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Diversité et vulnérabilité dans les usages des TIC - La fracture numérique au second degré

Ftu2011

Nous avons le plaisir de vous annoncer la parution de l'ouvrage Diversité et vulnérabilité dans les usages des TIC - La fracture numérique au second degré, chez Academia Press. Il s'agit de la publication finale d'une recherche réalisée par la FTU pour la Politique scientifique fédérale (programme "Société et avenir"), de 2008 à 2010. Les auteurs sont Périne Brotcorne, Lotte Damhuis, Véronique Laurent, Gérard Valenduc et Patricia Vendramin.

Le livre peut être commandé via le site de vente en ligne de Academia Press, au prix de 12.00 EUR via le lien : http://www.academiapress.be/diversite-et-vulnerabilite-dans-les-usages-des-tic.html (Le site est en néerlandais)

Une version électronique est téléchargeable sur le site de la Politique scientifique fédérale via le lien : http://www.belspo.be/belspo/ta/publ/academia-usagesTIC-U1527.pdf

Pour vous informer sur les travaux et les publications sur le thème de la fracture numérique et de l'inclusion numérique, vous pouvez consulter la page web de la FTU consacrée à ce thème: http://www.ftu-namur.org/projets/proj-14.html


Tags : fracture-numérique - livre

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Safer Internet Day 2011 : Bienvenue sur Yahoo! plus sûr

Yahoo_Safer2011

Yahoo! soutient la Journée mondiale pour un Internet plus sûr ("Safer Internet Day") et lance un site de sensibilisation aux bons usages du Net dans 26 pays que vous pouvez découvrir en vous rendant à cette adresse: fr.safely.yahoo.com/

Vous y trouverez, sous l'onglet "Services", toute une série de guides de sécurité très détaillés (Flickr, Forums, Messenger, etc...) et sous les onglets "Parents" et "Adolescents", une série de conseils très pertinents (conseils de dialogues pour les parents, charte familiale, prévention, etc...).

L'onglet "Conseils de sécurité" reprend les conseils et astuces relatifs à votre protection sur Internet et reprend également les thématiques essentielles des onglets "parents" et "adolescents".

Une FAQ vient compléter l'offre avec les réponses aux questions les plus fréquentes.

(Info trouvée via le Blog de JM Gall)


Google Art Project : vision critique

(D'après un article repris du blog d'Adrienne Alix, par ailleurs historienne et présidente de Wikimedia-France et via l'article de @brest publié sous licence CC-BY-SA)

Depuis deux jours, le web (et notamment le web « culturel », mais pas seulement) s'enthousiasme pour le dernier-né des projets développés par Google, Google Art Project.

Le principe est compréhensible facilement : Google Art Project, sur le modèle de Google Street View, permet de visiter virtuellement des musées en offrant aux visiteurs une vue à 360°, un déplacement dans les salles. On peut aussi zoomer sur quelques oeuvres photographiées avec une très haute résolution et pouvoir en apprécier tous les détails, certainement mieux que ce qu'on pourrait faire en visitant réellement le musée.

Et donc, tout le monde s'extasie devant ce nouveau projet, qui permet de se promener au musée Van Gogh d'Amsterdam, au château de Versailles, à l'Hermitage, à la National Gallery de Londres, etc.

En effet c'est surprenant, intéressant, on peut s'amuser à se promener dans les musées.

En revanche, au-delà de l'aspect anecdotique et de l'enthousiasme à présent de rigueur à chaque sortie de projet Google, j'aimerais pointer quelques petits points, qui peuvent paraître pinailleurs, mais qui me semblent importants.

1- d'une part, la qualité n'est pas toujours là. Vous pouvez en effet vous promener dans le musée, mais ne comptez pas forcément pouvoir regarder chaque oeuvre en détail. On est dans de la visite « lointaine », un zoom sur une oeuvre donnera quelque chose de totalement flou. Les deux captures d'écran ci-dessous sont, je pense, éloquentes.

