La subvention de la Région Wallonne aux projets d'EPN était destinée à les lancer. La somme de 50.000 euros doit permettre de réaliser les investissements nécessaires et de permettre le fonctionnement (y compris le personnel jusqu'à concurrence de 30% des dépenses) pendant la 1re année.
Il a été clair, dès le départ, que les projets devaient s'étendre au moins sur 3 ans. Il n'était pas question de consentir des moyens somme toute importants qui n'auraient été utilisés que pour une opération d'une année, voire de quelques mois. Les EPN devront donc trouver d'autres moyens et leur attention avait été attirée sur ce point. Une question du formulaire de candidature était explicite : "Comment comptez-vous assurer la pérennité du projet au-delà du soutien financier apporté par cet appel à projets ?".
Soit la Commune devra aller chercher d'autres moyens (fonds européens, appels à projets de type Fondation Roi Baudouin, subventions pour des activités extraordinaires, soutien de fondations,...) soit elle devra prendre en charge elle-même les frais et notamment les frais de personnel.
Certes, certaines communes envisagent de faire payer l'accès libre ou les formations, de louer à certains moments les locaux à des associations ou entreprises mais il faut bien se rendre compte que, compte tenu du coût d'un agent, il ne pourra être couvert par de telles rentrées, quel que soit le succès de l'EPN.
Mais d'autres posent la question ? Un EPN doit-il être "rentable" ? N'est-ce pas un choix politique que d'y affecter des moyens ? Une bibliothèque, un centre sportif, une piscine, même subventionnés, sont-ils rentables ?