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Pour la quatrième édition d’Associalibre, l’Association BELge de promotion du LIbre organise une soirée ciné débat émaillée d’ateliers et de présentations de solutions numériques mixant robustesse et éthique. Par delà la fiabilité des outils, il s’agit d’oeuvrer à une culture numérique libre et de promouvoir la solidarité numérique citoyenne.
A l’ISIB à partir de 17 heures
C’est à nouveau dans les locaux de l’ISIB qu’Abelli organise son événement annuel Associalibre. En marge de la projection du film La Bataille du Libre (18h00), la fin d’après-midi et la soirée (seront l’occasion d’un coup de projecteur sur des initiatives et associations libristes aux noms exotiques : Nubo, Cassiopea, Neutrinet, DigitalAll Belgium, Noalyss, Contributopia ou Cassiopera.
Les outils numériques ont des valeurs
Abelli est née en 2013 de la volonté d’organiser les Rencontres Mondiales des Logiciels à Bruxelles. Lorsqu’il s’est agi, une fois celles-ci terminées, de liquider l'ASBL, ses membres militants ont décidé de poursuivre l’aventure. Son objectif est double: réunir les différentes associations militant pour le logiciel libre en une seule force et créer un espace de rencontre et d’échange privilégié entre la communauté du libre et le secteur associatif. Frederic Collignon, Co-administrateur Abelli, animateur au Brussels GNU/Linux User Group "Pour nous, il est important que le secteur non marchand et le monde de l’économie solidaire sachent qu’il existe des outils informatiques fonctionnels et congruents, qui vont dans le sens de ce qu’elles ont comme objet social: la promotion de la solidarité, le partage, le développement de biens communs. A nos yeux, utiliser Facebook ou Microsoft n’est pas congruent. Dans le mode du logiciel libre, et contrairement à ce que le nom laisse suggérer, ce n’est pas le logiciel qui est libre, mais bien son utilisateur"
Passerelle entre les geeks et les associations
Agnez Bewer, militante Abelli, co-fondatrice de Nubo.coop, membre de Creative Common Belgium: "On s’est donné comme tâche de faire le lien entre les geeks et les utilisateurs. Cela peut être les associations comme le grand public. On veut expliquer, vulgariser et présenter des solutions fonctionnelles. Abelli est en contact avec Nurpa, Cassiopea, Neutrinet et le BXLug. Nous jouons le rôle de relais avec des associations comme Framasoft ou Open Atlas ou des initiatives comme les CHATONS ou Communecter"
Nubo, une coopérative citoyenne pour du numérique éthique
Le réseau des CHATONS a été initié en France par Framasoft. Les organisations réunies au sein ce Collectif des Hébergeurs Alternatifs, Transparents, Ouverts, Neutres et Solidaires fonctionnent selon le modèle d'un Internet décentralisé où les données sont hébergées chez un hébergeur de confiance. Depuis ce mois de mars, ce service est proposé par la coopérative Nubo.coop.
Agnes Bewer: "Nubo est une coopérative de citoyens visant à fournir des services numériques éthiques et respectueux de la vie privée, le tout dans un cadre économiquement pérenne.On ouvre un compte pour un abonnement de base de 5 giga à 2,50 € par mois, avec lequel on peut créer autant d’utilisateurs qu’on souhaite. Un compte inclut : e-mail, carnet d’adresses,calendrier, stockage et partage de fichiers, albums de photos, travail collaboratif en ligne, sondages, vidéo-conférence et gestionnaire de mot de passe"
DigitAll Belgium : Think tank citoyen et associatif
Hébergement, messagerie et cloud alternatives, boîtier de cryptage, comptabilité, bureautique et outils collaboratifs libres : à côté des outils techniques, la soirée du 25 avril sera également un lieu d’échange sur les enjeux et la dimension politique du libre, avec des inititiatives comme DigitAll Belgium, un collectif d’associations et d’acteurs militants pour un numérique inclusif. Nicolas Marion, chargé de recherche à l’ARC et membre fondateur de DigitAll Belgium : "DigitALL Belgium est un think tank, citoyen et associatif, centré sur les enjeux et les évolutions numériques en Belgique. Nous opérons une analyse critique des politiques de digitalisation belges afin d’y pointer les manquements en termes d’impacts sociaux, économiques, culturels et environnementaux. Nous militons pour un numérique inclusif, représentatif, pensé et choisi par tous et nous pas seulement réfléchit avec les seules entreprises privées du marché numérique et digital. "
Pour des algorithmes publics
Il y aussi, dans un contexte pré-électoral, une volonté d’interpeller le monde politique, les pouvoirs publics et le secteur associatif. Marc Van Craesbeeck, co-administrateur d’Abelli et Président du BxLUG: "A l’occasion des élections, nous demandons aux politiques de se positionner par rapport aux enjeux de démocratie, de transparence et d’autodétermination numérique. Nous leur demandons de soutenir de façon effective l’utilisation des logiciels libres au sein des administrations et des pouvoirs publics. En écho à la campagne "Public Money, Public Code" de la Free Software Foundation Europe, nous demandons que l’argent public investi dans le numérique soit conditionné à l’utilisation d’algorithmes publics. Nous appelons également les associations à se à se tourner vers des outils numériques alternatifs respectueux des libertés numériques et du bien commun".
