Découvrir notre Patrimoine"

Ce même Institut a d'ailleurs édité le CD-Rom "Découvrir notre patrimoine" gratuit pour les écoles. Les EPN peuvent aussi le demander. Pour se le procurer, cliquez ici.

Ce CD-Rom a pour but de faciliter aux enseignants la découverte du monde du Patrimoine afin qu'eux-mêmes puissent sensibiliser à leur tour leurs élèves. Il est composé de :

• notions générales sur le patrimoine : définitions, les acteurs du patrimoine, les mesures de protection, la réglementation en vigueur en Wallonie ;
• une partie consacrée au patrimoine bâti avec une description des matériaux de constructions utilisés dans l'architecture traditionnelle, des différents éléments constitutifs du bâti et un petit lexique des termes utilisés couramment en architecture ;
• huit fiches d'activités pédagogiques à réaliser en classe et sur le terrain en rapport avec le programme scolaire.

Dans l'univers des nouveaux outils créatifs gratuits de cette rentrée qui se distinguent, une plateforme en ligne : Storybird. Disponible en anglais depuis quelques jours, ce service permet - sans installation de logiciel - de créer des histoires courtes à plusieurs ceci à base d'illustrations et de textes. Storybird offre une première mouture de son service, encore perfectible donc.

Après avoir créé un compte gratuit, vous avez accès à une interface qui vous donne accès à vos catalogue de storybirds : livres illustrés publiés et aussi de consulter en un clic aux Storybirds préférés diffusés sur la plateforme.

Pour créer un Storybird, il est possible de travailler par thème ou par artiste (ayant déposés préalablement des illustrations sur la plateforme). Un tableau de bord s'affiche sous la forme d'une feuille de papier virtuelle. Ajoutez-y les images sélectionnés, renseignez le champ texte et faites participer d'autres utilisateurs à la création de votre histoire.

Sur Storybird, on ne dessine pas : on glisse et dépose les éléments un par un. Ainsi, page après page, votre écrit ou conte se construit en mode collaboratif. La couverture de chaque storybird se créée automatiquement mais libre à vous d'en modifier la couleur.

Chaque storybird publié est disponible sur la plateforme Storybird (en mode privé, sur invitation ou public) où il est possible de commenter l'oeuvre, de la signaler à des amis ou de la famille. Il manque une fonction d'export de chaque création livresque (pour publication en mode "vignette" sur un blog ou site).

De par sa conception, StoryBird est adapté pour construire des récits avec/pour des jeunes enfants. C'est l'une des spécificités réussies de la plateforme.

Pourquoi donc vouloir utiliser un vocabulaire en français pour l'informatique et l'internet alors que les mots et expressions en anglais semblent plus signifiants et compréhensibles dans la langue de Molière ? La langue de Shakespeare irrigue insidieusement le domaine professionnel ; c'est encore plus vrai en management et dans les Technologies de l'Information et de la Communication, avec souvent, une pauvreté de sens, une restriction de la nuance.

Aussi privilégier le Français dans un contexte d'apprentissage et d'utilisation des technologies n'a rien de rétrograde (dans les EPN par exemple) ; c'est aussi faciliter la communication, l'échange... Parce que la communication est d'abord le signe de la culture, cela permet d'inscrire son discours avec discernement et de l'enrichir avec maîtrise.

En France, la Commission Spécialisée de Terminologie et de Néologie de l'Informatique et des Composants Electroniques, comme son nom l'indique, propose des termes équivalents en français correspondants à des mots ou expressions dans d'autres langues, propres au domaine de l'informatique et en fonction de l'évolution des pratiques. La page Web sus-mentionnée recense l'ensemble des travaux de la Commission ainsi que les liens vers les textes officiels.

France Terme : portail de la terminologie

Depuis quelques semaines, le nouveau site France Terme présente un annuaire interrogeable des équivalents français catégorie par catégorie. Dans le domaine de l'informatique, sont ainsi capitalisés 320 expressions ou mots. Le portail présente également l'actualité terminologique et différentes ressources.

