Articles dans la catégorie : Animateurs: métier et compétences - 342 résultat(s)
Attention à la confusion! Le social gaming est un concept basé sur l'articulation entre jeux vidéo et réseaux sociaux. Ces social games sont apparus en 2007 pour se multiplier à partir de 2009. Ils reposent sur un principe très simple: partager l'expérience de jeu entre amis et/ou avec des inconnus. Gratuits et très faciles d'accès, ils fonctionnent sur le modèle économique de la frustration en intégrant une mécanique qui pousse le joueur à acheter en argent réel de la monnaie virtuelle pour avancer plus vite dans le jeu. La recette est toute simple: ces jeux sociaux sont émaillés d'obstacles, de difficultés ou de «trous» (périodes de ralentissement) qui vont frustrer le joueur et le pousser à effectuer des micro-transactions pour pallier à cette insatisfaction.
Gaming Out
Avec l'utilisation du potentiel créatif, ludique et pédagogique du jeu, on se trouve dans une sphère complètement différente, celle du jeu à finalité sociale. C'est l'utilisation de Minecraft Education par l'EPN de Neufchâteau dans un stage d'éveil à la citoyenneté à destination d'élèves de 5 ème primaire. Ce sont les ateliers «jeunes et Geek» de l'EPN de Quaregnon qui utilisent le numérique (trucage vidéo, serious game, retro gaming) de façon créative et réfléchie afin de faire passer les participants du stade de consommateur à celui d'acteur du monde virtuel. C'est encore le lancement le 15 juin dernier de la plate-forme «Gaming Out» par l'asbl FOR'J et le Quai 10. Son objectif: faire découvrir le potentiel du jeu vidéo dans les domaines de la pédagogie, la culture et la créativité.
Scratch dès 4 ans
Julien Annart, porteur du projet: «Pour tout ce qui est jeu à visée éducative, il y a 3 modèles. Tout d'abord celui du serious game. Ce sont des jeux conçus par des sociétés privées pour un objectif très précis d'apprentissage, sur toutes sortes de matières : le français, les langues, la mécanique, la la géographie, la musique. Ce sont des jeux très courts (on parle de plus en plus de mini serious games), 10 à 20 minutes en règle général. Ils présentent un double problème. Tout d'abord, ils sont chers à produire, donc très vite hors de portée du monde de l'enseignement et de la formation. Surtout, ce sont plus des outils de formation que des jeux. Scratch est le meilleur exemple du deuxième modèle d'outil d'éducatif. L'idée est d'utiliser le potentiel d'attractivité du jeu à des fins pédagogiques. Dès l'âge de 4 ans, on peut se servir de Scratch pour s'initier à la logique mathématique ou à la programmation. C'est la force d'une initiative comme l'heure du code. De plus en plus d'acteurs en Belgique soutiennent ce projet : Fisching Cactus et son petit robot Algo, l'Umons et son Cyberpack, Genre-et-TIC avec Manon 2.0, une Web série consacrée à la place des femmes dans les TIC ou encore le Mundaneum qui invite le visiteur à un voyage au coeur de l'information. »
Vos papiers SVP !