JPEG - 10.2 ko
Google Art Project
copie d'écran
JPEG - 8.6 ko
Google Art Project
copie d'écran

2- Google rajoute une jolie couche de droits sur les oeuvres qui sont intégrées dans ces visites virtuelles. Une part énorme de ces oeuvres est dans le domaine public. Pourtant, les conditions générales du site Google Art Project sont très claires : cliquez sur le « Learn more » sur la page d'accueil. Vous verrez deux vidéos expliquant le fonctionnement du service, puis en descendant, une FAQ. Et cette FAQ est très claire :

Are the images on the Art Project site copyright protected ?

Yes. The high resolution imagery of artworks featured on the art project site are owned by the museums, and these images are protected by copyright laws around the world. The Street View imagery is owned by Google. All of the imagery on this site is provided for the sole purpose of enabling you to use and enjoy the benefit of the art project site, in the manner permitted by Google's Terms of Service.

The normal Google Terms of Service apply to your use of the entire site.

On y lit que les photos en haute résolution des oeuvres d'art sont la propriété des musées et qu'elles sont protégées par le « copyright » partout dans le monde. Les images prises avec la technologie « street view » sont la propriété de Google. Les images sont fournies dans le seul but de nous faire profiter du Google Art Projetc. Et on nous renvoie vers les conditions générales de Google.

En gros, vous ne pouvez rien faire de ce service. Vous pouvez regarder, mais pas toucher.

3 - D'ailleurs vous ne pouvez techniquement pas faire grand chose de ces vues. Y compris les vues en très haute définition. Effectivement le niveau de détail est impressionnant, c'est vraiment une manière incroyable de regarder une oeuvre. Mais après ? Vous pouvez créer une collection. Soit, je décide de créer une collection. Pour cela il faut que je m'identifie avec mon compte google (donc si vous n'avez pas de compte google, c'est dommage pour vous, et si vous vous identifiez, cela fait encore une donnée sur vous, votre personnalité, que vous fournissez à Google. Une de plus). Je peux annoter l'oeuvre (mettre un petit texte à côté, sauvegarder un zoom, etc). Que puis-je faire ensuite ? Et bien, pas grand chose. Je peux partager sur Facebook, sur Twitter, sur Google Buzz ou par mail.

Mais en fait, je ne partage pas réellement l'oeuvre, je partage un lien vers ma « collection ». C'est à dire que jamais, jamais je ne peux réutiliser cette oeuvre en dehors du site.

Donc si par exemple je suis professeur d'histoire ou d'histoire de l'art, je suis obligée de faire entrer mes élèves sur ce site pour leur montrer l'oeuvre, je ne peux pas la réutiliser à l'intérieur de mon propre cours, en l'intégrant totalement. Ni pour un exposé. Je ne peux pas télécharger l'oeuvre. Qui pourtant est, dans l'immense majorité des cas, dans le domaine public. Il faut donc croire que la photographie en très haute résolution rajoute une couche de droits sur cette photo, ce qui pourrait se défendre, pourquoi pas, mais aujourd'hui ça n'est pas quelque chose d'évident juridiquement.

Vous me direz qu'après tout, cela résulte de partenariats entre des musées et Google, ils prennent les conditions qu'ils veulent, c'est leur problème, on a déjà de la chance de voir tout cela. Ok. Mais ce n'est pas la conception de partage de la culture que je défends.

Je me permettrai de rappeler que, en tant que wikimédienne, et défendant la diffusion libre de la culture, je suis attachée à la notion de « domaine public ». Au fait que, passé 70 ans après la mort d'un auteur, en France et dans une très grande partie du monde, une oeuvre est réputée être dans le domaine public. Et donc sa diffusion peut être totalement libre. Sa réutilisation aussi, son partage, etc.