Vous pouvez le dire en français

Nouveauté à signaler en cette rentrée : un dépliant téléchargeable gracieusement (en pdf) "Vous pouvez le dire en français" propre à l'informatique et à l'internet. On y apprend qu'un "worm" se dit "ver", qu'on peut employer "canular" au lieu de "hoax", "aide en ligne" pour "hotline" et "arrosage" au lieu de spamming "spamming".

Au Canada...

De l'autre côté de l'Atlantique, n'oublions pas que l'Office québécois de la langue française propose sur son portail, une rubrique complète sur l'usage du français dans les technologies de l'information et de la communication avec une approche très pratique et de nombreux dossiers. A visiter!

En cette rentrée scolaire, en EPN (Espace Public Public Numérique) ou pour les parents, les jeunes, une remarquable ressource s'avère indispensable pour qui souhaite favoriser l'utilisation de l'informatique et de l'internet pour les enfants et adolescents : le guide en ligne : 500 sites web pour réussir à l'école.

500 sites web pour réussir à l'école

Sur simple inscription (gratuite) en indiquant son adresse email, vous avez accès à ce catalogue impressionnant de sites classés en 16 catégories :

• Adaptation scolaire ;
• Arts ;
• Sites de référence ;
• Développement personnel ;
• Développement professionnel ;
• Domaines généraux de formation ;
• Aide aux devoirs ;
• Langues ;
• L'art de naviguer sur Internet ;
• Les incontournables pour tous ;
• Le parent bien informé ;
• Le prof branché ;
• Mathématique ;
• Préscolaire ;
• Science et technologie ;
• Univers social.

Chaque site Web est commenté et bénéficie parfois d'un coup de coeur ("des sites qui se démarquent particulièrement des autres sites suggérés") ou d'une étiquette Web 2 ("permettent à l'utilisateur de participer au contenu du site").

En outre, les ressources sont classés par niveau d'étude et catégorie de public de la communauté éducative (enseignant, parent...).

Dossier Eduquer à l'internet plutôt que censurer

En extra, l'Ecole branchée donne accès à des archives, numéros spéciaux et dossiers thématiques en version électronique (à imprimer ou à feuilleter) comme les excellents : Mon certificat de compétences technos (4 pages) ou le dossier Eduquer à l'internet plutôt que censurer (44 pages)

500 sites web pour réussir à l'école est un portail réalisé par Ecole Branchée, publication en langue française au Canada dont l'objectif est de démocratiser l'enseignement pour les parents, tout en faisant la promotion de l'utilisation des technologies à l'école.

D'ailleurs, une fois identifié, la dernière édition papier du magazine Ecole Branchée (comprenant le guide 500 sites web pour réussir à l'école) peut être feuilleté en ligne à cette adresse.

(Via l'amie Sandra Bellefoy).

Enseignement.be, c'est le portail de l'Administration générale de l'Enseignement et de la Recherche Scientifique (Communauté française de Belgique). Cet espace Web vient de publier une excellente fiche thématique de 3 pages (en pdf) sur la thématique Podcasting Audio : Le Podcasting (baladodiffusion - diffusion pour baladeur).

Cette fiche fait le point sur la question de ce qu'est le podcasting et son utilisation en classe en mettant en exergue des ressources, initiatives et expérimentations francophones :

• Le podcast : technique et réflexions pédagogiques,
• Des radios publiques en ligne et leurs offres de podcast,
• Ressources pédagogiques,
• Projets pédagogiques intégrant le podcast et/ou la radio scolaire.

A noter que cette fiche est intégrée à la bibliothèque de documents d'Enseignement.be , une imposante collection de ressources pédagogiques à consulter à partir de cette page où à interroger via le moteur de recherche général d'Enseignement.be.

Les EPN (Espaces Publics Numériques) peuvent informer les enseignants sur l'existence de ces ressources et également y trouver des références pour mettre en place des activités en partenariat avec le monde scolaire.