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Nubo a été créée le 28 janvier 2019. Cette coopérative dediée à l’internet libre est portée par 5 ASBL et une coopérative : Cassiopea , Abelli, Domaine Public, Nestor, Neutrinet et Actic. Nubo veut contribuer à maintenir et soutenir un Internet libre, ouvert, décentralisé et protecteur des libertés individuelles. La coopérative a aussi comme but d’être une communauté de soutien pour ses membres, en vue de leur émancipation technique. A partir de la mi-mars, elle lancera un appel à coopérateurs.
Inscrire le droit à la vie privée comme fondement d'Internet
Agnez Bewer, co-fondatrice : "Aujourd’hui, de larges pans de notre vie sur trouvent sur Internet : dans les e-mails,chats et médias « sociaux », dans les photos et documents partagés, dans nose recherches et nos achats. De nombreux services à l’apparence gratuite, fournis par de grandes entreprises privées, rendent la vie confortable, mais se servent généreusement en chemin. Ils centralisent de gigantesques quantités de données personnelles; en usent et parfois en abusent. L’internet que nous voyons grandir et que nous nourrissons est un Internet de surveillance, d’exploitation des données et de contrôle. Pour l’utiliser, cela ne coûte pas d’argent mais quelque chose de bien plus de cher : notre liberté.Dans ce contexte, nous avons la responsabilité de nous impliquer dans la construction d’un internet éthique, où le droit à la vie privée est inscrit dans ses fondements"
Préserver la liberté de penser
"Nous devons préserver la liberté de penser. L’internet que nous voulons nous donne le droit d’utiliser des services sans être fiché. Il ne nous traque pas. Il n’est pas construit sur le capitalisme de surveillance. Nous voulons un monde où il est possible de parler et de penser, en privé, dans les cercles de confiance, sans robots qui captent nos mots. Nous voulons bénéficier du droit à l’anonymat : le droit d’utiliser l’espace public sans surveillance, aussi bien en ligne que dans le monde physique. Nous sommes la dernière génération à avoir connu une vie non connectée. La possibilité de former ses pensés hors connexion n’existera bientôt plus. Nous avons la responsabilité de nous impliquer dans la construction d’un internet libre. Des solutions techniques robustes pour ce faire existent depuis des décennies. Elles se fédèrent aujourd'hui dans différents pays européens dans le réseau des CHATONS, une initiative lancée par Framasoft à la suite de sa campagne Degooglisons Internet. C'est ce collectif qu'a décidé de rejoindre la coopérative qui s'adresse tant aux associations qu’aux particuliers.
2,50 € par mois
Les internautes peuvent ouvrir un compte pour un abonnement de base de 5 giga à 2,50 € par mois, avec lequel on peut créer autant d’utilisateurs qu’on souhaite. Un compte inclut : e-mail, carnet d’adresses,calendrier, stockage et partage de fichiers, albums de photos, travail collaboratif en ligne, sondages, vidéo-conférence et gestionnaire de mot de passe
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C'est en 1983 que Richard Stallman lance le mouvement du logiciel libre avec le projet GNU. Deux ans plus tard, il crée la Free Software Foundation. Depuis, il parcoure le monde avec un mot d’ordre: défendre les libertés numériques. Fin août, il a fait un crochet à Bruxelles à l’invitation de son vieux complice Nicolas Pettiaux, l’organisateur d’Educode. Richard Stallman rappelle l'importance, pour le monde de l'enseignement, de la formation et des pouvoirs publics, de garantir aux citoyens une liberté essentielle: celle de pratiquer une activité numérique sans être suivi à la trace. "Si vous faites appel à un programme pour mener à bien des tâches affectant votre vie, votre liberté dépend du contrôle que vous avez sur ce programme. Cela implique 4 libertés. Tout d’abord, la liberté d’étudier le fonctionnement du programme, et de le modifier pour qu’il effectue vos tâches informatiques comme vous le souhaitez. En deuxième lieu, l’accès au code source est une condition nécessaire pour pouvoir le modifier et l'adapter à vos besoins".