Les wikimédiens passent énormément de temps à prendre de belles photographies de ces oeuvres pour les mettre librement à disposition sur Wikimedia Commons et permettre à tous de les réutiliser. Il est souvent difficile de faire admettre aux musées qu'il est bon de permettre cette très large diffusion de la culture. Les choses changent peu à peu, le dialogue s'engage ces derniers temps, et c'est une très bonne chose. Nos points d'achoppement avec les musées tiennent souvent à la crainte de « mauvaise utilisation » des oeuvres, le domaine public leur fait peur parce qu'ils perdent totalement le contrôle sur ces oeuvres (notamment la réutilisation commerciale). Ils discutent cependant avec nous parce qu'ils ont conscience qu'il est impensable aujourd'hui de ne pas diffuser ses oeuvres sur internet, et Wikipédia est tout de même une voie royale de diffusion, par le trafic énorme drainé dans le monde entier (pour rappel, plus de 16 millions de visiteurs unique par mois en France, soit le 6e site fréquenté).

Quelle est ma crainte ? Que ces musées qui commencent timidement à ouvrir leurs portes et se lancent avec nous en faisant confiance, en prenant le pari de la diffusion libre de contenus dans le domaine public, se replient sur une solution verrouillée comme celle proposée par Google Art Project, où l'internaute ne peut absolument pas réutiliser les oeuvres ainsi montrées. On visite, on ne touche pas. On ne s'approprie pas. On est spectateur, et c'est tout. Je crains que par envie de contrôle de l'utilisation des reproductions d'oeuvres conservées dans les musées, la notion de domaine public recule.

Alors certes, la technologie est intéressante, le buzz est légitime, l'expérience de visite est plaisante. Mais au-delà de cela, est-ce vraiment une vision moderne et « 2.0 » du patrimoine qui est donnée ici ? Je ne le pense pas. J'ai même une furieuse impression de me retrouver dans un CD-ROM d'il y a 10 ans, ou dans le musée de grand-papa... (...)

par Adrienne Alix


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Seniors et usages TIC en Wallonie

logo_awt

Pour mieux constater l'évolution des usages des TIC chez les seniors, l'AWT a comparé les résultats de l'enquête sur les usages TIC menée fin 2004 avec ceux de fin 2009.

Si cette couche de la population âgée de plus de 60 ans est traditionnellement perçue comme moins réceptive aux nouvelles technologies que la population des plus jeunes, on constate néanmoins qu'elle est en pleine évolution et que les niveaux d'usage TIC se sont bien améliorés. Quelques exemples parmi d'autres :

L'ordinateur plus présent, bien que les usages évoluent modérément

Au niveau de la présence de l'ordinateur dans les ménages, on note pratiquement un doublement des foyers équipés. En effet, en 2009, on trouve au moins un ordinateur dans 35% des ménages dont la personne de référence (ayant les revenus les plus élevés) est âgée de 60 ans ou plus, alors que ce taux n'était que de 18% en 2004. On observe cependant une très nette disparité entre les ménages dont la personne de référence a entre 60 et 69 ans avec 52% d'équipés, tandis qu'au-delà de cette tranche d'âge ils ne sont plus que 22% .

Pour ce qui est des compétences informatiques des personnes, l'évolution est beaucoup plus modeste. Le graphique ci-dessous compare les activités informatiques déjà réalisées par les personnes (quelle que soit la période pendant laquelle ces compétences ont été mises en oeuvre) et ce entre les seniors et les personnes plus jeunes.

On y voit que ces derniers sont en général deux à trois fois plus nombreux à avoir déjà utilisé un programme informatique, copié un fichier, édité un texte dans un traitement de texte, installé un programme sur l'ordinateur ou créé un programme informatique. Le rapport se creuse lorsqu'il s'agit de créer site Web ou un blog, activité qui est qui neuf fois moins courante chez les seniors.

Activités informatiques effectuées en 2009 par les citoyens wallons

Activités informatiques en 2009

L'évolution sur cinq ans est également assez faible, puisque l'on note que 27% des seniors disaient déjà avoir, en 2004, lancé un programme informatique, alors qu'ils sont 35% aujourd'hui. De même, ils étaient 12% à avoir installé un programme en 2004 et ils sont 17% en 2009.