« Le dernier modèle, et j'ai le sentiment que c'est le meilleur, est celui qui consiste à utiliser les vertus pédagogiques que le jeu a en lui. Il existe des dizaines de jeux qui, de par leur qualité et leur discours, permettent de travailler sur des champs comme la citoyenneté, l'esprit de groupe, la solidarité, la créativité, l'éthique. Avec Papers Please, le jeu d'observation et de réflexion lancé en 2013 par Lucas Pope, on enfile le costume d'un douanier qui doit gérer administrativement l'afflux massif de réfugiés. Très vite, le joueur va être confronté à des dilemmes abominables, sachant que plus le joueur règle vite les dossiers, plus il reçoit de l'argent pour nourrir sa famille. On voit toute l'inhumanité qu'il y a dans cette bureaucratisation de l'accueil des réfugiés. Avec Walking Dead, on se trouve plongé dans des situations où l'on est confronté à des choix éthiques : en cas de maladie, ment-on à un enfant pour le préserver où lui dit-on la vériter pour lui permettre de se défendre. Si deux personnes sont en danger de mort, laquelle va-t-on tenter de sauver et pourquoi ? Très vite, on se trouve sur les valeurs et la citoyenneté. »
Tags : culture numérique - multimédia - Programmation
Tags : Apache Open Office - FLOSS - Logiciels Libres - Open Source - Stallman Open Office - Sylvain Denis
En décembre 2010, Monsieur le Ministre des Pouvoirs locaux, de la Ville et du Tourisme, Paul Furlan, octroyait une enveloppe budgétaire au Centre de ressources des EPN de Wallonie pour réaliser 8 micro-projets aux objectifs variés mais avec un but commun : aider les animateurs des EPN de Wallonie en leur fournissant des outils pour améliorer leurs pratiques et en leur donnant un maximum de visibilité.
En ce début janvier 2013, 6 de ces micro-projets sont terminés, voici le bilan de ces actions :
Le but de cette mesure était d'assurer une meilleure visibilité des EPN et de leurs activités à travers le média qui connait la plus forte croissance sur le Web : la vidéo. En effet, la présence vidéo des EPN est très faible, ce qui contribue en partie à une identification insuffisante du projet des EPN de Wallonie. A travers la mesure envisagée, c'est à la fois la visibilité du dispositif (phase initiale) mais aussi des activités de terrain des espaces (deuxième phase) qui est envisagée.
Dans un premier temps, une équipe de télévision locale a été filmer les animateurs d'EPN de Wallonie dans leurs locaux pour les interviewer sur leur métier. Les partenaires des EPN ont également été sollicités dans le cadre de ce tournage. Résultat ? La création d'un DVD avec 16 capsules vidéo qui a été distribué, début 2012, à l'ensemble des mandataires en Wallonie ! (Voir cet article) Ce DVD aussi été largement distribué aux Rewics ainsi qu'aux animateurs d'EPN lors des Rencontres.
Dans un deuxième temps, du matériel vidéo (caméra HD et accessoires) a été acquis pour permettre aux animateurs de réaliser eux-mêmes leur propres reportages et accroitre ainsi leur visibilité sur le Web. Plusieurs formations ont été organisées à TechnofuturTIC pour permettre à ces derniers de maitriser les techniques de la vidéo numérique.
Le Centre de ressources et les EPN organisent ou participent à une douzaine de manifestations publiques majeures (de 200 à 3000 personnes) par an sans matériel dédié. Il était essentiel que lors de ces évènements, rencontres, conférences, salons, forums, l'image du dispositif et sa visibilité soient renforcées à travers un ensemble de matériels et supports de qualité professionnelle spécifiquement conçus dans le cadre d'une charte graphique cohérente.
Du matériel est ainsi disponible (Totem, stand, roll-up, etc.) pour les différents évènements (Salon des Mandataires, Portes ouvertes d'EPN, Rewics, Semaine numérique, etc.) sur base de la nouvelle charte graphique de 2010.
Pour clôturer ce micro-projet, fin 2012, 75.000 cartes postales ont été imprimées et distribuées à l'ensemble des EPN de Wallonie pour promouvoir leur espace localement. (Voir cet article)
Le Gouvernement wallon propose, dans sa Déclaration de politique régionale, d'entamer la réflexion en vue d'assurer l'hébergement de plateformes d'accueil d'outils web 2.0 dans le cadre de ses compétences et de développer ainsi la participation citoyenne, particulièrement en encourageant les « communautés d'utilisateurs », pour une mise en commun et un partage des savoirs.