Un contrôle collectif du code
Mais tout le monde n'est pas programmeur. "Il faut donc, c'est la troisième liberté, pouvoir redistribuer des copies, c'est à dire aider votre voisin non programmeur. Il faut enfin avoir la liberté de distribuer aux autres des copies de vos versions modifiées. En faisant cela, vous donnez à toute la communauté une possibilité de profiter de vos changements. Les deux premières libertés signifient que chaque utilisateur a un contrôle individuel sur le programme. Avec les deux autres libertés, n’importe quel groupe d’utilisateurs peuvent exercer un contrôle collectif sur le programme. Ce sont alors les utilisateurs qui contrôlent le programme."
Uber outrepasse ses droits
Avec ce que Stallman appelle le logiciel privateur, c’est le fabricant qui exerce un pouvoir sur l'utilisateur. " De plus en plus souvent, ceux-ci sont conçus pour vous espionner, vous manipuler ou vous censurer. Les programmes de lecture de livres d'Amazon mémorisent toute l'activité de leurs clients : le titre du livre, les pages lues, les notes prises. On s'est penché sur les 1000 applications les plus populaires dans l'environnement Android. Plus de la moitié espionnennt les utilisateurs de façon facilement détectable. On ne sait pas ce que font les autres : sans doute la même chose, mais de façon plus discrète! Spotify et Netflix gardent la liste de tout ce que vous avez écouté et regardé. Cela ne devrait pas être légal. Uber ne devrait pas avoir le droit d'exiger un enregistrement de ses passagers. Quand on prend un taxi, on reste anonyme. Uber, lui, enregistre où vous avez pris la course et où vous vous êtes rendu. Ce sont des informations qu'il a déjà fourni à l'état américain."
Portes dérobées
Ces logiciels privateurs contiennent des portes dérobées, du code conçu pour recevoir des commandes distance. "En 2009, Amazon y a eu recours pour effacer des milliers de versions du roman de Georges Orwell 1984. Devant les critiques, Amazon a promis qu’il ne le ferait plus jamais, sauf si l’état lui demandait. Mais ce n’était pas sincère: la société a recommencé quelques années plus tard. Dans une voiture autonome, ce type de porte dérobée pourrait être très dangereuse. Elle pourrait par exemple être utilisée pour vous conduire à la police secrète pour être torturé. Nous pouvons supposer que la chine implémentera ce type d’application mais qui sait si les USA ou la France ne le feront pas non plus au nom de la sécurité? Savez vous que la majorité des smartphones peuvent être convertis à distance en système d’écoute fonctionnant 24 heures sur 24?"
Le libre, condition fondamentale de l’exercice de la citoyenneté
"Il faudrait refuser tout équipement ne fonctionnant pas en logiciel libre pour uniquement utiliser des applications qui sont contrôlées par une communauté d’utilisateurs. Ce sont eux qui doivent avoir le pouvoir, pas les développeurs. J’ai lancé le système d’exploitation GNU en 1984 dans ce but : pour qu’on puisse utiliser un ordinateur en toute liberté. En 91, le système était presque complet. Seul manquait le noyau. C’est à ce moment que quelqu’un d’autre, Linus Torvalds, en a publié un : Linux. Mais il n’était pas libre. En 92, il l’a rendu libre et la combinaison GNU/Linux a été le premier système d’exploitation libre à pouvoir fonctionner dans un PC. Cette liberté est fondamentale pour l’exercice de la citoyenneté. C’est pour cela que les écoles, et plus globalement tout le secteur de la formation et de l’enseignement, devraient uniquement enseigner du logiciel libre pour transmettre ces valeurs démocratiques de solidarité et de partage. Cela permettrait en outre à une nouvelle génération de programmeurs de maîtriser leur art. Enseigner l’utilisation d’un programme non libre, c’est implanter la dépendance à l’égard de son propriétaire, en contradiction avec la mission sociétale de l’école. L’école ne doit pas confier l’activité informatique de ses élèves à des Google, Apple ou Microsoft. Cela ne devrait pas être toléré dans une société démocratique qui défend la liberté et l’éthique!"
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Après Clomut à Liège, un deuxième hébergeur Web alternatif va voir le jour cette fois à Bruxelles. Ce nouveau service appelé Nubo fait partie du collectif des hébergeurs alternatifs, transparents, ouverts, neutres et solidaires, lisez CHATON. Il sera présenté lors de la prochaine journée Associalibre qui se tient le 20 octobre prochain dans les locaux de l'ISIB à Bruxelles.
Respect des données garanti
Les Chatons rassemblent des structures souhaitant éviter la collecte et la centralisation des données personnelles qu'effectuent les GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft) sur leurs plates-formes. Ils sont nés dans la foulée de la campagne «Dégooglisons Internet» de Framasoft. Le projet réunit des acteurs proposant des services en ligne libres, éthiques, décentralisés et solidaires. Le collectif des chatons s'est doté d'une charte qui prévoit certaines exigences techniques. Ainsi, les serveurs doivent reposer sur des solutions logiciels libres et l'utilisation des formats ouverts est obligatoire. Aucune profilage publicitaire n'est autorisé et le respect des données est garanti : droit d’accès, interopérabilité, non-transmission à des tiers.
