Le blog

La question du jour!

Voici venir à nouveau, grâce à l'actualité, l'heure du débat principal dans la bulle informatique.
L'actualité nous fait découvrir le dernier né de chez Microsoft. Certains disent "ce sera le dernier...". D'autres encore se posent la question "Faut-il encore investir dans un produit propriétaire.

Le logiciel libre est il plus intéressant que le logiciel propriétaire? La question est sur toutes les lèvres et personne n'a la réponse à cette question.
Bien sur, les professionnels plaident pour le logiciel libre. Mais quels sont les avantages et les inconvénients?

Je n'aurai pas, par cet article, la prétention de répondre à cette question. Je vais plûtôt vous laisser le choix de répondre par vous-même. Pour vous aider dans votre choix, je vais vous énumérer les questions sous-jacentes qui me viennent à l'esprit lorsque l'on parle de choisir un logiciel. Essayez d'y répondre si vous y parvenez, vous saurez quelle direction choisir.

Nous parlons d'un apprentissage mutualisé lorsque l'on parle de logiciel libre. Mais qui connaît efficacement le produit? Quels sont les personnes qui maîtrissent le projet dans l'entièreté et qui ont une vision globale du système d'information et de sa maintenance.

Comment chacun accède-t-il à l'information de connaissance du produit? L'individu ne dénature-t-il pas le principe de fonctionnement d'un mécanisme informatique lors d'un transfert de connaissances?

Les utilisateurs sont-ils  prêt à envisager de se former aux techniques de configurations ou de programmations plus poussées pour pouvoir utiliser un ordinateur? N'est-ce pas non plus un non sens d'obliger l'utilisateur à acquerir des notions complexes alors qu'il désire juste utiliser l'ordinateur comme il souhaite utiliser une voiture, sans connaître le fonctionnement du moteur!

Peut-on parler, à l'heure actuelle de performance dans les logiciels libres? Sont-ils plus robustes ou ne sont-ils que d'éternels "produits non aboutis"? De même pour les logiciels propriétaires, ne sont-ils pas trop figés, au détriment de l'inventivité?

Lorsqu'il s'agit de tester un logiciel libre avant de le mettre à disposition du public, va-t-on au bout des tests ou laisse-t-on certaines fonctionnalités non corrigées car "quelqu'un d'autre s'en chargera"?

Un citoyen se sent-il plus concerné dans l'utilisation d'un logicel libre parce qu'il "peut ouvrir le code"? Un magazine français soulève la question dans sa parution du mois de janvier: " Linux a également des atouts, mais il reste toujours rude d'approche, et demande encore trop souvent de mettre les mains dans le cambouis...".

Pourquoi la licence dite "GPL" contient-elle la phrase suivante : "Because then program is licenced free of charge, there is no warranty for the program" (la traduction est aisée!). Faut-il envisager de présenter cet aspect des choses à un utilisateur. Et que faire alors si un utilisateur lambda perd des données sensibles suite à une défaillance d'un logiciel.

Ces questions, et bien d'autres encore, me viennent à l'esprit car elles pourraient être légitimes dans le chef d'un utilisateur qui attend d'avoir des garanties de fonctionnement d'un système ou d'un logiciel. Bien sur, chacun est en droit de se poser diverses questions mais il me semble judicieux de jetter le pavé dans la marre du logicel libre qui est notre sauveur parce qu'il est libre. Cette seule finalité ayant droit sur tous les autres aspects d'un tel principe!

Bien sur, le principe de permettre à un utilisateur de rentrer chez lui avec sa création réalisée à l'EPN et aussi de pouvoir rentrer avec le programme sous le bras est une situation allechante. Mais ne serait-il pas plus intéressant que le travail réalisé à l'EPN soit lisible par n'importe quel logiciel, qu'il soit libre ou non. N'est ca pas plutôt cela la liberté. Ne sommes nous pas endoctrinés par cette vision de l'informatique, à savoir la possibilité d'être libre de ses actes sans savoir que faire exactement, ou plutôt l'obligation d'entrer dans un univers fermé dans lequel, au contraire, nous n'avons pas de marche de manoeuvre?

Si vous avez plus amples idées grâce à cet article, vous aurez aussi l'idée de votre choix.

Aussi, personnellement, je pense qu'il n'existe pas de bonne ou de mauvaise solution. Je crois que chacun à les arguments nécessaires lorsqu'il opère un choix. Ce choix est animé d'une volonté de se faciliter la vie ou au contraire de se faciliter le portefeuille.

Néanmoins, lorsque Microsoft sort un nouveau produit, il fourni du travail pour les sociétés satellites qui utilisent Microsoft comme système d'exploitation. Pour 1EUR de bénéfice chez Microsoft, 14EUR de bénéfice sont générés dans les entreprises qui se basent sur ces logiciels.

Enfin, pourquoi ne pas aussi prévoir d'utiliser MAC Os. Chez Apple, ils proposent un émulateur qui permet de faire fonctionnner les trois systèmes d'exploitation sur le même ordinateur.