Globalement, le rapport entre les compétences informatiques des seniors et des moins de 60 ans était, voici cinq ans, plus souvent de un à quatre, traduisant donc un rattrapage progressif de ces compétences pour les personnes plus âgées. L'arrivée dans ce groupe de "nouveaux retraités" ayant utilisés précédemment ces technologies dans le cadre professionnel n'y est certainement pas étrangère.

L'utilisation d'Internet en nette croissance

Pour l'année 2009, l'étude de l'AWT a montré que 74% des citoyens âgés de plus de 15 ans avaient utilisé Internet personnellement au moins une fois au cours de l'année et 60% l'avaient même utilisé le jour de l'interview ou le jour précédent. Ce chiffre cache en fait une très forte disparité entre les classes d'âge car, pour les moins de 60 ans, ces taux s'élèvent à 90% pour les internautes "dans l'année" et à 74% d'internautes quasi "quotidiens".

Chez les aînés, ces taux s'établissent à 32% d'internautes et 23% d'utilisateurs quasi quotidiens, soit presque exactement trois fois moins que dans la population plus jeune.

Cinq années plus tôt, la pénétration d'Internet était de 55% de l'ensemble des citoyens de 15 ans et plus et de 13% seulement chez les seniors, avec 8% d'utilisateurs "quotidiens". Sur la période, on voit donc que la proportion des utilisateurs a pratiquement triplé chez les seniors, alors qu'elle s'est accrue d'un facteur de 1,3 dans le reste de la population.

On observe également que si chez les moins de 60 ans, les femmes ne sont que légèrement moins utilisatrices que les hommes (69% d'utilisatrices quotidiennes contre 79% d'internautes masculins), la situation reste très différente chez les seniors où seulement 12% des femmes disent avoir utilisé Internet le jour précédent, tandis que chez les hommes, ce taux monte à 39%.

Le niveau d'éducation est également un facteur très important dans l'adaptation de l'usage d'Internet. En effet, 73% des seniors ayant fait des études supérieures ou universitaires sont internautes, tandis que ce taux n'est plus que de 12% chez les personnes ayant, au mieux, le certificat d'études primaires.

L'influence de ce facteur éducation s'est aujourd'hui beaucoup atténué dans la population plus jeune puisque le taux d'internautes y décroît de 96% à 77% selon le niveau d'études. Or dans la population totale des seniors, le groupe de personnes n'ayant, au mieux, que le certificat d'études primaires est fort important (44%). Ce groupe, toujours très peu acquis à l'usage d'Internet, impacte considérablement le taux d'usages de nos aînés.

Usage d'Internet chez les seniors

Si l'on s'intéresse aux applications qui sont utilisées par les seniors internautes (soit un tiers environ de l'ensemble des seniors), c'est très clairement Internet "source d'information" qui est privilégié. 72% ont ainsi cherché des informations sur les loisirs et 70% sur l'actualité. 62% ont recherché des itinéraires et des plans de ville, tandis que 49% ont lu des articles de journaux en ligne.

Parallèlement, le courrier électronique classique est utilisé par 77% des seniors branchés. Par contre, la messagerie instantanée n'est exploitée que par 28% d'entre-eux. De même, la communication visuelle par Internet n'est exploitée que par 20% des internautes et la VOIP par 15% seulement. Ils sont aussi fort peu nombreux à participer à des communautés en ligne (10%) ou aux réseaux sociaux (11%).

Usages d'Internet 2009 par les internautes wallons

Usages d'Internet 2009 par les internautes wallons

Cette confrontation des habitudes de consommation relatives aux TIC des seniors par rapport aux personnes plus jeunes, et le rapprochement de ces chiffres avec ceux observés cinq ans plus tôt, montrent que les seniors ont déjà clairement rattrapé une partie du retard souvent noté dans les analyses de la fracture numérique.

(D'après l'article de l'AWT du 03/02/2011)

Tags : AWT - seniors

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