Courrier électronique et services Cloud
Agnez, co-fondatrice de Nubo : «Les Chatons proposent des services comme du courrier électronique, du Cloud, des outils collaboratifs, de la gestion documentaire. Chez Framasoft, on en compte une quarantaine. » Dans un premier temps, Nubo proposera du mail et des services Cloud. Agnez : «Nous allons lancer notre coopérative en 2018. Les utilisateurs pourront devenir coopérateurs et quitter leurs Gmail et Hotmail pour des services alternatifs respecteux de leurs données. Ils pourront également stocker toutes leurs données sur notre Cloud et avoir accès à du partage de documents, des photos, du travail collectif sur les documents, de l'agenda partagé. »
Co-propriétaire de ses données
L'accès à Nubo sera-t-il gratuit ? Agnez : «Le gratuit n'existe pas. Soit on paie avec sa vie privée, soit on paie avec de l'argent. Le modèle que nous envisageons de construire, c'est une coopérative. Pour nous, chaque client doit en même temps être co-propriétaire du serveur et des services. Nous allons fonctionner en co-gestion, sur base d'une co-responsabilité des décisions prises. Nous allons écrire ensemble nos termes de services et notre charte d'utilisation. C'est une démarche qu'on ne trouve pas chez les GAFAM. » Le projet Nubo réunit notamment Domaine Public et Cassiopea, deux associations spécialisées dans l'hébergement Web depuis une quinzaine d'années. On trouve encore dans le projet Nestor.coop, une coopérative et Abelli, l'Association de Défense du Logiciel libre qui organise la journée Associalibre.
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Le 20 octobre prochain, Abelli, l'Association belge de promotion du logiciel libre organise pour la troisième année consécutive AssociaLibre, une journée atelier/formation de sensibilisation aux logiciels libres à destination du secteur associatif et des enseignants. Cette année, le fil rouge sera la protection des données privées numériques avec en prélude, la veille au soir, une conférence débat sur le respect des données en réseaux sociaux animées par Olivier Bogaert, Commissaire à la Federal Computer Crime Unit et André Loconte, représentant de Nurpa, l'Association de protection des internautes.
Nubo, le nouveau Chaton Bruxellois
Depuis 2015, la journée Associalibre est un espace convivial présentant des solutions concrètes, efficaces et éthiques pour soutenir et faciliter l'action associative et militante. Marc Van Craesbeeck, Administrateur d'Abelli. «La journée se décline en différentes présentations suivies d'ateliers. Le matin, on pourra notamment découvrir les projets Nubo et la Brique Internet de Neutrinet. Nubo est un nouveau service Chaton bruxellois qui va mettre à disposition dès l'année prochaine des services alternatifs de courrier et de Cloud. Lancé dans la foulée de la campagne «Degooglisons Internet» de Framasoft, le Collectif d'Hébergeurs Alternatifs, Transparents, Ouverts, Neutres et Solidaires a pour ambition de proposer des services libres en ligne alternatifs : courrier électronique, cloud, suite documentaire, agenda partagé,... »
La Brique Internet
Autre projet à découvrir le 20 octobre prochain, la Brique Internet de Neutrinet. Marc Van Craesbeeck: «Il s'agit d'un petit boîtier que l'on place derrière la Box du fournisseur d'accès. Il va crypter l'ensemble du trafic. De cette façon, le fournisseur d'accès ne peut plus ni vous espionner, ni vous brider ou vous filtrer. On s'y relie par wifi-fi, et le tour est joué. C'est le même mécanisme qui permet à la Brique d'être un serveur nomade. »
Les ateliers du libre
Les participants pourront également se pencher sur le guide d'auto-défense numérique pour un état des lieux des outils, méthodes et pratiques de protection ou comment élaborer et mettre en place des politiques de sécurité. L'après midi sera consacrée à des ateliers. L'un basé sur la suite Libre Office verra de façon pratico-pratique comment réaliser un publi-postage, l'autre comment chiffrer ses courriers électroniques. A noter aussi pour répondre à la demande accrue des associations, un atelier sur la comptabilité. Marc Van Craesbeeck : « Les logiciels libres ne sont peut-être pas aussi «sexy» que les logiciels propriétaires, mais ils vous offrent la garantie de la confidentialité et du respect de votre vie privée. L'objectif d'Abelli en tant qu'ASBL est de mettre en valeur ces produits et solutions numériques qui rejoignent, quelque part, un idéal porté par le monde associatif : celui de la transparence, de la tolérance et du partage. Il s'agit de défendre nos libertés numériques et de travailler ensemble à un projet de communs du numérique. Il s'agit d'oeuvrer à une informatique libre, ouverte, neutre et respectueuse des données personnelles» Rendez-vous le 20 !