(Via l'un des flux RSS d'Enseignement.be renseigné par Françoise Chatelain, chargée de mission au Service Cyberécole).

Attention, beau projet à suivre : la création par le CNRS en France d'un jeu massivement multi-joueurs pour apprendre le Français dont le nom Thélème fait bien sûr référence à l'abbaye rêvée par Rabelais dans Gargantua.

Logiciel créé avec de l'argent public dont la version Alpha est attendue dès la fin septembre pour une première mouture, Thélème sera disponible pour Windows, Mac OS ainsi que Linux. A terme, le modèle économique de cet univers sera basé sur un abonnement.

Thélème est un outil multimédia d'assistance à l'apprentissage de la langue française. Chaque joueur est immergé dans un univers visuel interactif dans lequel il réalise des quêtes ludiques dans la langue d'apprentissage. Il y rencontre d'autres participants, allophones ou francophones, avec lesquels il peut s'allier, combattre, échanger, négocier... et le faire en français.  Le joueur choisit un avatar qui le représente dans l'univers de jeu.

L'univers du jeu est représenté visuellement en 2D isométrique sur la base du logiciel Flash. Il est découpé en scènes, chacune correspondant à un écran.

Un dictionnaire visuel est intégré au jeu. Le système de vérification du français correspond à un correcteur orthographique. Celui-ci est articulé aux jauges de "savoir" (en fonction de la proportion de mots français corrects dans les phrases échangées) et de "charisme" (en fonction de la quantité de mots échangés).

Pour suivre l'actualité du développement de ce jeu pour apprendre le Français, le site officiel de Thèlème.

Vous vous intéressez au CMS Drupal, logiciel libre de création de site très prisé... Vous aurez plaisir à consulter un nouveau site consacré à Drupal avec le plein de ressources : Drupalistic.

Sur cet espace Web : des informations sur l'utilisation de Drupal à travers un blog de veille, et un guide des modules donnant de nombreuses pistes pour trouver les modules dont vous avez besoin. Présenté comme un guide en ligne, le contenu de Drupalistic s'organise autour de notices présentant les modules individuellement, à la manière des pages project sur drupal.org.

Ces notices sont regroupées de différentes manières, par des vocabulaires de taxonomie (listes dynamiques) ou des pages les référençant (listes statiques), comme des comparaisons ou des études de cas pratiques, de manière à guider les administrateurs de site Drupal vers les modules qui leur seront le plus utiles en fonction de leurs besoins. Ainsi, la notion de "types de site" sera probablement pratique pour les grands débutants qui cherchent à construire, par exemple, un site pour une association ou une boutique en ligne.

En outre, plusieurs fonctionnalités facilitent l'appréhension du mécanisme de combinaison qui fait la force du système modulaire de Drupal, comme l'association entre eux des modules étendant les fonctionnalités de certains autres (comme le CCK ou Views), la suggestion de modules approchés (par le module Similar Entries), ou la possibilité pour les utilisateurs de se constituer leur propre liste de modules "qui les intéressent" (module Flag).

Drupalistic n'est pas destiné à fournir une assistance complète, clé-en-mains, et personnalisée, sur chacun des modules ­ objectif inaccessible ­ mais à orienter les utilisateurs dans la jungle des informations disponibles sur Drupal vers celles qui répondront au mieux à leurs questions.

Drupalistic a été créé par Marie-Hélène Wronecki, CNRS (France).

Créée à l'initiative de Tela Botanica (Réseau associatif de la botanique francophone d'origine française qui coordonne de manière exemplaire des milliers de bénévoles à travers le monde sur des projets de capitalisation sur la flore de notre planète), l'association Outils Réseaux s'inscrit dans le repérage de ressources et des formations sur le travail en réseau.

Cette démarche est animée tout au long de l'année par des praticiens avec notamment un portail dédié Outils-Réseaux.org fournissant des ressources à foison en favorisant la présentation d'outils libres et de contenus partageables (sous licence Creative Commons).