De nombreuses initiatives existent mais il fallait les identifier pour les promouvoir et susciter la création de nouvelles. Une étude a donc été commanditée à la Fondation Travail Université (FTU) et a été réalisée conjointement avec le Centre de ressources (TechnofuturTIC). La réflexion a été articulée autour de 4 grands axes : la démocratie locale, les solidarités locales, le numérique et l'innovation d'usage. (Voir cet article) L'étude est disponible en version papier sur simple demande écrite à l'adresse mail epn@technofuturtic.be et est également disponible en-ligne ICI.
Dans le prolongement du changement de logo et du repositionnement d'image de la Région wallonne, le logo des EPN de Wallonie se devait d'être adapté en conséquence. Ce logo est important pour la visibilité du dispositif car il sert notamment à identifier les Espaces publics numériques labellisés qui ont l'obligation d'apposer une plaque signalétique ainsi que la Charte du réseau sur les murs de leur espace.
Un appel d'offres a été lancé début 2011 pour aboutir à la réalisation du logo actuel. Ce nouveau logo a été présenté aux animateurs des EPN de Wallonie aux Rewics 2011.
Dans le cadre de la lutte contre la fracture numérique, pour promouvoir l'usage de logiciels libres auprès des usagers des EPN de Wallonie et des animateurs et, en conformité avec les objectifs affichés dans la déclaration de politique régionale du Gouvernement wallon "Pour lutter efficacement contre la fracture numérique, le Gouvernement s'engage à : (...) promouvoir l'utilisation de logiciels libres et de standards ouverts. (DPR, p. 210)
Au niveau wallon, le Gouvernement s'engage à : (...) promouvoir l'utilisation des logiciels libres auprès des citoyens et des entreprises, notamment par des actions de sensibilisation et de formation (DPR, p.213)", une sélection de logiciels libres a été réalisée en collaboration avec Framasoft. Un FramaEPN a vu le jour en décembre 2011 (voir cet article) et a été remis en nombre à l'ensemble des animateurs des EPN de Wallonie pour une distribution large à l'ensemble des usagers.
Ce projet a eu pour objectif de mettre à disposition des outils pour mener à la professionnalisation du métier d'animateur d'EPN.
Le premier volet a consisté à mettre en place un accès privilégié et gratuit à une plateforme de formation à distance (Vodeclic), en complément des formations présentielles organisées par le Centre de ressources. (Voir cet article)
Le deuxième volet a été la réalisation, la publication et la promotion d'un référentiel de compétences du métier d'animateur multimédia. Cette publication a pour but de défendre le besoin réel et urgent de reconnaissance de ce métier auprès des organismes de formation initiale, des services publics de l'emploi et de la formation, des pouvoirs locaux, des structures intermédiaires (UVCW,...). (Voir cet article) Ce document est disponible ICI.
Ces Micro-projets ont été réalisés avec le soutien de la Wallonie, du Cabinet des Pouvoirs locaux, de la Ville et du tourisme et avec l'administration des Pouvoirs locaux du SPW, la DGO5.
Tags : étude - EPN - professionnalisation - projets - Wallonie
Tags : animateurs multimédia - CPAS - Kinect - Maison de repos - Verviers
Le CPAS de Grez-Doiceau engage un animateur multimédia à temps partiel pour son Espace Public Numérique "Au Grez de la Toile".
Toutes les infos sur le site du Forem : ICI.
Tags : emploi
Tags : animateurs multimédia - EPN - jeux sérieurs - Serious Games
Tags : coaching - formations - Intergénérationnel - outils - projets
Dans le cadre de projets européens Interreg associant le Nord-Pas-de-Calais et la Wallonie, Technofutur TIC lance, ce 25 juin 2012, une vaste enquête sur les profils et parcours des professionnels de l'Internet et du Web.
Le but de cette étude est de cartographier les profils et contribuer à la reconnaissance des métiers émergents du Web et de l'Internet.
Le coeur de cette enquête est un sondage en ligne ouvert jusqu'au 20 août 2012 : https://www.surveymonkey.com/s/enquete-metiers-du-web.