Tags : Logiciels Libres - sécurité - vie-privée
Au cours de sa deuxième saison du cycle de conférences « Pour un numérique humain et critique », PointCulture continue à explorer les manières invisibles dont le numérique façonne nos vies en échappant aux radars démocratiques, avec toujours un oeil sur l’émergence de nouveaux communs et ce qui essaie de faire obstacle à cette émergence !
Si vous avez aimé ceci, vous aimerez aussi cela...
C’est de cela dont il est question le 24 mai prochain, avec une journée de «Remue Méninges» centrée sur les alternatives numériques non marchandes à une recommandation culturelle de plus en plus commandée par les algorithmes. Pierre Hemptinne, Directeur de la médiation culturelle chez PointCulture: «La place prépondérante des outils numériques produisant du conseil enferme la recommandation culturelle dans un circuit court illustré par la célèbre formule: «Si vous avez aimé ceci, vous aimerez aussi…».
La musique colonisée par les algorithmes
C’est le domaine de la musique qui a été le plus vite et le mieux colonisé par les algorithmes. « A une époque nous avons un peu échangé avec Numédiart, autour de notre programme Archipel justement, pour voir si des algorithmes pouvaient contribuer à de la recommandation sur des produits culturels singuliers, atypiques, ou sur base de ressentis humains personnalisés. On n’a abouti à rien. Les algorithmes doivent pouvoir se baser sur des éléments stables, répétitifs, standardisés, identifiable par un ordinateur, calculables. Cela donne des outils géniaux pour certains types de requêtes. Mais ça ne permet pas de tout chercher. »
Formatage des goûts
«Après, il y a, je pense, des effets de cercles vicieux qui se mettent en place. On va privilégier des formes esthétiques correspondant à la recherche par algorithmes, ce sera une chance supplémentaire d’être trouvé sur Internet. Comme dommage collatéral, cela contribuera à rendre encore moins désirables les musiques qui échappent aux algorithmes les plus courants. Voici un mécanisme de formatage des goûts, des pulsions, et qui, mine de rien, facilite l’exclusion, le désintérêt pour ce qui est différent. Tous les secteurs pour lesquels l’émotion tient une place importante dans l’impulsion d’achat vont suivre le même sort que celui de la musique. La littérature, les locations de vacances, les restaurants et le gisement immense de la consommation compulsive, asticotée par les big data, les recommandations géolocalisées, en live… Tout ce qui dans la vie ordinaire peut être pris en charge par des robots, et devenir rentable à condition de modéliser les «attentes» des consommateurs. C’est l’intime qui est visé par le marketing qui sait merveilleusement bien exploiter le numérique.»
Retours d’expérience
«Il faut au contraire ouvrir le jeu, élargir le champ des expériences culturelles possibles, susciter les bifurcations et les surprises. Dans cet esprit la recommandation culturelle est pensée comme une dynamique qui facilite l’émergence de communs de la culture ». Et pour ce faire, pourquoi ne pas s’appuyer sur le numérique, sur des briques techniques open source qui permettent de produire, partager et transmettre sans formatage ? Mélangeant retours d’expérience (cartographie culturelle, réseaux sociaux à algorithme humain,…) et forum ouvert, la journée du 24 mars, qui sera suivie d’une formation à la rentrée, a pour objectif de réfléchir à la mise en place d'un réseau collaboratif de recommandation culturelle « plus critique et humain » permettant de s'émanciper du pouvoir de recommandation, voire de prescription algorithmique. Comment concevoir un projet centré sur les usages culturels ? Comme mettre les logiciels libres et la géolocalisation au service de la recommandation culturelle ? Quelles sont les contraintes techniques ? Comment mettre en place des techniques ouvertes appuyées par des ateliers destinés à des communautés locales ? Quelles sont les solutions existantes pour s'émanciper des GAFAM grâce à des collectifs d'hébergeurs alternatifs ? Quelle plate-forme numérique pour construire un réseau à dimension humaine ? Quels outils collaboratifs ouverts et fonctionnels pourraient adopter les acteurs culturels ? Autant de questions qui seront sur la table...
Tags : culture numérique - Médiation Numérique - Logiciels Libres
C'était l'intitulé de la conférence d'Hervé Crosnier organisée par Point Culture le 21 février dernier. On a beaucoup parlé des dérives d'un Internet en proie à l'hyperpuissance d'algorithmes qui cherche à nous imposer un mode de consommer et de penser sur base des traces numériques que l'on laisse un peu partout sur Internet. Il y a toute l'intrusion d'Internet dans les données et la vie privée de personnes scannées et géolocalisées en permanence, matraquées par les fameuses «nouvelles alternatives » (conferatur les Fake news popularisées par George Orwell et Donald Trump). Mais Internet est également un éco-système permettant de démultiplier les collaborations, de créer ensemble, de construire ce qu'Hervé Crosnier appelle des communs.