Pour les EPN (Espaces Publics Numériques), Outils-Réseaux.org est un site Web des plus intéressants, l'association mettant à disposition ses contenus de formation sur des logiciels libres ou des types d'outils de l'internet d'aujourd'hui orientés collaboration et communication dont ces modules :

• Configurer son navigateur pour coopérer

Objectif pédagogique : Configurer son navigateur pour coopérer.

Résumé : ce module décrit l'installation, la configuration et l'utilisation d'un navigateur, Firefox, comme intermédiaire indispensable pour l'accès aux dispositifs collaboratifs en ligne.

• Configurer sa messagerie pour coopérer

Objectif pédagogique : Configurer sa messagerie pour coopérer.

Résumé : Prendre en main le logiciel de messagerie Thunderbird et y ajouter des extensions coopératives.

• Découvrir et utiliser Wikini (logiciel libre de Wiki)

avec plusieurs modules : Utiliser Wikini ; Administrer Wikini ; Usages de Wikini ; Wikini avancé ;  Installer des widgets ainsi que la documentation stagiaires (fichier en pdf).

• Gimp et Scribus : Conception de documents de communication sous logiciels libres

comprenant Réaliser ses documents de communication papier : Gimp et  Réaliser ses documents de communication papier : Scribus.

• Recherche documentaire et Internet

Objectif pédagogique : utiliser Internet pour réaliser de la recherche documentaire.

Résumé : veille, recherche sur internet (utiliser un moteur de recherche.

• Personnalisation graphique de son outil internet

avec ces modules :  Notion de charte graphique et règles d'ergonomie (concevoir/améliorer une charte graphique d'un site Internet) et Notion de squelettes en html et de feuille de style en css (comprendre ce qu'est un squelette html et une feuille de style en css).

Parce que Septembre rime avec rentrée des classes, et donc aussi équipement, applications internet et informatique pour les élèves et les étudiants, une sélection de logiciels et d'outils gratuits (voire libres) s'impose pour travailler efficacement, optimiser son temps et ses ressources et réussir son année scolaire ou universitaire. A signaler en EPN aux enfants, adolescents, jeunes... et aux parents!

Logiciels utiles pour étudiants et lycéens

Dans le cartable de cette rentrée, le choix est difficile pour ne pas s'encombrer du superflu. Clubic vient donc de consacrer un dossier complet intitulé : Rentrée : Top des logiciels étudiants et lycéens.

Dans cette trousse virtuelle signée Clubic, il est conseillé :

- de se doter de l'EduClé Collège Elève 3.7, compilation de logiciels gratuits et/ou libres à télécharger sur une clé USB. Ce Best Of a été personnalisé pour le compte des élèves des collèges du département de l'Aisne en France. 63 programmes éducatifs (classés par matière) et une cinquantaine de logiciels pour Windows sont regroupés. On note la présence du Dictionnaire Le Littré, de la suite bureautique Open Office, du navigateur Firefox, du logiciel d'édition et de retouche d'image Photoflitre, du lecteur multimédia VLC...

- QuickWiki, extension Firefox bien utile, qui permet, en survolant les mots d'une page Web, d'en savoir plus via une correspondance avec le dictionnaire Wiktionary et le projet encyclopédique Wikipédia,

- Open Office, la suite bureautique libre qu'on ne présente plus : traitement de texte, tableur, logiciel de présentation... Open Office s'impose comme l'alternative la plus aboutie face au payant Microsoft Office,

- STDU Viewer, un outil léger pour lire des fichiers au format pdf, txt, images Tiff et fichiers DjVu. Un logiciel simple à prendre en main et donc à utiliser,

- DicoVerb pour réviser la conjugaison des verbes en français. Avec la complexité de la langue française et les interrogations récurrentes sur les accords et l'orthographe de tel ou tel verbe dans une phrase, DicoVerb est une application dont la praticité est notoire,