Il comporte une cinquantaine de questions s'articulant autour :
Le sondage est ouvert à tout travailleur se reconnaissant dans les métiers émergents du Web, de France, de Belgique et d'ailleurs.
Les résultats et analyses de cette enquête seront publiés d'ici le 1er octobre
sur les principaux outils de communication des deux projets européens : le réseau social www.tribuduweb.com, ainsi que les blogs www.marketingonthebeach.com et www.metiers-du-web.com.
Les données individuelles feront l'objet de la plus stricte confidentialité.
Alors, merci à tous ceux qui prendront les 15 minutes nécessaires pour répondre au questionnaire.
Infos complémentaires
Responsable : Pierre Lelong, manager PR&D, Technofutur TIC(pl@technofuturtic.be)
Lien : https://www.surveymonkey.com/s/enquete-metiers-du-web
Tags : formations - fracture-numérique - Intergénérationnel
La première session du parcours de formation Certica s'est clôturée en mai. Ses participants vont se voir décerner un certificat inter-universitaire de formation continue à l'issue de la défense orale d'un parcours de formation qui privilégie le « pratico-pédagogique ».
Marie-France Brundseaux, Chercheuse à l'ULG : « Au terme de cette première session, on se rend compte de l'intérêt à valoriser les compétences de terrain des formateurs, et à les améliorer, essentiellement sur le plan pédagogique. Certica est réservé à des formateurs en exercice : notre groupe comptait 12 personnes, dont 8 animateurs d'EPN. Le parcours est pensé en fonction de cette réalité : on part de leur expérience de terrain. On s'en sert comme base de travail pour tisser du lien entre ce qu'ils font déjà et la pédagogie. On demande à chaque participant de transférer leurs acquis de façon tout tout à fait concrète, sous forme de 3 minis « innovations ». Cela peut être une nouvelle méthode, le changement d'une séquence, d'un rythme, d'une chronologie dans leur formation. »
Les participants au coeur de l'apprentissage
La ligne méthodologique de Certica repose sur une volonté de combiner motivation, autonomie et implication des participants qui se voient placer «au coeur de la démarche d'apprentissage ». Le cursus intègre les TIC, soit à des fins de d'exploitation lors des formations, soit sous forme d'outils, essentiellement Web 2.0 : plates-formes collaboratives, gestion de contenus, de flux. En tout, 25 outils en ligne ont été présenté aux participants.
Suivi individuel
La formation qui a débuté en janvier dernier comprend 4 blocs de deux journées, auxquels s'ajoutent une formation extérieure obligatoire, en rapport avec la thématique couverte par Certica. En arrière fond, un suivi individualisé, en ligne via la plate-forme e-learning de l'ULG BlackBoard et en présentiel avec deux accompagnements en début et en fin de cycle. « On met en avant ce qui fonctionne bien et on y ajoute des briques « La formation coûte 500 EUR (tarif unique). Au terme de celle-ci, le participant rédige un portfolio qu'il défend oralement. Celui-ci pointe l'évolution des pratiques : compte-rendu des activités de transfert, retour sur la formation extérieure, acquis pédagogiques,...
Première expérience satisfaisante
L'équipe Certica se compose de 3 encadrants et de deux professeurs : Marianne Poumay, responsable du projet et François Georges. Des évolutions attendues pour l'année prochaine ? « On s'est rendu compte que la formation était trop concentrée. C'est beaucoup d'informations en très peu de temps pour des personnes très actives. Son déroulement devrait donc être quelque peu étalé dans le temps. L'outil de suivi en ligne et le canevas électronique du portfolio devraient également être aménagés mais globalement les retours sur le parcours de formation en temps que tels sont très satisfaisants. » Ouverture des inscriptions dès septembre...
(MAJ 11/06) Les dates 2013 sont disponibles ICI
Tags : Certification - formation - professionnalisation