Décrypter et co-produire
Les exemples positifs ne manquent pas, depuis les nouvelles pratiques culturelles de groupes (booktubing, écriture ouverte, fansubbing, machinima, modding) jusqu'à la construction d'outils techniques permettant l'indépendance des usagers face aux grandes plates-formes de surveillance généralisées : logiciels libres, médias ouverts, sites de pétition en ligne, agendas partagés. Hervé Crosnier donne un cadre à cette ambition. Il s'agit de décrypter, de (co)produire, de publier et de diffuser, d'être attentif à privilégier et travailler à ce qui nous rassemble plutôt qu'à ce qui nous divise. Sortir des réseaux de la haine, des émotions collectives et des discours sans fondement pour favoriser le partage des savoirs et du vivre ensemble. Etre sujet plutôt qu'objet sur le réseau, cela passe notamment, comme le souligne l'enseignant chercheur de l'Université de Caen Basse Normandie, par savoir ce qui se passe derrière le capot.
Décoder le code
Est-ce qu'on peut, s'interroge-t-il, être un citoyen éclairé du Xx1ème siècle sans jamais avoir compris ce qu'était un code informatique, un programme conçu par des humains avec des paramètres, des effets concrets ? «Comme on est de plus en plus piloté par des algorithmes, sur Facebook, Google et le reste, comprendre qu'il y a une décision derrière est un élément important. » Mais cela n'est pas tout. Il faut dépasser le seul niveau technique pour développer une réflexion sur l'éthique, la responsabilité et la culture du numérique et travailler à (re)constuire un réseau d'échanges horizontaux, équitable et équilibré, géré par ses usagers, permettant le partage des savoirs.
Des logiciels libres aux fabriques de communs
On pourra pour se faire s'appuyer, pointe Hervé Crosnier, sur de nouveaux mouvements sociaux spécifiques du numérique, qui développent en commun des approches de l'internet et de ses usages pour le partage équitable des savoirs comme la Quadrature du Net, les Anonymous ou les altermondialistes numériques. Il s'agit dans la foulée, comme l'explique l'enseignant sur son blog Mediapart de «Travailler à l’empowerment politique des acteurs des communs de la connaissance, en leur donnant les moyens de diffuser leurs discours et revendications de partage égalitaire et de création collective en direction des autres mouvements sociaux». C'est pour lui une une tâche essentielle pour reconstruire une société civile globale. « Il s’agit de tisser une nouvelle alliance entre expériences historiques et capacités de mobilisation et d'interprétation du monde, issues des pratiques de l'ère numérique. La question des logiciels libres a été le premier support d’une telle réflexions qu'il faut aujourd'hui prolonger par des « fabriques à commun ». La prochaine conférence du cycle de Point Culture accueillera le 21 mars prochain Jean Lassègue autour de «L'informatique comme dernière étape dans l'histoire de l'écriture en occident »
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Pour la deuxième fois consécutive, Abelli, l'Association Belge de promotion du Logiciel Libre, organise le 28 octobre prochain une journée de conférences et d'atelier à destination des associations. Elle aura lieu à l'espace Coop d'Anderlecht et proposera une déclinaison particulière à l'intention des enseignants, formateurs et animateurs.
Degooglisons Internet Saison 3
L'un des points d'orgue d'Associalibre-Educalibre sera la conférence de Pierre-Yves Gosset, Délégué Général de Framasoft. En 2004, ce réseau d'éducation populaire français a lancé la campagne «Degooglisons Internet ». Avec une feuille de route de 3 ans, Framasoft a entrepris de développer toute une série de services libres et éthiques (stockage, cloud, hébergement de fichiers, tube vidéo, listes de diffusion, micro bloggins et blogs) en alternative aux services propriétaires de ceux que l'on appelle parfois les GAFAM (Google, Amazon, Facebook, Apple et Microsoft).
5 nouveaux services
Pour l'instant, une trentaine de services sont disponibles. A côté de Framadate (alternative à Doodle), Framapad (au lieu de Google Google Docs) et Framasphere (le Facebook sans publicité ni intrusion dans la vie privée) qui sont “opérationnels”, Framasoft planche sur des alternatives à Google Search (Framasearch), YouTube (Framatube) ou encore Gmail (Framamail). Début octobre, Framasoft a entamé sa 3ème (et dernière) année en fanfare avec 5 nouveaux services disponibles. On pourra ainsi découvrir Framalistes pour la création et la gestion de listes de diffusions, en lieu et place de de Google Groups. Framanotes est l'alternative d'Evernote et Framaforms de Google Forms. Pierre-Yves Gosset: «Nous lançons également Framatalk pour que le verbe «Skaïper» ne soit plus qu'un mauvais souvenir et Framagenda pour mettre fin à l'espionnage des Google/Apple/Microsfot agenda.»