- Express Scribe : après enregistrement audio, voilà un beau couteau suisse du son. Un logiciel de lecture audio qui permet également de saisir du texte, d'y intégrer des marqueurs... Idéal pour les enregistrements de cours ; la transcription n'aura plus de secret pour vous,

- Dictionnaire, un widget dictionnaire (comme son nom l'indique) pour Macintosh. Au programme : définitions, synonymes, antonymes, conjugaisons, étymologies où vous le souhaitez sur votre ordinateur version Pomme,

- Winlang, pour réviser ses verbes irréguliers en anglais et en allemand avec des exercices chronométrés. A noter des séquences d'apprentissage de ces mêmes verbes dans les langues de Goethe et de Shakespeare,

- Pathway, encore une application pour Macintosh pour rechercher sur Wikipédia et qui favorise le mode visuel (historique de navigation) avec la possibilité d'annoter chaque article. Pathway est un logiciel qui a été conçu par Dennis Lorson, étudiant de l'Université Catholique de Louvain (Belgique),

- Ma Calculatrice, un logiciel personnalisable pour calculer bien évidemment. Application modulaire avec laquelle on peut avoir accès à des modes de calcul scientifique, conversion d'unités, calcul géométrique, conversion horaire, affichages de graphiques...

15 outils Web pour étudiants

Dans le monde anglo-saxon, le célèbre blog Mashable s'est livré à l'exercice de la sélection de 15 outils Web pour les étudiants : Back to School: 15 Essential Web Tools for Students. Pas de logiciel à installer sur sa machine (ou presque), on favorise cette fois-ci, le tout internet.

Ces applications sont classées en 4 grands thèmes :

• Rester organisé :

- Evernote : sans doute l'un des logiciels de prise de note les plus aboutis du moment. Ses fonctions de favoris et de synchronisation (ordinateur, Web, iPhone, Windows Mobile...) sont remarquables. Simple, ergonomique... A essayer,

- Notely : prise de notes, liste de tâches, planning et calendrier. Un logiciel conçu pour le monde de l'éducation,

- GradeMate : organiseur pour enseignants et élèves avec liste de devoirs, gestion des notations, discussions via un mini-réseau social,

- BackPack, une application se présentant sous la forme d'une page Wiki pour conserver fichiers, images, notes, listes de tâches en un seul et même endroit avec capacité de partage,

• Mieux étudier :

- StudyRails, un logiciel (payant) pour gérer son temps, son planning... et bloquer des sites de distraction/divertissement durant le temps consacré aux devoirs scolaires,

- Diigo : outil de recherche sur le web, de marque-pages, d'annotation Web, de partage de ressources avec d'autres internautes,

- Delicious : plateforme de marque-pages individuels pouvant être classés et partagés. Delicious appartient à Yahoo et se présente comme un service leader sur la thématique de repérages de pages sur le Web,

- Mindmeister : créer et partager des cartes heuristiques. L'une des applications de mindmapping en ligne les plus connues et utilisées,

• Travailler et collaborer :

- GoogleDocs : la solution bureautique en ligne de Google : traitement de texte, tableur, présentation, formulaire... Google Docs permet de partager (travailler à plusieurs) sur un même document et possède des passerelles avec d'autres services de la firme américaine (Gmail, Google Agenda, Google Reader...),

- EtherPad, un outil modeste mais très pratique pour la prise de notes à plusieurs en temps réel,

- Sliderocket, pour créer des présentations multimédia enrichies. Une alternative logicielle à Sliderocket pour faire de belles présentations : Empressr,

- Wikidot : une solution de Wiki hébergé pour travailler sur des projets à plusieurs,

• Bien citer :

Avec trois applications qui jouent ce rôle (pour éviter tout plagiat, rechercher des sources et les citer correctement) :

- CiteMe : application pour Facebook,

- EasyBib : outil bibliographique et de citations,

- Zotero : extension Firefox pour collecter, gérer et citer des ressources sur le Web.