Un environnement de travail sécurisé et confidentiel sur clé USB
A côté de classiques comme la suite bureautique LibreOffice ou Claroline, on pourra découvrir une clé sécurisée, Freeduc-USB, qui permet de transporter son environnement de travail. Georges Khaznadar, professeur de physique au lycée Jean-Bart à Dunkerque: «Il suffit de l'insérer dans tout type d'ordinateur, y compris une machine Apple pour retrouver son environnement logiciel et ses données personnelles sous environnement libre. Travaillez, enregistrez, puis repartez. Il ne reste pas de trace sur l’ordinateur, tout est dans votre poche! Cette clé vive, basée sur le système Knoppix et la distribution Debian gnu-linux, est disponible avec différents logiciels embarqués : Auto-QCM pour la création de questionnaires à choix multiples, LaTex pour la gestion de textes scientifiques, Knowims, un serveur d'exercices en langue et disciplines scientifiques ou encore. Last but not least : en configuration kiosque multimédia, votre ordinateur projecteur se transforme en borne de consultation interactive.»
Transformer son ordinateur-projecteur en tableau blanc interactif
L'atelier VMarker devrait retenir l'attention de nombre d'EPN et d'écoles n'ayant pas les budgets suffisants pour les tableaux numériques «classiques». Il propose en effet aux participants de découvrir comment transformer son ordinateur-projecteur en Tableau Blanc Numérique Interactif tout simplement grâce à un petit boîtier économique et à OpenBoard, un logiciel d'assemblage de contenus didactiques. Avec un stylet, il est possible d'interagir avec les différents logiciels sur le tableau, sans utiliser d'encre!
Sortir du GAFAM
Pourquoi une déclinaison à destination des enseignants et des animateurs ? Marc Van Craesbeeck, administrateur Abelli : «À notre avis, mettre le monde de l'enseignement, de la formation et de l'animation uniquement entre les mains des géants du GAFAM serait une erreur consternante. Nous souhaitons faire savoir qu'il existe des alternatives libres et sécurisées existantes. Nous espérons cultiver ainsi une sensibilisation à la décentralisation de nos données privées afin d'induire une meilleure prise en main de notre responsabilité numérique collective.»
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Des alternatives crédibles et libres à Gmail, Doodle, You Tube, Skype ou Facebook : c'est l'ambition du plan "Degooglisons Internet" de l'association française Framasoft. Il s'étend sur 3 ans et prévoit, à côté des services existants FramaPad (l'équivalent de Google Docs) et FramaDate (version libre de Doodle), d'ajouter un réseau social, un espace de stockage de documents et une messagerie libre en ligne. Et plus si affinités ! "L'année dernière", explique l'association sur son blog, "nous avons dégooglisé Framasoft. Comme monsieur et madame tout le monde, au fil des années, nous nous étions laissé séduire par la facilité immédiate des services proposés par la deuxième capitalisation boursière au monde. Nous avons montré qu'une structure aussi complexe que Framasoft peut se libérer de Google Groups, Analytics, ainsi que d'Adsense et les services embarqués, et ce grâce aux dons et participations bénévoles."
Les GAFAM omnivores
C'est qu'en quelques années, le géant de Mountain View est passé de simple moteur de recherche à un inventaire à la Prévert qui propose ici une suite bureautique, là un magasin d' applications ou un espace de stockage sur le Cloud. Sans compter la kyrielle de brevets sur les téléphones, l'électronique, la robotique ou les technologies du vivant. Et il n'est le seul. « Google n'est qu'une lettre des GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft) qui, avec Dropbox, Avaaz ou Twitter, ont réussi à rendre les internautes complètement dépendants de leurs services."
Services libres, éthiques, décentralisés et solidaires
Or des alternatives existent bel et bien. Aujourd'hui, l'ambition de Framasoft est non seulement de les faire connaître mais de prendre en charge le développement de services libres, éthiques, décentralisés et solidaires, sous la bannière du plan "Dégooglisons Internet" : "Nous allons améliorer nos services existants, tout en faisant perdurer nos projets-phares. Nous avons lancé officiellement le réseau social libre Framasphère pour qui souhaite se libérer de Facebook. Nous allons proposer un moteur de recherche, un service de raccourcissement d'URL, des catalogues d'ebooks libres, de l'hébergement d'images." Endéans les 3 ans, l'association compte proposer tout liste complète de services libres : stockage, Cloud, hébergement de fichiers, tube vidéo, listes de diffusion, micro-blogging et blogs.