"Comment Google a transformé nos cerveaux", c'est la couverture et le dossier phare de l'édition de septembre 2009 du magazine Chronic'Art qui s'intéresse au géant de Moutain View en Californie ; une lecture très intéressante.

Depuis 1996, l'empire Google sous la houlette de ses créateurs Larry Page et Sergey Brin tisse sa toile de façon impressionnante. Non seulement, Google a bouleversé le marché de la recherche sur le Web mais depuis quelques années, ses activités se sont  fortement diversifiées.

L'empire Google omniprésent et omniscient

Google impressionne. Google fait peur. Google est critiqué tout autant que l'ogre Microsoft il y a quelques années. Google est-il la nouvelle bête noire de notre monde technologique ? Google est avant tout le leader incontesté de la recherche sur Internet. Ses parts de marché sont écrasantes (à l'exception de l'Asie).

En Amérique du Nord, "Google" est un verbe et en Europe francophone, "utiliser Google" se substitue à se servir d'un moteur de recherche pour les jeunes générations... A se demander si le terme "moteur de recherche" a encore un sens pour les moins de 18 ans ? Google est devenu la voie quasi-unique et automatisée de recherche sur le Web pour le grand public malgré la perfectibilité de l'outil, de son indexation et des classements effectués.

Google via son système publicitaire et le PageRank des sites a quasiment droit de vie et de mort sur l'audience de bien des sites Internet. Google s'est aussi imposé de par sa praticité et un sens de l'ergonomie : outils dépouillés gratuits, fond blanc virginal comme image de marque et côté "cool" d'outils souvent non finalisés avec implémentation de fonctions supplémentaires au fur et à mesure des mois.

La vague Google

L'empire Google comprend aussi le webmail Gmail, la suite bureautique en ligne collaborative Google Docs, Google Agenda, un agrégateur de flux baptisé Google Reader, la solution de blogs gratuite Blogger, une série d'outils statistiques (FeedBurner, Google Analytics...), une offre cartographique (GoogleMaps, GoogleEarth...), le projet de numérisation de livres Google Books et Print, la plateforme d'hébergement et de diffusion de vidéos YouTube, la plateforme d'actualités Google News et plus récemment l'encyclopédie collaborative Knol, le navigateur Internet Google Chrome et un outil hybride relationnel liant messagerie électronique - e-mail - statut intitulé Google Wave en bêta, etc. etc. La liste semble sans fin.



Les premières failles dans le système Google

Google invente, innove, teste... Et Google tend à phagocyter le Web. Seule ombre au tableau coloré de la réussite économique de la méga-entreprise américaine, la non-existence en son sein d'un réseau social leader mondialement et la non prise en compte effective du Web en temps réel dans des résultats de recherche.

Facebook, Twitter et leurs écosystèmes sont aujourd'hui un problème pour Google, une concurrence et une menace de grignotage de parts de marché significatives dans le secteur de la recherche sur Internet. Mais...

Peut-on critiquer Google ?

Peut-on faire aujourd'hui sans Google ? Doit-on adopter une attitude critique vis-à-vis de Google ? Bien évidemment que oui et il appartient notamment aux animateurs multimédia en Espaces Publics Numériques de faire prendre conscience aux publics des alternatives existantes en matière de recherche autres que Google tout comme des solutions d'outils en ligne équivalentes à l'offre pléthorique du géant Californien.

Peut-on critiquer Google ? Chronic'Art décortique le phénomène Google avec un dossier de 9 pages : "Google de Bois" qui a le mérite de faire réfléchir et de s'interroger sur la machine Google dans son ensemble. Voici quelques extraits de ce dossier.

Google nous rend-t-il stupide ?

Au départ de cette série d'articles, le rappel de l'article de Nicholas Carr, essayiste américain publié en juin 2008 pour la revue Atlantic : "Is Google making us stupid ?" ("Google nous rend-t-il stupide ?") qui critique vivement le géant Californien et qui s'interroge notamment sur notre utilisation du Web d'aujourd'hui :

"Il semble que le Net érode ma capacité de concentration et de réflexion. Mon esprit attend désormais les informations de la façon dont le Net les distribue : comme un flux de particules s'écoulant rapidement. Auparavant, j'étais un plongeur dans une mer de mots. Désormais, je fends la surface comme un pilote de jet-ski (...)