S'attaquer à Gmail
Courant de cette année, Framasoft proposera Framatalk pour Skype et Framadrive pour Dropbox. En 2016, ce sera au tour de Scribd d'être visé avec Framaxxx (PDFy) ou encore Twitter avec Framatweet (Twister). Et en 2017, l'association devrait s'attaquer à de gros « poissons » comme Gmail avec Framamail (Caliop) ou encore Evernote avec Framanotes (Laverna). Pour ce faire, l'association lance un appel aux dons. L'objectif ? Pérenniser les 3 emplois permanents actuels (il lui manque 35 000 euros) avec l'ambition de passer à 5 permanents en 2016 (il lui faut 130.000 €) et 8 en 2017 (180 000 €).
2,27 secondes du CA de Google
Des montants tout à fait dérisoire par rapport à la force de frappe de Google : actuellement, le budget annuel de Framasoft représente 2,27 secondes du chiffre d'affaires annuel de Google. "Rien qu'avec cela, on accomplit déjà beaucoup. Des associations utilisent Framapad pour écrire leurs documents sans avoir à s'inscrire sur GoogleDocs. Des militants et syndicats ont compris que Framadate permet d'avoir un "Doodle" non intrusif. Des écoles initient en toute sécurité leurs élèves au dessin assisté par informatique. Ces projets existent grâce à des volontés bénévoles soutenues par une association qui leur donne les moyens d'éclore, de se développer et de perdurer. Nous avons besoin que des "geek-friendly" viennent grossir nos rangs et nous soutenir par leur argent, leur temps, leur partage des compétences."
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D'un côté et bien que nombreuses et dynamiques, un click sur Hackeragenda devrait vous en convaincre, les associations belges gravitant autour de la notion de liberté numérique semblent se connaître assez peu entre elles. De l'autre, des associations plus ancrées dans le paysage socio-culturel sont de plus en questionnement face à l'enjeu sociétal d'une informatique plus citoyenne. Ce double constat s'est imposé à l'ASBL Abelli (Association Belge promouvant le Logiciel Libre) après l'organisation des RMLL 2013 qui avaient pour objectif la mise à disposition d'un lieu d'échanges entre utilisateurs, développeurs et acteur du Logiciel Libre.
Pour la liberté logicielle
Forts d'une dynamique de confiance induite par le succès de ces RMLL, les militants du libre d'Abelli ont aujourd'hui pour ambition de développer, à leur échelle, un réseau d'échanges entre les différents acteurs concernés par les libertés numériques, l'Open Data, la neutralité du Net et toute association interpellé par ces questions. Marc Van Craesbeeck, administrateur Abelli : «La présence croissante de l’informatique dans toutes les sphères de la société transforme en profondeur nos comportements : nos modes de communication, nos loisirs, ou plus largement notre vie citoyenne. L’informatique est ainsi devenue en quelques années un des socles structurant de notre société. Elle repousse de nombreuses frontières, ouvre de nouveaux champs d’intervention tout en interrogeant, en permanence, la question des libertés publiques. La «liberté logicielle» concourt donc à l’exercice de nos libertés fondamentales. Un logiciel est libre si nous pouvons l’utiliser, accéder à son code source, le modifier, et en distribuer des copies. De la sorte, le logiciel libre garantit les libertés des utilisateurs. Il constitue un bien commun qui se développe sous un meilleur contrôle citoyen, favorise l’émancipation des utilisateurs, et encourage au partage de la connaissance. »
Jeter des ponts entre les logiciels libres et le monde associatif
Marc Van Craesbeeck «Partage, liberté, militance: le monde du logiciel libre et le monde associatif possèdent nombre de valeurs en commun. Pourtant, les associations sont parfois les lieux où l’utilisation du logiciel libre est compliquée à entreprendre. Manque d’information ? Inadaptation des outils ? Faible disponibilité? Et si c’étaient nos façons de faire, nos schémas de pensées, nos modes d’organisation qui rendaient cette évolution – naturelle – difficile ? Depuis 2007, l’initiative libreassociation.info nous invite à un dialogue interculturel afin de jeter des ponts entre les logiciels libres et le monde associatif. Dans ce cadre, un guide d’usage des logiciels libres à destination des associations est en cours de rédaction. Ce guide est le fruit d’un partenariat entre l’April et la Fondation Crédit Coopératif. Sa diffusion sera gratuite. Une clé USB est en cours de réalisation afin de mettre à votre disposition des logiciels libres en toute simplicité. »
Les EPN et le libre
Pour transformer l'essai, Abelli veut, dans la foulée des RMLL, poser le premier jalon « local » d'un espace d'échange interactif, informel mais régulier à destination des communautés militantes du libre et du monde associatif et non marchand. Ce sera le 24 avril prochain au Mundo B à Bruxelles. Une journée où le libre sera dans tous ses états. Notamment au menu, Framasoft et sa campagne « Dégooglison Internet », Eveyne Jardin, animatrice des ateliers associatifs de la ville de Nanterre mais aussi et très certainement, des retours d'expériences des animateurs multimédias des EPN de Wallonie sur la puissance et la richesse de leurs rapports au libre et aux libertés numériques !
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