Nous sommes devenus l'équivalent humain du traitement de texte : nous déplaçons d'énormes quantités de texte et de souvenirs très rapidement, mais nous sommes incapables de nous intéresser à leur sens, à leur profondeur, de nous adonner à la lecture attentive des écrits, comme il est impératif de le faire avec les livres. L'écriture et la lecture sont supplantés par le zapping et le copié-collé."

Autre vision de Google, celle de Mark Prensky, consultant dans le domaine de l'Education, souvent considéré (à tort) comme créateur de l'expression "Digital Natives" (les natifs du numérique) qui livre une vision optimiste voire naïve du Web d'aujourd'hui :

"Parce que tout, une fois numérisé, peut être déniché, la vie privée, telle que nous l'avons connue à l'ère pré-numérique, va disparaître à l'avenir. Nous devons tous apprendre à vivre avec ça et ça n'a rien à voir avec Google, blâmé parce qu'il est puissant et toujours sur le devant de la scène".

"(Les créateurs de Google) travaillent pour (et non pas contre) l'humanité en améliorant la disponibilité, la circulation et l'analyse de l'information, même s'il s'agit de faire de l'argent, en priorité, via ce processus - so what ?".

Les 6 tables de la Loi Google

Après une mise en perspective agrémentée de citations, Chronic'Art décline sur un mode ironique (mais qui ne manque pas de sens) les 6 tables de la loi Google :

1. Une recherche doit aller vite : Elle ne tient que par son résultat
2. L'information doit être accessible partout, tout le temps
3. Tout mérite d'être vu et connu
4. Des mots valent plus que d'autres
5. Le robot est le meilleur ami de l'homme
6. Je suis ce que je cherche

Google comme robot-lecteur

Cyril De Graeve donne ensuite la parole à Alain Giffard, haut fonctionnaire français, spécialiste des technologies de l'écrit, expert des EPN et coauteur de l'essai "Pour en finir avec la mécroissance" avec le philosophe Bernard Stiegler et Christian Fauré (Flammarion, 2009). Extrait :

"Pendant longtemps, Google a été le nom propre d'une belle entreprise - ce qu'elle est d'ailleurs. L'article de Nicholas Carr, en juin 2008, a été le signal d'un changement de bord assez général. Les reproches adressés à Google sont innombrables : il détruit la notion même de connaissances personnelles ; il porte atteinte à la mémoire, abîme la lecture, favorise le copier-coller et le plagiat ; mais aussi il commercialise le bien commun, profite des logiciels libres mais préfère l'open source, bafoue les libertés et le droit à la vie privée, concentre l'information à un degré jamais atteint. Cela fait beaucoup (...)

Google (...) est à la fois une industrie de l'information, du marketing et une industrie culturelle. C'est en tant qu'activités culturelles que ses activités font l'objet d'une critique qui atteste de la compréhension de la nature profondément culturelle des technologies de l'info. Google fait partie des groupes qui rivalisent pour le contrôle de l'attention."

Des résultats de recherche pas toujours des plus pertinents

Le journaliste Matthieu Clervoy se penche ensuite sur le moteur de recherche de Google et sa pertinence relative dans le traitement des résultats de requête en explicitant des intérêts économiques ("Adwords"), la popularité du sujet ("PageRank") et l'indexation via les particularités orthographiques. L'auteur de l'article montre des incohérences notables de résultats.

Google de bois ?

Dernier article du dossier "Google de Bois" : un papier de Pierre Jouan "Google Go Home" présenté de cette manière : "Google n'est pas qu'un innocent moteur de recherche. C'est aussi, pour une partie de l'intelligentsia française, un symbole des périls qui guettent. Donc un couple idéal".